Je suis diplômée d’une licence en information et communication et d’un master 1 et 2 en communication des
organisations. En 2013, à la fin de mes études, j’ai été consultante en communication freelance durant 2 années
avant de créer mon agence de communication, Com Eco Caraïbes. C’est en 2017 que j’ai créé Caraïbes Factory,
mon agence spécialisée en tourisme industriel.
Si vous êtes de celles qui rêvent d’aventure, de nature à perte de vue et d’animaux sauvages: Laurence Fisher vous fera rêver par le bias de son récit et de ses photographies.
Animée d’une soif d’aventure et d’une passion pour les découvertes, elle explore et photographie des endroits d’une extrême beauté. À travers son entrevue, vous découvrirez que tout est possible avec la bonne combinaison de passion, de compétence et de détermination. Il ne va pas sans dire que dans ce genre d’expédition, elle a su créer sa place.
Nathalie Lasalle est conseillère municipale pour la Ville de St-Jérôme depuis 2013. Dyslexique dysorthographique, elle est une inspiration pour bien des femmes. Elle a récemment, avec d’autres femmes issues de l’univers politique, formé le groupe Élues pour la Modernisation de la Gouvernance Municipale (ÉMGM).
Les inégalités ont toujours été pour moi une source de combat. Mon intérêt pour la politique s’est accentué lors de ma présentation, en séance du conseil, pour soumettre un dossier sur les chats errants, afin que la ville s’engage à investir dans un programme de stérilisation. Mon dossier était appuyé par diverses personnes, vétérinaires, commerçants, animaliers et autres. Une équipe politique d’opposition me remarqua et de là, commença mon cheminement en politique active par mon élection. Dans mon premier mandat au pouvoir, tout n’a pas été rose dans mon équipe. Je me suis vite aperçue que le pouvoir se concentrait dans les mains d’un certain Boys Club à l’intérieur du groupe et que ma présence n'était souvent que parure pour eux. Cette situation m’a foncièrement choquée et de là, ma croisade a débuté contre l’inégalité.
J'en ai plusieurs, mais deux principalement que je vais vraiment garder dans mon cœur. Un montage des textes et photos de femmes et d’hommes connus, dont beaucoup du monde politique. Je leur avais demandé de m'écrire un texte de leurs mains avec une photo pour la journée de la femme du 8 mars. J’ai reçu des textes de toute beauté, remplis d'espoir pour nous toutes, car là était le but. Ce même 8 mars, alors que j'ai quitté mon parti politique pour devenir indépendante pour retrouver mon droit de parole et toute ma dignité. J’ai retrouvé en moi toute la confiance qui me caractérisait et ce, avec l'aide de certains de mes collègues masculins.
Après avoir vécu des situations difficiles, nous nous sommes regroupées, des différents coins du Québec, en suivant les réseaux sociaux et les articles de journaux qui faisaient état des nombreuses difficultés que les élues vivaient.
Moi et mes consœurs politiciennes, conseillères et mairesse, voulions par la suite toucher et rassembler le plus possible de gens pour créer un mouvement sur la condition difficile et souvent dysfonctionnelle des séances du conseil, de l'intimidation, de l‘harcèlement psychologique, des menaces. Un mouvement pour se faire entendre par le gouvernement, mais surtout pour dire à ces femmes et hommes qu'ils ne sont plus seuls. Le mémoire avec nos recommandations sont le résultat des expériences de plusieurs femmes en politique et nous voulons, par la plateforme du projet de la loi 49, donner une vision plus adéquate et réelle des problèmes que vivent les élues qui sont là pour servir les citoyens. Problèmes qui entravent le bon fonctionnement pour une gestion saine et transparente.
Que nous avons notre place avec nos idées et que nous pouvons faire la différence pour le bien commun. Que même si elles ont des lacunes dans leurs cheminements, de se concentrer sur leurs forces car en travaillant en équipe, leurs faiblesses sont compensées par les autres, d’où l’intérêt de bien s'entourer. Un exemple pour moi, je suis dyslexique orthographique, j’ai eu l’appui de mes collègues masculins qui m’ont bien fait comprendre que mes grandes forces étaient ailleurs et de me faire confiance. Si elles ont la force de défendre leurs valeurs, elles sont déjà sur le bon chemin.
J'en ai eu plusieurs, mais un qui m’a vraiment perturbée, est la lettre officielle du Directeur général de ma ville, en copie conforme au Maire, dans laquelle il fait référence à certaines situations inacceptables et que j’aurais ainsi contrevenue à mes obligations déontologiques, civiles, à mon code d'éthique d’élue et que mes paroles auraient été trop loin dans les médias, d’avoir dénigré la ville et j'en passe. Il m'avise qu'il ne le tolérera plus. Cette dernière phrase, je l’ai reçue comme une menace pour me déstabiliser, puisque je questionnais certaines pratiques de l’administration qui, à mon avis, étaient antidémocratiques et non transparentes. Au début, j'ai été passablement perturbée et déstabilisée, ne comprenant pas pourquoi il m’avait écrit une telle lettre d’insinuation à mon endroit, sans rencontre ou discussion au préalable. Cependant, je me suis vite ressaisie, sachant que tout était erroné. J'ai remis mes recherches et preuves à mes avocats qui, en s’appuyant sur celles-ci, ont produit un avis juridique qui stipule que le DG a manqué a son devoir de réserve, en tant que Directeur général de la ville et à son code d'éthique des DG, et que sa lettre pourrait même constituer une tentative de me museler. À ce jour, je n'ai pas eu d’excuses ou rétractations de la part du DG, ni du Maire par ailleurs, mais la cordialité est revenue entre moi et le DG. Je sais que plusieurs d’entre nous vivons ce genre d'intimidation et cela doit cesser. Il faut savoir relever la tête, rétablir les faits et se faire confiance.
Ma première est vraiment de vous renseigner sur l’orientation du parti auquel vous voulez vous joindre, mais surtout sur les individus qui le compose, car tous n’ont pas les mêmes raisons et aptitudes. D'avoir un réseau déjà bien établi et de ne pas hésiter à acquérir des connaissances et informations supplémentaires à l'extérieur, car tout passe par là Plus vous aurez de cordes à votre arc, plus vos dossiers seront étoffés, car le secret est LE SAVOIR. Pour terminer, personne n’est parfait en tout, ne jamais craindre de dire qu’on s’est trompée, car c'est dans la transparence de nos actes que nous grandissons et atteignons le respect.
Il n'y a pas de bon mode d'emploi, mais une chose est sûre, vous devez avoir auprès de vous une personne aimante qui vous supporte et vous encourage, car en tant que femme, la tâche est plus ardue et les coups arrivent plus vite. Le support de votre entourage familial est impératif, car vous allez chambouler également leurs habitudes, en conciliant doublement toutes les tâches auxquelles nous devons faire face au travail comme à la maison.
Je crois qu’elles démontrent plus d'empathie. Elles cherchent plus à comprendre les problématiques, avant d’envisager des solutions et prendre une décision. Ce qui est parfait avec les hommes, c’est qu’ils soumettent des solutions multiples. Pour les femmes, leurs connaissances familiales, qui évoluent, les mettent souvent devant des situations de négociation et d’argumentation, ce qui leurs donnent un avantage. La performance, qu'elles se demandent, n'est pas la même que pour les hommes. Celle-ci les contraint souvent dans des situations plus difficile en terme de temps, de perfection et de prise de décision. Personnellement, je dis Merci à ces hommes qui nous soutiennent et qui nous encouragent à prendre la place, sans limitation par le mot « notre ».
Gracieuseté de Madame Nathalie Lasalle
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour publication immédiate, 28 septembre 2020
Formation du groupe ÉMGM
(Élues pour la Modernisation de la Gouvernance Municipale)
Nous sommes un groupe formé d’élues et d’ex-élues, conseillères et mairesses, provenant de différents coins de la province qui vivons ou avons vécu à différents niveaux de l’incivilité, de l’intimidation, du harcèlement, de la diffamation et différentes situations qui portent à croire que des pratiques dépassées se sont bien installées au sein des Conseils municipaux du Québec.
Parce que nous croyons toujours en une gouvernance démocratique et au plein épanouissement de nos communautés, nous avons choisi de prendre action sachant que plusieurs autres femmes vivant des situations similaires pourront se joindre à notre groupe.
Notre réflexion commune a mené à l’élaboration d’un mémoire qui a déjà été acheminé à la Commission parlementaire sur l’aménagement qui a pour mandat d’étudier le projet de loi 49 et de réviser les règles d’éthique et la déontologie des élus. Une partie de notre mémoire inclut des recommandations.
Dans un premier temps, nous espérons pouvoir présenter nos arguments en personne à la commission parlementaire à Québec.
Nous avons aussi créé une page Facebook pour rejoindre le plus grand nombre d’élues-s qui vivent, ont vécu des situations difficiles au sein de leur conseil ou des sympathisants du grand public qui sont solidaires de notre désir de changements sur la scène municipale.
https://www.facebook.com/groups/gemgm
Nous croyons qu’il en va de l’intérêt de toute la population que le gouvernement légifère afin:
de créer un environnement plus équitable, respectueux, transparent et démocratique pour les femmes en politique municipale;
de moderniser les structures législatives et la gouvernance du monde municipal qui prennent en compte la réalité vécue par les femmes;
de donner un soutien axé sur la formation, la prévention (lois) et la médiation en cas de crise.
Un meilleur encadrement du monde municipal permettrait non seulement aux femmes en place de continuer à contribuer au développement de la société québécoise mais aussi d’impliquer plus de femmes dans le monde municipal.
Sylvie Fortin-Graham, ex-mairesse de Saint-Agapit
Lise Sauriol, mairesse de Saint-Jacques-le-Mineur
Renée Rouleau, ex-mairesse de Saint-Georges de Clarenceville
Pierrette Messier-Peet, conseillère Canton de Bedford
Barbara Potvin, conseillère du Canton de Bedford
Louisette Langlois, mairesse de Chandler
Geneviève Bourdon, ex-conseillère de Sainte-Clothilde
Nathalie Lasalle, conseillère de Saint-Jérôme
Groupe ÉMGM
Pour tout renseignement supplémentaire, communiquez avec
Nathalie Lasalle
mygale8@sympatico.ca
450-431-2424 ou texto cel : 450-712-3037
Manu-Eva Schalk est une candidate de NUEVA 2019. Avec toute sa passion et son implication, elle a bien voulu nous parler de son entreprise dans les MEDTECH.
HEALTHYA est un logiciel qui veut connecter le patient à son écosystème de soin. Concrètement, nous voulons aider les personnes à reprendre le contrôle de leurs données médicales personnelles, et fédérer les praticiens des diverses approches de la santé. Au coeur de notre mission, nous voulons amener plus d'humanité et de personnalisation dans les soins, offrant un outil qui donne une place aux patients, qui permette d'intégrer des données tant quantitatives que qualitatives. Cela, pour faire la place à la santé mental, au bien-être émotionnel, social, environnemental de l'individu. Pour un diagnostique complet dans la prise en charge médical.
HEALTHYA est avant tout née d'une passion pour tout ce qui touche l'humain et son évolution. Ce projet est à la croisée de mon parcours et il est arrivé comme une évidence. Pour moi, l'entrepreneuriat est une manière d'exprimer une idée, de créer des solutions, comme la pratique d'un art ou l'aboutissement d'une thèse! Un vrai bonheur! Il ne faut jamais oublié de s'amuser dans ce que l'on fait! - Manu-Eva Schalk
1. En développant Healthya, vous voulez résoudre quelles problématiques dans le domaine de la santé?
Réconcilier les médecines alternatives et complémentaires avec la médecine conventionnelle autour du patient.
Les citoyens sont par la loi les propriétaires du contenu de leur dossier médical. Cependant de nos jours, il leur est difficile d’y avoir un accès hors du cadre de la relation médecin-patient.
De plus en plus de citoyens canadiens (70%), selon l’OMS, ont fait appels au moins 1 fois dans leur vie à des médecines alternatives et complémentaires pour appuyer leur traitement biomédical. Ces personnes sont majoritairement atteintes de douleurs chroniques ou de maladies chroniques (dont les cancers).
Cependant, ces citoyens- qui finalement tentent tout simplement de trouver des réponses là où la médecine conventionnelle n’a pas toutes les solutions-vont se heurter à plusieurs murs et cela à plusieurs niveaux.
Certains médecins de famille auront tendance à dénigrer voire critiquer ouvertement leurs patients d’être aller voir un autre spécialiste, encore plus si cela concerne une médecine non-conventionnelle.
Or, comme l’ont fait nos voisins en Ontario et en Colombi-Britannique, pour n’en citer que quelques-uns, abaisser les obstacles de la collaboration permettra d’ouvrir des formations dans le supérieur pour avoir des praticiens formés. Sans cela, nous fermons les yeux sur les besoins de la population et laissons une porte béante ouverte au charlatanisme, qui ne permet d’offrir une diversité de soins, adapté à chacun.
Alors, certes en cette crise sanitaire mondiale, nous tenons à préciser que nous n’accusons pas les soins de premières lignes, que cela soit claire. Nous dénonçons un écosystème entier du milieu médical, qui fonctionne sur le curatif, au lieu d'adopter une approche préventive et inclusive.
Les premiers à en pâtir sont les citoyens, qui tentent de trouver des solutions à leur problèmes.
En effet, 71% des québécois sont favorables à la mise sur pied de projets en approche intégrée en santé faisant une place tant aux soins proposés par la médecine officielle qu'à ceux en médecines alternatives. Selon une étude menée en 2017 par la firme Léger.
Sous cet éclairage, nous avons compris qu’il y avait un gap entre le citoyen et les divers praticiens de son écosystème de soin.
D’un acupuncteur à un dentiste, d’un chirurgien, à un ostéopathe, les informations ne circulent pas , se perdent, ou s’ignorent.
Nous avons décidé de pallier à cela, en créant un dossier qui réponde aux besoins des citoyens et qui aident les praticiens qui sont prêts à collaborer. Tout en naviguant dans le champs d’épines de la non-reconnaissance de certaines approches de la santé.
2. Pouvez-vous m'expliquer ce qu'est un DME ( dossier médical électronique) et quels en sont les avantages?
Un dossier médical électronique contient les informations personnelles médicales d’un individu, tenu par un médecin, ou un professionnel de la santé, ce document rassemble l’historique médical de l'individu.
Par la loi au Québec, le patient est l’unique propriétaire du contenu de son dossier médical, le praticien est le propriétaire du contenant. Donc typiquement, dans un cas de dossier médical au format papier, le citoyen est propriétaire de ce qui est écrit sur le papier, mais le praticien est le propriétaire du document papier...
La version électronique permet au citoyen d’avoir un accès plus facile à ses informations et de les partager à ses praticiens.
Alors, en ce moment, il qui existe majoritairement sur le marché, des dossiers médicaux électroniques gouvernementaux, dédiés principalement à la communauté de médecins.
Mais de plus en plus d’entreprises se lancent dans la gestion de dossier patient, pour des cliniques privées. On commence même à voir apparaître des dossiers médicaux bilatéraux, comme Healthya, qui s’adressent autant au citoyen qu’au praticien (les deux peuvent y ajouter de l’information et se l’échanger). Au Québec nous sommes les seuls à proposer une interface de ce type, en plus de s'adresser à un ensemble de professionnels et de spécialités et de réunir médecine intégrative et conventionnelle.
Les avantages du dossier médical en ligne, comme nous le voyons chez Healthya, sont très clairs: aider les citoyens à reprendre le contrôle sur leurs données personnelles; aider les praticiens à mieux collaborer, en passant par le citoyen comme gestionnaire de l’interface du dossier.
Cela permettra aux citoyens d’être libérés des carcans conservateurs et des guerres de clochers, ils pourront plus facilement obtenir des soins adaptés à leurs besoins, personnalisés et être au coeur de leur écosystème de soin.
3. Comment fonctionne votre application (côté patient et côté médecin) et à quels professionnels de la santé s'adresse-elle?
Healthya s’adresse à des praticiens, ce terme générique englobe les médecins, les professionnels de la santé et les thérapeutes. Nous embrassons autant la médecine conventionnelle (le biomédical) que la médecine intégrative (qui fait place aux médecines alternatives et complémentaires).
Healthya est un dossier bilatéral comme énoncé plus haut. C’est à dire que le citoyen et le praticien ont chacun un espace Healthya dédié. Ils sont tous les deux des acteurs actifs de la gestion du dossier Healthya.
Concrètement, une fois qu’un utilisateur de type praticien ou citoyen à fait vérifié son profil auprès du système, et bien les personnes peuvent s’ajouter par un système d’invitations fermées et nominées.
Lorsqu’un praticien et un citoyen se sont ajoutés, ils peuvent collaborer et se partager du contenu. Le dossier médical devient collaboratif. Le citoyen est au coeur du système, il peut donc continuer d’ajouter ses praticiens à son dossier pour qu’ils puissent y ajouter de l'information.
Il est non seulement le propriétaire, mais aussi le gérant de la collaboration de son dossier médical.
4. Votre technologie
Nous avons créé une base de données intelligente, crée pour implémenter progressivement de l’intelligence artificielle. Tout cela en étroite collaboration avec des professionnels de la santé.
En revanche dans un futur proche, dès que notre technologie aura suffisamment de données, nous visons que l’IA offre de nouvelles possibilités de traitement de l’information, pour pousser le potentiel de Healthya comme assistant des praticiens et des citoyens.
5. Pouvez-vous me clarifier les responsabilités des propriétaires des dossiers (médecins)
Les citoyens sont les propriétaires de leur dossiers médicaux.
Cependant, nous avons établi 3 statuts dans Healthya qui accordent des droits et des responsabilités propres à chaque type d’utilisateur et ce en harmonie avec la législation et les règles déontologiques au Québec.
On a donc les propriétaires des dossiers médicaux, qui ont comme responsabilité, de décider avec qui sont partagés leur dossiers.
Les auteurs qui sont les seuls à pouvoir annoter, modifier, une information qu’ils ont créé. Et enfin les collaborateurs qui sont spectateurs passifs.
Cela peut paraître compliqué de prime à abord, mais tout s’éclaire en général avec un exemple simple. On a un praticien qui est l’auteur d’une fiche qui concerne un patient. Ce patient est le propriétaire de cette fiche et il peut la partager à sa guise avec d’autres praticiens, les collaborateurs. Ainsi, les rôles et responsabilités de chacun sont très claires et sécuritaires pour tous.
6. Qu'avez-vous mis en place pour protéger et sécuriser les données?
Les données sont toutes encryptées, hachées. Ce qui veut dire évidemment dire que nous ne voyons rien, et heureusement!
Nous utilisons un serveur reconnu mondialement pour la sécurité. La sécurité d’un système informatique est une logique systémique, d’ensemble, qui importe dès les premiers pas de sa construction.
Enfin, nous exigeons de vérifier le profil de chaque utilisateur Healthya avant de lui permettre d’être actif dans son espace. Nous sommes particulièrement vigilants du côté des praticiens.
Ainsi, ils faut être au moins membre d’une association professionnelle ou d’un ordre reconnu au Québec ou au Canada pour se créer un compte.
7. Quelles sont les options à mettre en place pour les patients qui n'ont pas accès facilement à une tablette, cellulaire ou ordinateur afin de consulter leur dossier?
Dans Healthya, l’on peut télécharger une fiche médicale en PDF et l’imprimer en 3 clics, si l’on en est l’auteur ou le propriétaire. C’est un premier pas vers cette problématique.
8. Devant la crise mondiale que nous vivons, en quoi votre technologie aide au pendant et au après?
Healthya est un outil de support à la télémédecine. C’est aussi une plateforme de collaboration entre praticiens, qui devient littéralement une clinique virtuelle, centrée autour des besoins du citoyen.
Enfin, le fait que le citoyen puisse mettre à jour les évolutions de sa santé, lui permet de partager ses symptômes en quelques instants à ses praticiens.
Cela créer des liens plus directs et réactifs, il pourrait potentiellement obtenir de l’aide en ligne ou agir à titre préventif pour éviter de saturer les soins en premières lignes. Tout cela, en étant en contact avec son praticien, à distance.
Leur site internet: www.healthya.me
Leur page facebook: https://www.facebook.com/healthya.me/
‘Comment nourris-tu ton rêve au quotidien?’
‘Qu’as-tu fais aujourd’hui pour avancer ton projet?’
‘Quelles mesures as-tu mise en place pour y consacrer du temps?’
‘Quel est ton système de priorités?’
Tant de questions, de phrases clefs qui nous sont bombardées. Ça semble tellement simple venant de notre mère, de notre meilleure amie, de notre mentore. Mais au fond, ça doit venir de nous. Nous seule pouvons transformer notre idée de génie en projet, faire de ce souhait un rêve devenu réalité!
Étant plutôt optimiste de nature, je m’efforce de voir le beau, de me concentrer sur les leçons et le positif de chaque défi, situation. Parfois ça prend plus de temps, mais avec le recul il y a souvent, pour ne pas dire toujours, un apprentissage, une opportunité. C’est ce même processus de réflexion qui me permet d’apprécier cette pause forcée, ce ralentissement imposé. Avec ce cadeau du temps, viennent les moments de silence d’où naissent inspirations, idées et projets. Je suis certaine que plusieurs éclairs de génie vous sont venues au cours des dernières semaines. Un nouveau podcast, blog, page Insta, un recueil de poème, un channel Youtube, un compilé de recettes, des vidéos conseils, redessiner votre platebande en attendant l’été. Peu importe vos éclairs de génie, ce qui compte c’est ce que vous en avez fait!
Qu’en avez-vous fait de ces idées?
Ce mois-ci je célèbre la première année de ma consultance, Blooming Eloquence. Un éclair de génie qui m’est venue en février 2019 alors que j’étais dans un trajet d’autobus interminable, au milieu du désert d’arabie quelque part entre Dubaï et Oman, en plein processus de renouvellement de visa. Je ne savais pas à quoi ressembleraient tous les détails, ni quoi et comment faire pour le concrétiser. Certes que mon concept et offre ont beaucoup changés et continuent d’évoluer, mais le beau là dedans, c’est que c’est une succession de petites actions qui m’ont permises de définir et rafiner mon concept et une série de petites étapes qui m’ont menées ici aujourd’hui. Rien de grandiose, sinon une volonté d’avancer, une grande détermination à la réussite et une foi en mes capacités. De petites actions quotidiennes qui me permettent d’être en mouvement et d’avancer. Au fil des mois, j’ai développé mon réseau, bâti des liens, ouvert des portes et brisés des préconceptions, bravé mes peurs. Je suis devenue associée contribuant à encourager l’humanité au sein des pratiques d’affaires et consultante en éducation pour des boîtes internationales que je respecte pour leur mission et l’impact positif qu’elles ont sur leurs clients. J’ai l’immense privilège d’avoir été nommée collaboratrice pour Femmes Alpha, me permettant d’exercer ma plume et d’encourager, à ma façon, d’autres à suivre leur aspirations. C’est un travail continue, mais il se fait une étape à la fois, pas à pas. Pour célébrer mon premier anniversaire d’entrepreneure, j’ai retravaillé mon message, revisité mon image de marque, repensé mon ‘pitch’, réécrit mes présentations et soumissions. Rien n’est terminé, tout continue d’évoluer. De ce travail de brainstorm intense est sorti une petite soeur de mon grand projet de consultance: BE philocalistic, une plateforme de tutorat en ligne accessible 24h pour étudiants de partout dans le monde qui souhaitent perfectionner leur français. Trouvez-là sur Instagram: bephilocalistic.
Être entrepreneure c’est allier savoir-faire (enseigner, langue française, parler devant des salles pleines, vulgariser des idées) et passion (motiver, encourager l’épanouissement, partager) dans une profession qui nous permet de nous élever au quotidien, sans avoir l’impression de travailler, mais plutôt de contribuer à quelque chose de plus grand. Bien que je n’ai jamais particulièrement rêvée d’être ma propre boss, je me suis toujours visualisée en train de donner des conférences devant des auditoires pleins, partageant un message inspirant et motivant. Manque juste mon tailleur Chanel! Ha! Mes idées de génie je les canalise en programmes de formations et je m’en sers pour outiller mes clients. Que faites-vous avec les vôtres? Pas besoin de devenir entrepreneure pour les concrétiser tsé!
Le but ici n’étant pas de me vanter, mais plutôt de vous inviter à l’action. Quelle est cette idée qui germe depuis trop longtemps et qui a besoin d’être plantée, nourrie?
‘Un rêve sans plan n’est qu’un souhait’ - Saint Exupéry
Une amie, ma plus vieille amie en fait, m’a envoyé récemment un post Instagram qui m’a profondément touché et fait réfléchir. En traduction libre la pensée disait ‘Sois fière des sentiers au travers desquels tu marches aujourd’hui puisqu’il n’y a pas si longtemps, c’étaient des portes que tu rêvais d’ouvrir’. Cette citation m’a touchée parce qu’il y a un an, tout était gros, intimidant. Mes émotions étaient vives et intenses, je vivais chaque étape comme une grande célébration. Aujourd’hui, le nouveau est tout aussi excitant, mais il me parait plus normal. Et les célébrations continuent, mais elles me sont plus simples et naturelles puisqu’elles marquent l’évolution de mon travail, le fruit de mes efforts.
Croire en soi + mettre les efforts + petites actions = un succès mérité
5 étapes pour transformer votre idée en projet
Visualises
Tableau blanc avec diagrammes, chiffres, couleurs ou découpures et collage. Peu importe le format, l’important c’est de mettre sur papier ces éclairs de génie.
L'exercice d’écriture libre en est un qui fonctionne super bien pour moi. Après une pratique de méditation je m’assoies avec mon journal et j’écris librement, sans jugement ni organisation, ce qui me passe par la tête. Y revenir après quelques temps permet d’évaluer l’importance de ces idées.
Décortiques
Une fois les idées écrites ou dessinées, on les peaufinent, les catégorisent, les changent, les améliorent ou on les mets de côté.
Priorises
On fait une liste de priorité, de la plus animante à la la moins invitante. Celle-là on la laisse tomber. 1 idée suffit.
Une fois cette idée prioritaire choisie, on la définit avec le plus de détails possible. À quoi elle ressemble? Quel est son objectif? Quel est notre motivateur? Dans un monde idéal, sans limite, elle contribue quoi? Qu’est-ce qu’elle m’apporte?
Ligne du temps proactive et réaliste
Notre idée gagnante doit avoir une définition claire de son objectif ultime. La technique SMARTER permet d’élaborer concrètement.
Il est essentiel d’avoir une vision claire de notre objectif, afin de l’inscrire dans le temps et de travailler à l’envers, à partir de cette date à aujourd’hui, pour se garder proactives et motivées.
Premier pas en continu
Un pas est une action simple et concrète. Rien qu’une. Un courriel, une publication, une lecture, un appel. Des fois c’est aussi d’écrire dans son journal, de méditer ou de se faire un tasse de thé.
L’important c’est d’avancer.
Allez, bonne création!
Partagez vos idées de génie avec moi ici:
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Le Covid-19 impacte sur nos vies. Pour plusieurs, une nouvelle réalité est venue frapper de plein fouet: travailler de la maison et s’occuper de ses enfants en même temps. Pour ceux et celles qui n’avaient jamais testé encore, l’équilibre est bien difficile à maintenir.
Les possibilités de divertir vos enfants devant un écran est une solution. Youtube, Netflix, Roblox ou tout autre application divertissante ne remplace pas les interactions humaines et malheureusement, vos enfants restent passifs pendant de longues heures. Après quelques jours à fonctionner ainsi, vous souhaiteriez que vos enfants puissent être actif devant l’écran. C’est maintenant possible avec le gardiennage virtuel, le nouveau service de SOSgarde.ca conçu pour les parents qui ont besoin d’un coup de main quand les enfants ne sont pas à l’école? Que vous fassiez du télétravail ou soyez pris sans gardienne lors d’une journée pédagogique ou durant l’été, ce tout nouveau service novateur vous permet de vaquer à vos occupations professionnelles sans devoir constamment surveiller vos enfants qui peuvent ajouter une source de stress à votre quotidien déjà surchargé.
Le gardiennage virtuel est un nouveau service en ligne tout à fait novateur, qui offre des sessions interactives individuelles ou en groupe encadrées par des éducatrices et des gardiennes d’expérience dans le but d’occuper vos enfants à la maison. Les sessions d’une durée de 40 minutes sont offertes en direct et présentent plusieurs thèmes captivants.
Confinement à la maison, retour à l’école et à la garderie bouleversé, parents en télétravail ou n’ayant pas de gardienne, enfants qui s’ennuient à la maison. Nous vivons tous une nouvelle réalité et c’est pour cette raison que nous avons créé un nouveau service adapté à celle-ci. Nous voulons aider les parents à obtenir une meilleure productivité au travail, à accomplir les tâches ménagères sans stress ou qui ont tout simplement besoin d’un peu de temps à eux dans la journée pour respirer et relaxer.
Le service de gardiennage virtuel est destiné aux parents d’enfants d’âge préscolaire (garderie) et début primaire, c’est-à-dire de 4 à 8 ans.
Nous offrons une programmation structurée et très diversifiée, divisée en plusieurs sessions thématiques (entre autres, des activités de bricolage, un méli-mélo d’ateliers, une chasse au trésor) qui suivent un processus bien établi. Nos éducatrices et gardiennes d’expérience savent capter l’attention des petits, interagir avec eux, leur apprendre de nouvelles notions, et surtout s’adapter à leur personnalité et à leurs besoins individuels.
La programmation est divisée en plusieurs thématiques adaptées pour les tout-petits. Nos gardiennes virtuelles offrent des activités créatives comme le bricolage et le dessin, des ateliers qui stimulent leur imaginaire à l’heure du conte ou qui leur permettent de jaser avec des amis, des activités physiques et stimulantes comme une chasse au trésor ou plus tranquilles comme le yoga et la méditation ou alors un méli-mélo d’ateliers où tout peut arriver… allant notamment des exercices sportifs créatifs aux jeux de mime ou d’observation.
Nous sélectionnons soigneusement des gardiennes et des éducatrices en CPE, hautement qualifiées et comptant des années d'expérience, qui savent interagir avec les enfants, capter leur attention et gérer différentes situations, même à travers un écran!
SOSgarde.ca est un trait d’union entre les familles et l’aide à domicile. Depuis plus de 10 ans, SOSgarde.ca offre un service efficace, rapide et abordable via un portail qui compte plus de 60 000 gardiennes pour enfants et éducatrices, aidantes pour personnes âgées ou besoins spéciaux, gardiennes d'animaux et aide-ménagères partout au Québec.
Tout d’abord, une certaine préparation technique est nécessaire avant chaque session. Par exemple, il faut s’assurer que tout l’équipement matériel et logiciel fonctionne bien (système d’appel vidéo Zoom, connexion Internet, ordinateur, caméra, système audio, etc.).
Certaines sessions nécessiteront du matériel qui sera clairement indiqué dans les descriptions. Pour un meilleur déroulement, il est préférable que tout le matériel se trouve à proximité de l'enfant avant le commencement de la session.
L’environnement doit être favorable à l’écoute et à l’apprentissage des enfants. Le cas contraire, il sera beaucoup plus difficile pour la gardienne virtuelle d’interagir avec ceux-ci et de stimuler leur intelligence et leur curiosité. L’idéal est aussi d’installer les petits dans une pièce calme pour éviter les distractions.
Pour en connaître plus sur SOS Garde et leur service de gardiennage virtuel: https://gardiennagevirtuel.sosgarde.ca/
Crédit photo: Sébastien Roy
Elisabeth Picard est une artiste canadienne, qui vit et travaille à Montréal, au Québec.
Pour avancer, ‘’il faut le faire’’, essayer, même si on doute. Cela fait partie du cheminement.
Je me suis très jeune intéressée au dessin et au bricolage, encouragée et soutenue par mes parents. En tant qu’enfant dyslexique, ces activités m’apportaient beaucoup de plaisir et elles m’aidaient dans mes apprentissages et dans mon ouverture au monde. Adolescente j’ai exploré l’artisanat et j’ai suivi des cours de peinture. Ces expériences ont motivé mon choix de m’inscrire dans le programme des arts au Cégep où je me suis distinguée par mon ingéniosité et mon très grand engagement. J’ai compris à cette époque qu’être bon n’était pas suffisant, mais qu’il fallait se distinguer et aller au-delà de ce qu’on nous demandait ou de ce qu’on nous enseignait. J’ai effectué par la suite mes études au Baccalauréat à l’École des Arts visuels et médiatiques de l’UQAM (2000-2004). J’étais principalement intéressée par la sculpture, la matière et les diverses techniques (bois, métal et plastique). Une fois diplômée, j’ai travaillé dans le milieu des arts pour mieux le comprendre. Je fus d’abord assistante à la programmation à Circa Art Actuel à Montréal puis, j’ai commencé à exposer mes propres œuvres dans différents endroits au Québec. Parallèlement, j’occupais des postes de techniciennes pour artistes. Ces expériences de travail m’ont beaucoup appris et j’ai énormément apprécié le fait de pouvoir mettre mes compétences aux services d’autres artistes ayant une pratique en art public dont le travail m’inspirait. Après ces premières expériences professionnelles, j’ai pris la décision de retourner aux études en m’inscrivant dans une Maîtrise en Fibre à l’Université Concordia (2008-2011). Ce retour à l’université m’a permis de développer un nouveau réseau et de relancer ma carrière d’artiste.
Ma résidence au parc national du Gros-Morne à Terre-Neuve en 2018 fut exceptionnelle. La relation entre le paysage, le climat changeant, la flore et la géologie environnante est riche et surprenante.
Il y a aussi eu l’exposition collective à laquelle j’ai participé au Grand Palais de Paris en 2019, dont l’architecture extraordinaire à héberger de nombreuses expositions internationales depuis sa construction en 1897.
Pendant ma maitrise à Concordia, j’ai découvert des artistes qui travaillaient avec l’art numérique au niveau de la programmation et du mouvement dans le contexte de l’art textile. Cet univers raffiné et sophistiqué crée par des artistes plus proches du milieu de la fibre, du textile, de la mode et du design (Ying Gao, Barbara Layne, Joanna Berzowska) ou de l’architecture ou de la science me touchait beaucoup. Sensibilisée par les possibilités de l’art numérique, j’ai commencé à compléter ma formation et mes savoirs dans le domaine de la fibre. J’ai tout d’abord commencé par faire des recherches sur l’intégration de la lumière dans mes œuvres ou dans leur système de présentation. Par la suite, je me suis intéressée à la programmation pour composer avec la lumière et le rythme et, finalement, aujourd’hui je commence à explorer le mouvement mécanique. En parallèle, j’ai souhaité ouvrir ma carrière à la réalisation d’œuvres d’art publiques. Pour ce faire, j’ai développé des œuvres dont la réalisation se faisait entre autres par le dessin vectoriel pour la découpe au laser. J’ai aussi fait l’acquisition d’une imprimante 3D qui m’a permis de réaliser des maquettes d’œuvres et certaines œuvres.
Je travaille en ce moment sur des concours d’œuvres publiques et sur une première exposition solo à la Galerie ELLEPHANT qui me représente à Montréal.
Je pense qu’on associe trop rapidement le numérique au virtuel, mais il englobe aussi des œuvres physiques. Je perçois l’art numérique comme un médium très large qui regroupe la vidéo, le dessin à l’ordinateur et la programmation dans la réalisation d’œuvre sous forme d’images en mouvement ou d’œuvre exploitant l’éclairage et le mouvement physique.
Ma recherche s’inspire des structures architecturales engendrées par les phénomènes de croissance et de transformation de la nature. Prenant exemple sur le biomorphisme et les nouvelles technologies utilisées dans les domaines du design, de l’architectonique et de l’ingénierie, je crée des sculptures et des installations aux compositions complexes. Je traduis les éléments de la nature et du paysage en des jeux d’assemblages de matières et d’éclairages.
J’exploite entre autres le potentiel formel et expressif d’attaches à tête d’équerre (Ty-Rap), la découpe au laser et l’impression 3D afin de créer de nouveaux modes d’assemblage ainsi que des motifs et textures. La teinture, l’assemblage et la répétition de ces pièces m’ont permis de développer des sculptures dont les textures inattendues peuvent évoquer le monde végétal, minéral, animal ainsi que le paysage. J’aime faire perdre les repères physiques aux spectateurs afin de combler le besoin de se transposer dans un autre univers et de susciter la contemplation.
Beaucoup de personnalités issues du monde de la science et des arts sont pour moi des modèles et une grande source d’inspiration : les biologistes D’Arcy Thompson et Peter S. Stevens, le philosophe et zoologiste Ernst Haeckel, le photographe Karl Blossfeldt, les architectes Buckminster Fuller, Phillip Besseley et Zaha Hadid, le studio de design Ball-Nogues, la designer de mode Iris Van Herpen ou encore l’artiste Olafur Elliasson. Les courants artistiques, les tendances et phénomènes qui nourrissent mon travail sont : le post-minimalisme, certaines techniques de construction issues des métiers d’art, la science-fiction, la bio luminescence, les bios structures, les fractales, les nouvelles matières et surfaces en relief créées par la fabrication digitale (découpe au laser, impression 3D).
La mode, l’architecture, le design, le milieu des arts visuels et des métiers d’art utilisant autant les techniques traditionnelles que les nouvelles technologies.
Mes conseils sont plus pour toute personne qui désire de lancer dans l’art en général :
Être entêtée, disciplinée et fidèle à soi-même. Oser prendre des risques. Se tenir au courant de ce qui se passe dans le domaine pour tenter d’innover et de se distinguer. Ne pas hésiter à aller chercher de la formation si on pense utiliser une nouvelle technique ou un nouveau logiciel. Savoir s’entourer de personnes avec qui on peut s’associer pour mener des travaux et combiner nos forces et nos savoirs. Bien connaitre le milieu de l’art et se renseigner sur les aides, bourses et subventions accordées aux artistes. Avoir confiance en soi et en ses projets et demander du soutien financier dès qu’on a un début d’idée solide à réaliser.
Il est important de rester connecter au réseau de notre ville, de notre pays en allant aux vernissages pour rencontrer d’autres artistes, mais aussi des commissaires ou des critiques, en fréquentant les festivals, en entretenant des liens solides d’amitié et d’entraide avec les autres artistes. Idéalement, il faut rester le plus possible à l’affût des nouvelles pour les artistes et appliquer à toutes les bourses, prix et candidatures pour résidence artistique qui nous correspondent. C’est aussi important d’aller à la rencontrer de personnes qu’on admire et, s’il y a une bonne connexion, leur proposer des collaborations. Il ne faut pas hésiter non plus à inviter les gens de son réseau à tous les événements auxquels on participe, ainsi qu’à son atelier. Il est finalement nécessaire de tenir à jour un site Internet afin de présenter son travail et de rester connecté à son public. Je pense que l’art numérique est, pour l’instant, plus fréquemment acquis par les grands musées, donc idéalement je conseille de travailler avec une galerie commerciale afin qu’elle nous représente auprès de ces derniers.
Faire rêver, piquer la curiosité, proposer une nouvelle vision du monde et surtout faire réfléchir.
J’aimerais réaliser des œuvres d’art publiques dans un lieu de plus grande visibilité à Montréal ou à Québec. J’aimerais que mon travail entre dans certaines grandes collections publiques.
J’aimerais aussi faire voyager plus mes œuvres en dehors du Québec, ou ma personne par l’entremise de résidences. Je suis notamment attirée par les pays ou la nature et la topographie est vraiment contrastée : l’Islande, la Norvège, le Japon et Hawaii sont des pays qui m’attirent et m’inspirent artistiquement.
ELLEPHANT, basée au coeur du quartier des spectacles à Montréal, est spécialisée dans la diffusion et la promotion d’oeuvres en arts numériques. La structure représente des artistes engagé.e.s dans une démarche faisant appel aux nouvelles technologies et initiant un rapport avec le public. https://ellephant.org
La femme qui représente la moitié du genre humain est au coeur des discours politiques et des initiatives sociales de notre temps. Trop longtemps, la force tranquille de l’humanité à été forcée de vivre dans l’ombre, d’endurer les pires atrocités et de se soumettre à la stupide dominance masculine. On est encore loin de l’équité et du respect universel, mais les moeurs changent, certaines mentalités avancent et le désir des jeunes générations pour une reconnaissance de la beauté de la femme dans son tout fait plaisir.
Dans cette humble chronique, j’ai envie de rendre hommage aux femmes de ma vie, celles qui m’ont tant appris, celles qui ne cessent de m’épater par leur personnalité, celles qui me poussent à devenir meilleure, celles qui encouragent et soutiennent, celles qui aiment et pardonnent.
En cette période, multiples anniversaires et événements me rappellent combien je suis privilégiée, bénie, d’avoir des femmes modèles aussi fortes, inspirantes, belles et aimantes dans ma vie. L’anniversaire de ma belle grand-maman d’amour, qui était une grande dame et qui m’a tant donnée au cours des années. Les souvenirs d’enfance et les odeurs, les rires et la complicité, les enseignements de bienséance et le bonheur des repas en famille, le partage et l’enseignement de l’amour inconditionnel par la douceur et les gestes tendres, l’importance de la sérénité, la beauté de trouver les plaisirs dans les choses simples… Ma grand-maman adoptive qui dans la maladie a continué d’être pétillante et ricaneuse. Elle qui par son amour et sa présence, nos petites folies partagées, m’a tant donné. Ses attentions personnalisées, son dynamisme, sa forte personnalité qui ne s’attardait pas aux règles ou dictions de la société mais qui suivait son coeur et faisait tout avec sincérité et générosité… Ma maman d’amour qui est la meilleure maman dont j’aie pu rêver. Elle qui par sa simplicité et sa sincérité aime, encourage, conseille, accepte. Elle qui démontre une force de caractère, une résilience et une volonté inspirante. Elle qui a contribué à faire de moi qui je suis et qui continue d’être essentielle à mon épanouissement, par son amour et sa présence… Ma belle marraine qui a toujours été un exemple de féminité. Elle qui donne si généreusement, qui encourage et aime si gentiment. Elle qui avec son coeur d’enfant continue de mettre de la magie et de la beauté dans le quotidien de ses gens…Ma petite soeur chérie, qui m’épate, m’émeut, me rend si fière. Elle qui avec son humanisme et son sens de la justice cherche le beau et le bon en toute chose, elle qui avec son sens de la répartie et sa vivacité d’esprit m’impressionne. Elle qui s’épanouit magnifiquement, qui est splendide. Elle qui aime et encourage, rationalise et donne, partage le vrai et suit ses convictions. Elle qui inspire le meilleur chez moi… Mes amies que j’aime, qui sont présentes dans la distance, qui acceptent et soutiennent. Elles qui chacune livrent des combats quotidiens bien à elles: la pression de la société et de la famille, les responsabilités de maman et d’amoureuse, les questionnements professionnels, les soucis financiers et l’incertitude des grandes décisions. Elles qui avancent, voyagent, tombent, se relèvent, aiment et recommencent. Elles qui trouvent temps et sourires pour partager des moments précieux à chacune de mes visites, elles qui me font chaud au coeur de par leurs réussites… Mes partenaires d’affaires, mentores qui conseillent et parlent franchement, encouragent et écoutent, connectent et épaulent, affrontent et célèbrent côte-à-côte.
Le monde célébrera la journée internationale de la femme sous le thème ‘Génération égalité’ et moi j’avais envie de célébrer ‘mes femmes’.
Dans un pays arabe aussi conservateur de les Émirats, il est facile de penser que la femme est malheureuse et soumise. C’est avec bonheur que je découvre les petits gestes et initiatives qui tentent de faire une place au soleil à celles qui sont si élégantes. Dans les édifices gouvernementaux et les transports publics, une section à l’avant est toujours réservée aux femmes et enfants. Les jeunes couples bravent les barrières de la société, se baladent main dans la main, affichant rires et complicité. La tenue traditionnelle, l’abaya noire, est l’évolution de pure pratiqualité au temps de la vie dans le désert, qui remonte à moins de 80 années derrières. N’ayant pas d’eau à boire, les femmes s’enroulaient dans de grands draps noirs pour protéger leurs robes colorées et leur volumineuse chevelure des intempéries, minimisant la nécessité des bains et lavage de vêtements. Le Oud, l’encens, l’odeur d’ici, était utilisé pour enfumer les vêtements et leurs redonner tonus et fraîcheur. C’est avec les années que ces traditions et coutumes sont devenues mode. Aujourd’hui, les abayas sont taillées dans les plus fins tissus, garnis de dentelles et de perles. L’industrie de la beauté saisit parfaitement le désir de féminité de ces femmes racées aux traits magnifiquement dessinés. Les grandes maisons de parfums européennes créent des lignes spécialement pour le monde arabe, pour souligner la beauté et l’unicité de ses femmes du désert, qui tranquillement cherchent à s’affirmer et briser les interdits.
Il est aussi essentiel de souligner celle qui sont encore victimes de préjugés, d’injustices et de limitations culturelles ou religieuses, celle qui n’ont pas de voix ou qui l’ont perdu. Mon esthéticienne pakistanaise avec qui je discutais cette semaine de l’amour me demandait quel âge est acceptable pour se marier, me disant qu’une fois qu’elle aura trouvé mari elle devra produire un enfant, par pression de la famille. Elle riait doucement en me disant que pour l’instant elle est heureuse et libre, qu’elle cherche simplement un homme au bon coeur, gentil et honnête en qui elle peut avoir confiance. C’est plus tard, au fil de la conversation lorsque je lui propose de lire pour occuper son temps dans le métro qu’elle m’avoue ne pas savoir lire. Ce sont dans des moments comme celui-ci que je réalise l’immense courage des femmes. Dans le cas de Saba, quitter sa famille pour venir s’installer dans un pays étranger dans lequel elle ne connaît pas la langue et ne peut lire, c’est une totale confiance en la fatalité de la vie. Ce sont les parcours de ces femmes, nounous, ménagères, caissières, chauffeures de taxis qui lorsque j’en ai l’occasion, me fascinent à écouter. Leur histoire me rend humble, éveillée, mais surtout, immensément reconnaissante.
La réalité des femmes à beaucoup évoluer au fil des décennies, au Québec on doit beaucoup à nos grands-mères et leurs grands-mères à elles qui ont brisé les normes imposées. En cette semaine de la journée internationale de la femme, ayons une pensée pour pour toutes celles qui encore aujourd'hui milite pour leur droit et leur place au soleil, gardant en tête de qu’en est-il du reste des ‘genres’ qui n’appartiennent à aucune catégorie et qui n’ont pas la chance d’avoir une journée en leur honneur.
Faisons de chaque jour une journée pour nous célébrer, célébrer l’humanité dans sa diversité!
Mélanie
Mélanie Lapointe
Mélanie est à la tête de Blooming Eloquence, une boîte de coaching et de formation professionnelle, avec un focus sur la reconnaissance des femmes et l’agilité interculturelle. Québécoise d’origine, Mélanie est globetrotteuse depuis l’âge de 16 ans, basée à Dubaï depuis 2015 elle offre ses services de consultante à l’échelle globale, sous forme virtuelle ou en personne.
Courriel: melanie@bloomingeloquence.com
LinkedIn: www.linkedin.com/in/mllemelanielapointe/
Site web: www.bloomingeloquence.com
Instagram: bloomingeloquence
Pour ceux et celles qui me suivent, tu sais que j’arrive d’une formation EXTRAORDINAIRE avec l’incroyable Tony Robbins en janvier dernier! Eh oui! Je me suis permis d’aller vivre son séminaire Business Mastery en Floride afin d’apprendre et d’être inspirée par les meilleurs! Nous étions environ 3000 entrepreneurs provenant de 55 pays dans la salle et parmi ceux-ci, plus de 80% généraient plus de 1 million de dollars par année avec leur entreprise! Oui je parle d’argent! Oui si ça te fait avoir des pensées dans ta tête comme « y’a pas juste l’argent qui est important dans la vie, moi je n’aurai jamais ce genre d’argent là dans mon compte, ce n’est pas pour moi, les gens qui vont full d’argent sont des crosseurs », je te confirme que tu as des croyances limitantes face à l’argent! By the way… lorsqu’on parle avec une personne, 95% de ce qu’elle nous dit parle d’elle! La concerne elle! Donc 95% de tes points de vue intéressants sur peu importe le sujet, parle de toi! Ce pour quoi je mets toujours autant d’importance à faire une mise à jour régulièrement de nos croyances!
Donc moi, petite québécoise francophone (t’inquiète j’le pense pas pour vrai, je l’sais que je suis une rockstar!), je me retrouve parmi tous ces entrepreneurs inspirants et je me sens complètement à ma place! Je baigne comme un poisson dans l’eau avec mon accent cassé! Tout le monde me demande mon avis, me désigne comme leader du groupe, me partage leurs problématiques, je tripe ma vie! J’apprends plein de stratégies ultras efficaces que je peux mettre facilement dans ma business, mais la plus value que j’ai été chercher ce sont clairement les connexions! Nous avions à créer une mini business en équipe de 6 à 8 personnes et dans mon équipe nous avions moi la Canadienne, un Lituanien, un Iranien, une Britannique, une Américaine et un Australien! Est-ce que je peux te dire que de la diversité, il y en avait! Et ce qui était le plus cool là-dedans, c’est que comme nous étions rassemblés par une même passion, soit celle d’investir en nous et au niveau de notre business, on se comprenait facilement! J’ai même rencontré une fille du Singapour qui avait fait 32h de transport pour venir passer ces 5 jours incroyables avec nous! Pis ça, c’est sans te parler de ma coloc qui était une pure inconnue jusqu’à mon arrivée et avec qui j’ai énormément partagé et eu des fous rires pas possibles!
Est-ce que tu imagines que j’ai tout fait ça en anglais en plus?! Dans un anglais fluide et assez avancé que je pouvais même faire transparaître ma personnalité, bien que ce n’était pas ma langue maternelle! Tout ça pour te dire que dans la vie, face à moi-même, j’exige l’excellence rien de moins! Pas dans le sens que si je n’atteins pas mes objectifs, je me juge et je m’autoflagelle. Dans le sens que je sais qui je suis, je sais ce que je vaux et je mets tout en place pour faire capitaliser mon plein potentiel!
Au Business Mastery, un des conférenciers, Jesse Itzler, nous partage que notre cerveau fonctionne toujours en fonction d’économiser les calories. Comme nous descendons de l’homme de cro magnon, et que la survie était le principal enjeu à ce moment-là, notre cerveau est fait de façon à toujours prendre la décision qui nous va nous coûter le moins cher en calories. C’pas surprenant que ça soit aussi difficile pour la majorité d’entre nous de se mettre à bouger et d’avoir une vie active au quotidien! Il nous dit également, que lorsque notre cerveau commence à nous dire qu’on en a assez fait, que c’est le temps de s’arrêter, eh bien nous sommes seulement à 40% de notre pleine capacité! Tu imagines? 40%!
Ce que j’ai réalisé avec ces infos, c’est que très tôt dans ma vie j’ai mis des stratégies en place afin de me déployer à 100%. Ça doit être pour ça qu’aux yeux de plusieurs je suis considérée comme une machine! Mais ce que j’ai réalisé aussi, c’est que j’exige 100% et même plus de moi-même, mais que je suis ok quand les autres autour de moi donnent moins, car je me dis qu’ils font quand même du mieux qu’ils peuvent avec qui ils sont.
Pendant que j’étais en Floride, un ami m’envoie un message (en me prenant un peu par les sentiments 😉) et en me disant : Marie, penses-tu que Tony Robbins exige moins que l’excellence de son entourage? Et c’est là que j’ai réalisé que je bloquais moi-même la possibilité aux gens de mon entourage de pouvoir m’offrir plus de 40%. Une superbe stratégie afin de maintenir ma « zone de confort inconfortable » d’être la seule à le faire et aussi d’être méga valorisé dans le fait de compenser pour les autres et/ou de tirer les autres vers le haut! Comment on fait ça bloquer les autres de performer? On est vague dans notre façon de déléguer, on ne donne pas assez de feed-back, etc. Alors oui, même quand les autres ne fournissent pas leur 100%, je me responsabilise! Je suis responsable dans le sens : « qu’est-ce que je fais d’assez intelligent pour attirer ce genre de qualité/comportement dans ma vie? ».
Alors toi? Est-ce que tu dirais que tu sors plus que 40% afin d’être dans ton extraordinarité? Exiges-tu l’excellence de toi-même et de ton entourage?
Si tu veux faire une tonne de prises de conscience, et qui dit prise de conscience, dit libération et méga changement dans ta vie, je te suggère fortement de lire mon livre T’es pas game sorti en septembre 2019 et qui est carrément du coaching de chevet! Disponible sur mon site web, il arrivera chez toi dédicacé! 😊
Et si tu veux vivre une expérience unique et intensive en ma présence, vas zieuter mes divers modules de formation en coaching PNL tous offerts à l’unité ou en programme certifiant, le prochain module en live : Trouvez et travaillez votre mission de vie + Cultivez votre créativité en continue les 11-12-13 mars 2020!
Au plaisir de te rencontrer, de discuter et de t’aider à devenir un mindreader du comportement et du mindset humain! #tespasgame d’amener ton influence et tes relations à un tout autre niveau! <3
Marisol Michaud Coach PNL
Site web: www.marisolmichaud.com
Facebook : https://www.facebook.com/marisolmichaudcoach/
Groupe FB: https://www.facebook.com/groups/femmesenurgencedevivre/
LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/marisol-michaud-03276a5b/
Le 25 janvier 2020 marquera le nouvel an chinois. Ce sera officiellement le début de la nouvelle année énergétique, avec la première nouvelle lune de la décennie. Dans la tradition chinoise moderne, il est suggéré de faire une visualisation de l’année à venir afin que nos objectifs se cristallisent dans les astres. C’est un rituel que je trouve charmant et motivant puisqu’il incite à trouver du temps dans le brouhaha de janvier pour se poser, rêver, réfléchir et se définir. Je dois l’avouer, c’est un nouvel exercice pour moi. Je le répète cette année encore, parce que mon ‘Vision Board de 2019’ me faisait sourire à chaque fois que mes yeux s’y posait pour revisiter un souhait, célébrer un objectif devenu réalité ou me féliciter du chemin parcouru et des efforts investis.
En décembre dernier j’ai eu l’immense privilège de participer au Kalinga Fellowship tenue à New Delhi, en Inde. Une semaine haute en émotions pendant laquelle j’ai co-facilité un groupe de jeunes survivants, activistes et bailleurs de fonds dans leurs efforts de lutte contre le trafic humain. Il est alarmant de savoir que de nos jours l’esclavagisme touche plus de 45 millions d’humains à l’échelle planétaire. Ce fléau international se classe au troisième rang du crime organisé mondial. De participer à cette initiative m’a offert une perspective importante sur le pouvoir de mes choix, l’impact de mes actions et la nécessité de m’impliquer pour le mieux être de notre société. Il est souvent répété par les grands de ce monde qu’on ne peut trouver véritable bonheur que dans une vie de service pour le bien d’autrui. Cette idée a commencé à germer un moi en 2019 pour former une nouvelle catégorie à part entière sur mon tableau de visualisation 2020. Pour faire le lien avec mon article ‘Le souper de sphères - une rencontre pas comme les autres’ publié le 10 octobre 2019, dans lequel je relate mon concept inventé divisant notre vie humaine en 5 sphères, mon tableau de visualisation pour l’année 2020 comporte 5 sphères + 1, la nouvelle recrue, celle de mon impact sur le monde.
Sur ce tableau de 2020, en plus de la sphère Impact sur le monde, il y a aussi une catégorie Moi, Travail, Relations, Amies, Famille. Étant entrepreneure depuis peu, j’en suis encore à définir mon horaire, mes tâches et mes priorités. Être maître de mon temps est une liberté qui m’est chère. Décider de quand, avec qui et comment investir mon temps me procure un immense bien-être et un sentiment que tout est possible. Seulement, comment m’assurer que mon temps soit productif, mes journées satisfaisantes, mes clients comblés et mon équilibre de vie sain? Voulant établir une présence professionnelle et garantir une loyauté, affirmer un dévouement à mes clients, partenaires et à mon réseau, je me suis vite rendue compte que mon travail occupait toute la place. J’étais connectée toute la journée, scotchée à mes courriels et répondant à toutes heures du jour et du soir, saisissant toutes les opportunités dans l’heure. Je suis bien consciente qu’on ne bâtit pas son nom et sa compagnie en calculant ses heures, mais certainement qu’un équilibre s’impose. Une mentor me disait et me répétait : assures-toi d’avoir des routines. Mondou, s’il y a une chose qui me plaît dans mon nouveau mode de vie, c’est bien l'absence des contraintes imposées. Mais après plusieurs mois de réflexion et de travail constant, la routine, je me rends compte qu’elle est essentielle. La discipline s’impose, visualiser ma semaine et planifier mes séances de gym, de lectures, de détente. Les prendre autant au sérieux qu’une rencontre client ou une animation d’atelier. Étant entrepreneure je me surprends à juger mon emploi du temps, j’ai parfois une gêne par rapport à mes amies qui elles travaillent dans un cadre imposé par leur employeur. J’ai tant de temps que je m’en sens parfois coupable. C’est non fondé et tout à fait inutile, mais peut-être est-ce que ça a contribué à alimenter mon travail acharné et sans relâche, pour inconsciemment prouver que moi aussi je travaille fort! D’où l’importance de mon tableau de visualisation 2020, sur lequel j’émets le souhait de balancer mes journées, d’équilibrer mes activités, de m’imposer un rythme de travail raisonnable. Plus qu’un souhait, c’est ma méthode de planification qui change. Étant très organisée, j’aime visualiser et planifier ma semaine le samedi, puisque nos semaines de travail sont du dimanche au jeudi à Dubaï. En plus de réviser mes notes de présentations et de confirmer mes rendez-vous, je m’inscris à mes cours de gym et de yoga, je les mets ainsi dans ma planification horaire. Mon défi cette année sera d’inclure épicerie, cuisine et détente. Si je veux essayer ces nouvelles recettes végé, lire tous mes livres et poursuivre mon cheminement de yogini, ce sera mes choix quotidiens qui me le permettront.
Et vous, que contiendra votre tableau de visualisation 2020? Vous avez jusqu’au 24 janvier pour le réaliser et toute l’année pour le consulter et le célébrer! À vos intentions!
Mélanie Lapointe
Mélanie est à la tête de Blooming Eloquence, une boîte de coaching et de formation professionnelle, avec un focus sur la reconnaissance des femmes et l’agilité interculturelle. Québécoise d’origine, Mélanie est globetrotteuse depuis l’âge de 16 ans, basée à Dubaï depuis 2015 elle offre ses services de consultante à l’échelle globale, sous forme virtuelle ou en personne.
Courriel: melanie@bloomingeloquence.com
LinkedIn: www.linkedin.com/in/mllemelanielapointe/
Site web: www.bloomingeloquence.com
Instagram: bloomingeloquence
En tant que coach, tu dois bien te douter que cela m’arrive souvent d’avoir à travailler avec des sujets qui ne sont pas toujours évidents. Ma job consiste en gros à brasser des croyances vieilles de 100 ans (et même plus!) afin de permettre enfin à la personne d’être alignée avec qui elle est réellement. Donc lorsque j’accompagne mes clientes, il arrive que toutes sortes de questions se pointent dans mon intuition afin de faire avancer leurs processus. Par exemple, un beau matin, je demande à une de mes clientes (pas le choix de faire autrement c’était plus fort que moi) sans aucun avertissement « en quoi c’est utile de se contenter de recevoir des miettes d’amour dans ses relations amoureuses? ». Évidemment, elle me regarde avec une #facedechevreuil (si tu veux comprendre plus là-dessus, achète mon livre! :P) et je vois le processus se faire en elle où elle passe en revue toutes ses relations afin de réaliser qu’en effet, elle était prête à faire n’importe quoi pour un semblant de démonstration d’amour.
Une fois qu’on se connecte à soi, une fois qu’on fait du ménage à l’intérieur de soi, qu’on arrête de traîner tout ce qui ne nous appartient pas, qu’on arrête de se juger intensément (parce que my god qu’on est des freak exigeantes envers soi-même) et qu’on réalise à quel point nous sommes awesome, il y a quelque chose de presque magique qui se passe dans l’énergie. Et cette magie se met à travailler pour nous et à nous apporter des choses que nous n’aurions même pas pu imaginer! Parmi ces choses magiques, en plus d’attirer des comportements différents des gens qui font déjà partie de ta vie (genre complètement différent), tu te mets à attirer des gens qui t’aime vraiment pour qui tu es, qui veulent ton bonheur et qui te font sentir comme une fucking rockstar même quand t’es tout croche pis que tu ne fous rien ! Malade non ?
Ça m’a pris un moment à m’habituer à ce genre de relations moi-même (ben oui la coach aussi a ses patterns!), parce que, qui dit personne incroyable qui t’entoure, dit recevoir de l’amour de tout bord tout côté de ces personnes incroyables! Et si tu es le genre de personne à t’être contenté de miettes d’amour pendant toute ta vie (c’était une bonne stratégie by the way que tu as développée pour survivre à quelque chose, donc please, ne tape-toi pas sur la tête!), recevoir n’est pas toujours notre plus grande force! Lorsque l’on a de la difficulté à recevoir, et ici je généralise l’idée à la majorité des femmes, car c’est ce que j’ai observé chez des milliers de femmes dans les dernières années, c’est souvent parce qu’on se sous-valorise.
Tu connais sûrement la citation qui dit « afin d’accomplir une chose que vous n’avez jamais accomplie auparavant, vous devez devenir ce que vous n’avez jamais été » de Les Brown, alors tu sais aussi que pour changer les choses et attirer des relations différentes dans ta vie, tu dois faire des actions différentes de celles faites par le passé. Ici c’est différent. Ce que tu dois faire ne se situe pas au niveau du « faire », mais bien au niveau de « l’être ». Tu dois simplement augmenter la valeur que tu te donnes! Ben oui j’ai utilisé le mot simplement, pourquoi ça ne le serait pas?! Je te garantis que tu es une fucking rockstar et si tu penses déjà que l’es, pousse la note un peu plus, promis l’ego est encore loin! 😉
Augmenter ta propre valeur à tes yeux, va faire en sorte qu’on va enfin te voir au grand jour! Je dis enfin, parce que je te rappelle que tu as cette extraordinarité (oui c’est un mot que j’ai inventé!) qui sommeille en toi et que le monde attend juste ça que tu leur pitch en pleine face! Tu sais, cette partie de toi que tu ne montres pratiquement jamais à personne, peut-être même pas à ton amoureux en ce moment, par peur d’être rejeté, par peur d’être vraiment aimée… Et c’est vrai qu’à un certain moment ça peut foutre la chienne! Mais qu’est-ce qui fait le plus mal, être l’ombre de soi-même dans sa propre vie et ne jamais finalement recevoir de l’amour pour qui on est vraiment ou se permettre d’être plus vulnérable et de créer l’opportunité que plusieurs personnes tombent en amour avec cette vulnérabilité? Tu sais, si quelqu’un ne t’aime pas pour qui tu es, c’est ok. Nous sommes environ sept milliards sur cette planète, change d’entourage! 😉
Et en passant, prépare-toi! C’est tellement intense le feeling d’être aimé pour qui on est réellement, que j’ai pensé que c’était plus que ce que j’avais demandé la première fois où je l’ai ressenti. Que c’était même sûrement trop pour la simple petite personne que je suis ! Que la personne à la longue serait sûrement déçue voire même se mettre à regretter de m’avoir donné autant. Parce que oui, moi aussi je suis passé par là et il y a un moment dans ma vie où j’ai décidé que je voulais upgrader ma game au niveau de mes relations (ce que l’on devrait toute faire à un moment ou à un autre). Je voulais une bonne fois pour toutes être entourée de gens inspirants et déterminés, qui eux aussi ont cette rage interne de vouloir changer le monde!
Alors quel choix fais-tu? Es-tu prête à recevoir de l’infini juste parce que tu es toi? Moi je pense que oui! 😉
Si tu veux faire une tonne de prises de conscience, et qui dit prise de conscience, dit libération et méga changement dans ta vie, je te suggère fortement de lire mon livre T’es pas game sorti en septembre 2019 et qui est carrément du coaching de chevet! Disponible sur mon site web, il arrivera chez toi dédicacé! 😊
Et si tu veux vivre une expérience unique et intensive en ma présence, va zieuter mes escapades VIP, il me reste une seule place au moment où je t’écris ces lignes pour celle pour le couple à la fin janvier 2020 et 4 places disponibles pour celle solo en avril 2020!!
Au plaisir de te rencontrer, de discuter et de t’aider à atteindre facilement tous les objectifs et rêves inimaginables que tu as en tête! <3
Marisol Michaud Coach PNL
Site web: www.marisolmichaud.com
Facebook : https://www.facebook.com/marisolmichaudcoach/
Groupe FB: https://www.facebook.com/groups/femmesenurgencedevivre/
LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/marisol-michaud-03276a5b/
Avec la saison des partys de bureau, des rencontres sociales et familiales, avez-vous révisé votre discours de présentation? Comment vous positionnerez-vous lorsque vous serez présenté à des collègues d’une autre division, ferez connaissance avec des amis d’amis, rencontrerez un nouveau conjoint dans la famille? Comment positionnerez-vous votre titre professionnel, vos accomplissements et vos projets? Le fameux ‘elevator pitch’ est utile dans plusieurs sphères de notre vie. Il nous permet de nous présenter avec confiance, ayant un petit discours qui nous définit professionnellement de part nos ambitions et valeurs. Il introduit avec brio notre contribution au monde du travail et plus largement, au bien de la société. Un atout pour le réseautage.
La théorie des six degrés de séparation, par le hongrois Frigyes Karinthy, selon laquelle tous les êtres humains seraient interconnectés par une chaîne de moins de six maillons de relations humaines nous démontre l’importance d’un réseau fort et actif. Composé de gens qui partagent nos valeurs, disposés à nous encourager et nous supporter dans une relation de générosité mutuelle, un réseau à notre image est un atout incomparable pour l’atteinte de ses objectifs personnels et professionnels. Cela dit, le réseautage est un art qui se peaufine et s'exerce afin d’exceller dans toute situation où il nous est possible de se présenter pour la première fois et d’y faire forte impression. Construire un réseau nécessite temps, patience, effort, détermination et entrain. S’entourer des bonnes personnes, savoir demander et donner, accepter et recevoir, offrir et agir selon le besoin, la situation et les circonstances demandent tac et agilité.
Établie à Dubaï depuis août 2015, j’y ai fondé ma boîte en avril 2019. Blooming Eloquence a vu le jour suite à de nombreuses rencontres et discussions avec des étrangers qui sont par la suite devenus des conseillers, mentors, amis, partenaires et pourvoyeur de contrats. L’authenticité reste ma plus forte alliée, m’assurant que mes relations restent vraies et à mon image. C’est la force de mon réseau qui me fait avancer, m’encourage et me motive. J’ai su développer mon réseau professionnel et écouter la sagesse de mon réseau personnel. Le succès de ma consultance aujourd’hui est en grande partie inspiré par les gens qui ont vu en moi ce qui m’était inconnu. Mon réseau m’est précieux, je l’entretiens et le chéris.
Ken Mogi, scientifique japonais, nous partage dans son ouvrage ‘Le petit livre du Ikigai’ que chaque rencontre est éphémère mais se doit d’être prise au sérieux parce que la vie se compose de moments uniques qui chacun joue un rôle singulier dans l’évolution de nos choix et de nos relations. Comme plusieurs entrepreneures en début de parcours, j’ai eu un énorme vertige à l’automne 2018. J’étais perdue et mon chemin n’était pas très clair, encore moins les étapes à suivre pour réaliser mon souhait: devenir ma propre patronne. Ayant du mal à y voir clair, j’ai débuté par rafraîchir mon LinkedIn, puis je me suis mise à visiter la plateforme plusieurs fois par jour, suivant des entreprises, organisations, personnalités qui m’inspiraient. J’ai par la suite commencé à développer mon réseau virtuel, en envoyant des demandes de connection personnalisées aux gens qui avaient un profil intéressant et j’en ai invité plusieurs à prendre des cafés. À ma grande surprise, tous ont dit oui! J’ai trouvé que c’était extrêmement généreux de leur part de vouloir me rencontrer, pour réaliser que les gens aiment raconter leur histoire et que trop peu souvent on nous en donne l’occasion. C’est ainsi que j’ai obtenu des suggestions de livres, de cours en lignes, d’articles et de conférences. Plusieurs rencontres m’ont marquée, remuée, émue, surprise. Mon réseau se construisait au fil des rencontres, tranquillement et naturellement au même rythme où je prenais confiance et aisance.
Ce que je souhaite vous transmettre ici c’est l’importance de réseauter. Aller de l’avant, osez connecter avec des gens qui vous inspirent. Connecter en ligne, mais aussi lors de cafés conférences, de réunions avec des collègues d’autres divisions, à la salle de sport et pourquoi pas à votre marché local. L’audace de se présenter pour créer un contact humain est enivrant et positif. Dans un monde interconnecté, les plateformes sont utiles pour élargir nos horizons mais il est essentiel d’encourager l’humanité et les rencontres en personnes tout en restant ouvert aux possibilités de connections qui peuvent surgir. Réseauter c’est bon pour sa carrière mais aussi dans les sphères de sa vie personnelle. Une recommandation de coiffeur, un échange de coordonnées de gardienne, une référence de destination voyage, c’est votre réseau qui vous les donne. On ne sait jamais quand on aura besoin de demander, ni quel sera notre besoin, mais comme le suggère Paulo Coelho, il est toujours sage d’avoir des faveurs en réserve dans la banque de la bonté humaine.
5 étapes faciles:
Mettre à jour votre profil LinkedIn et envoyer des demandes de connections personnalisées aux professionnels ayant un parcours qui vous inspire
Préparez votre ‘Elevator Pitch’ (30 secondes max, pas plus qu’un tour d'ascenseur, d’où son nom)
Nom
Titre
Accomplissements dont vous êtes fiers : bref parcours
Ambitions et valeurs: comment vous les honorez dans votre travail ou passe-temps actuel
Question d’ouverture pour inviter votre interlocuteur à être curieux et continuer la conversation
Inscrivez-vous à un événement de réseautage par mois, profitez des fêtes et des partys pour peaufiner votre introduction
Encourager les rencontres en personnes et soyez ouverts et positifs aux possibilités de connections, partenariats, amitiés que le réseautage peut vous offrir
Remercier et entretenir ses contacts une fois qu’ils sont établis est crucial pour garder notre réseau dynamique et bénéfique
Notre réseau c’est notre pouvoir. Osez faire le premier pas.
Bon réseautage, et bon partys des Fêtes!
Mélanie est à la tête de Blooming Eloquence, une boîte de coaching et de formation professionnelle, avec un focus sur la reconnaissance des femmes et l’agilité interculturelle. Québécoise d’origine, Mélanie est globetrotteuse depuis l’âge de 16 ans, basée à Dubaï depuis 2015 elle offre ses services de consultante à l’échelle globale, sous forme virtuelle ou en personne.
Courriel: melanie@bloomingeloquence.com
LinkedIn: www.linkedin.com/in/mllemelanielapointe/
Site web: www.bloomingeloquence.com
Instagram: bloomingeloquence
Originaire d'une zone rurale dans le Nord Grande-Terre, en Guadeloupe, de parents modestes, l'éducation, le goût de l'effort et de se surpasser m'ont été inculqués très jeune, et très vite, j'ai intégré que c'était là la clef de la liberté pour moi. Avec un parcours atypique et plusieurs vies professionnelles, j'ai choisi de mettre mes expertises en stratégies politiques au service de leaders et d'organisation. Très vite, mon genre m'a été présenté comme un "obstacle", malgré mes réussite et j'ai rencontré moult discriminations sexistes sous plusieurs formes. Qu'il s'agisse de discriminations qui m'étaient faites ou encore des discriminations que celles que j'accompagnais subissaient. C'est ainsi que le désir de lutter contre cette forme de violence faite aux femmes m'a donné la force de développer des solutions sexospécifiques et de transmettre à d'autres femmes l'énergie pour affirmer leur leadership.
« Les filles viennent au monde avec l’esprit de compétition, elles veulent gagner aussi. » - Michelle OBAMA
Définitivement Caribbean Boss Lady, et toutes les initiatives qui y sont associées et partenaires. D'abord un blog, CBL a toujours eu pour but d'encourager l'empowerment et le leadership féminins dans la Grande Caraïbe. Depuis 2019, CBL est devenu un site d'information non seulement féministe, mais aussi intersectionnel, car j'estime que le féminisme caribéen est forcément un anti-racisme et à la croisée de toutes les luttes progressistes.
Non. Je crois que l'entrepreneuriat est une culture qui arrive avec une forme de nécessité et un besoin de liberté et d'affirmation.
Nous améliorons constamment les choses, plus rapidement, plus intelligemment ou moins cher. Nous tirons parti de la technologie ou améliorons les processus. En d'autres termes, nous nous efforçons de faire plus, avec moins. Parlez-moi d'un projet récent ou d'un problème que vous avez amélioré,plus rapide, plus intelligent, plus efficace ou moins coûteux.
Oui. Bien que je sois très casanière, j'ai compris cette nécessité et je mène une veille au niveau des influences d'opinions et des chefs d'entreprises qui cultivent les mêmes valeurs que moi ou avec lesquelles je souhaiterais travailler, et je n'hésite pas à les contacter directement pour les inviter à nous rencontrer.
Le trouver passe d'abord par être en accord avec ses valeurs. Le suivre est parfois plus complexe, mais suivre ce qui me motive intrinsèquement est pour moi une promesse de grande liberté.
Quelle est votre super pouvoir ou quel est votre animal spirituel?
L'adaptation !
La résilience (beaucoup même) et la faculté de rebondir et de toujours avoir 2 ou 3 train d'avance.
Faire, bien, vite, et de façon impactante.
Depuis que je suis toute petite, j’ai toujours eu un côté très artistique et un côté très marginal ce qui fait que j’ai toujours eu une façon de penser et d’agir très différemment des autres. Je me suis cherchée assez longtemps, sans jamais vraiment savoir quelle direction ma vie prenait jusqu’à ce que je m’inscrive à un cours de « FX Trading » en ligne, qui, rien de moins, transforma ma vision de la vie. Ce cours, donné par 2 jeunes pas tellement plus vieux que moi, était non seulement focused sur les techniques de trading, mais aussi beaucoup sur la psychologie et le mindset derrière. Moi qui avais toujours voulu être entrepreneur, me voyant avoir ma simple petite entreprise, je me suis soudainement retrouvée avec une vision de grandeur, voyant la possibilité de vivre mes rêves et de changer le monde à ma façon. Depuis, non, je ne fais plus de trading, mais j’ai lu plus d’une soixantaine de livres sur le développement personnel, l’entrepreneuriat, et la finance et la spiritualité. Je me suis redécouverte en tant que « mind, body & spirit ». Ma vie s’en est vue grandement améliorée, même si je ne suis toujours pas certaine à 100% de ma mission terrestre, je sais que je suis sur le bon chemin et que toutes les expériences que je vis présentement me seront utiles pour créer mon futur.
“Our deepest fear is not that we are inadequate. Our deepest fear is that we are powerful beyond measure. It is our light, not our darkness that most frightens us. We ask ourselves, Who am I to be brilliant, gorgeous, talented, fabulous? Actually, who are you not to be? You are a child of God. Your playing small does not serve the world. There is nothing enlightened about shrinking so that other people won't feel insecure around you. We are all meant to shine, as children do. We were born to make manifest the glory of God that is within us. It's not just in some of us; it's in everyone. And as we let our own light shine, we unconsciously give other people permission to do the same. As we are liberated from our own fear, our presence automatically liberates others.” Marianne Williamson
Définitivement la croissance de mon entreprise. S’établir, se faire connaître et faire reconnaître notre différence à travers la clientèle est un défi énorme pour un budget restreint. La notoriété se gagne sur plusieurs années et dans un marché émergent et aussi populaire que le kombucha, il y a beaucoup de nouvelles entreprises sur le marché. Mais avec la mise en place d’une image de marque plus adaptée, nous avons été la première entreprise de kombucha à passer à l’émission Dans l’Oeil du Dragon et avons aussi créé une série exclusive pour l’hôtel le plus photographié au monde, le Fairmont Château Frontenac. Ce sont toutes les petites victoires, mises ensemble, qui nous font avancer et nous poussent à toujours aller encore plus loin. Lao est un projet qui est loin d’être terminé, mais qui me fait grandir à la vitesse de la lumière et ce dont lequel je suis extrêmement fière.
Oui, définitivement. J'ai toujours su que je voulais être entrepreneure. Je n'ai jamais gardé un emploi très longtemps, car j'ai de la difficulté avec la routine au travail. Je me suis toujours dit que si l’on n'aime pas notre travail, ça veut dire que nous n'aimons pas ce que nous faisons 60% du temps. Et, ce n'est pas le genre de vie que personne ne mérite alors j'ai décidé de créer ma propre vie ou je serai plus en contrôle de mes journées. Inspiré par mes parents, mes oncles & tantes et mes grands-parents qui était tous entrepreneurs pour moi, c’était le chemin naturel à suivre pour avoir une vie plus heureuse. J’ai vu tous les efforts, les acharnements, les soirées et les fins de semaine passées au bureau par mes parents, mais j’ai aussi vu la fierté dans leurs yeux, le sentiment d’accomplissement et la liberté que tout ce travail leur a apportée quelques années plus tard.
Oui. Je trouve que c’est très important, oui, d’une part pour se créer des contacts, rencontrer des gens qui sont dans le même marché que nous, établir des liens pour créer des collaborations futures, mais surtout, pour s’entourer de gens qui comprennent la réalité de l’entrepreneuriat. Très souvent, nous ne parlons que du positif, postons des photos sur les réseaux sociaux lors de soirée glamour et partageons nos nouvelles glorifiantes. Mais il ne faut pas oublier que ceci est seulement une infime partie de la réalité d’un entrepreneur. C’est exactement pour cette raison qu’il faut absolument s’entourer de gens qui comprennent notre mode de vie, appuient nos idées, sont là pour nous remonter le moral et nous donner le petit coup de pied dont nous avons besoin lorsque nous sommes tentés de tout abandonner pour retourner sur le marché du travail en tant que salarié.
Je crois que pour la plupart d’entre nous, nous connaissons exactement notre pourquoi. Il est seulement enterré sous une tonne de remises en question, de doutes, de craintes et de peur. Pour faire le ménage dans tout ça, il suffit de se reconnecter à son essence même, et de laisser tomber nos blocages. LA méditation est un outil excellent pour se connecter à son moi supérieur. Et pour « releasé » nos peurs, la gratitude et la visualisation sont comme un cadeau du ciel. J’aime aussi toujours faire l’exercice de : Quel est le pire qui peut arriver? Souvent on se rencontre que le pire n’est pas si pire que ça!
Le laisser-aller. Je ne peux pas dire que je suis encore capable à 100% ou serai un jour capable de le faire, mais je crois que c’est le plus important. D’avoir une vision globale et de grandeur pour ne pas s’arrêter et se laisser traîner vers le bas par tous les enjeux et les défis quotidiens.
Prévoir et faire des plans sont des étapes super importantes, mais trop souvent on planifie et on agit à peine. L’action fait toute la différence. Passer à l’action c’est prendre le téléphone pour passer l’appel qu’on repousse depuis trop longtemps, passer à l’action c’est de poser les gestes difficiles en premier, mais souvent ce sont eux qui sont le plus payants.
Pour la rejoindre:
Crédit photo: amazon.com
Le 29 novembre 2018 j’ai participé à une réunion de femmes dans la ville de Belém, PA – Brésil, et dont le thème était « machiste au travail ». La réunion à l'initiative des femmes de « Entrez dans la tente » et « politique pour les femmes », a eu pour thème le livre « clube da luta feminista » durant laquelle plusieurs femmes ont participé de manière très dynamique, une situation admirable et émouvante de mon point de vue, puisque comparé aux années antérieures, même dans les endroits créés par des femmes pour les femmes non seulement la présence mais aussi la participation avaient été très timide. L’émotion est dû à la possibilité de pouvoir accompagner l’évolution du débat et de la position féminine du nord au sud du pays. Quelques points très sensibles pour beaucoup de ces femmes ont été abordés, comme la manière de prendre en compte des questions enracinées dans le comportement de la société envers celles qui occupent aujourd’hui une grande place sur le marché de travail.
Dans l' étude de Maturana qui sert de toile de fond à toutes les activités de la « mulher, o que te impede ? » (Femme, qu’est-ce qui t’empêche ?), nous observons comment la société arrive à avancer avec ses habitudes en relation avec ses émotions. On arrive ainsi à prouver l’importance de la conscience des habitudes de notre inconscient collectif pour, alors seulement, avoir des changements réels et complets afin d' améliorer nos milieux actuels.
La question principale à traiter avec urgence dans ce débat est de savoir comment on arrive à faire des progrès dans quelques domaines au détriment d’autres. Exemple, même si la femme occupe plusieurs postes de travail, profite d’une liberté comme celle de luter pour elle-même, on ne voit pas de progrès dans les comportements sociaux face à cette femme nouvelle. De cette manière, nous pouvons trouver une explication au déséquilibre social actuel : les femmes occupent différents rôles et ont des obligations, tout en étant au top des problèmes de santé physique et psychologique.
Donc pour aller vers un équilibre jusqu’à maintenant inconnu et inventer une société saine pour un renouveau féminin, nous devons redéfinir quelques caractéristiques sociales. Nous avons besoin d’attitudes chirurgicales, des ambiances et des mots pour ouvrir une nouvelle voie.
C’est là où Jessica bennett et Simone Campos, écrivaines du livre « Clube da luta feminina », ont été précises et nécessaires.
Le livre sert comme un type de guide pour que les femmes puissent identifier, prévenir et agir devant des attitudes qui tendent à la discriminer à cause de son genre, mettant en doute sa capacité professionnelle d’être là, par des tentatives de galanterie exagérées, de cette manière la femme prend conscience et sait comment changer son environnement en ayant pour seul but seulement ce qui est évident : sa capacité et sa compétence professionnelle.
Il arrive malheureusement que le respect et l’égalité n’existe pas d’une forme naturelle dans les endroits ayant été occupés en totalité par des hommes. Et cela demande une attention très grande pour l'action.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé les femmes sont les premières atteintes par les problèmes psychologiques et beaucoup sont dû aux excès d’obligations (et manque de choix) face à la société. Un de ces problèmes a gagné en évidence ces dernières années et à la fin de 2017 et nous pouvons maintenant observer un progrès dans des mesures de préventions, d'identifications, de traitements et de débats sur le syndrome de l’imposteur.
Cela vaut la peine de souligner que, même s'il ne s'agit pas d'une maladie diagnostiquée comme psychologique, il est responsable de diverses souffrances psychologiques, concernant principalement les femmes et est lié directement à l’auto confiance et l'auto estime, et les personnes dans ce cadre mental ont l’habitude de présenter des troubles de l'anxiété et/ou de l' humeur qui génèrent une nécessité de traitement psychologique et, très souvent, psychiatriques, selon la World Health Organization.
L’Institut d' Homéopathie Kent, avec le groupe d’études psychologiques du Brésil « MASI » ont confirmé la nécessité de prendre soin de soi et ont indiqué aussi des formes de traitement. Un des point souligné par l’étude est que la plupart des gens sont liés a des activités de créativité et d' innovation qui sont des domaines souvent très exigeants puisque liés à tout prix à leur efficacité. Et même si ces milieux ont encore une présence masculine majoritaire, ce sont les femmes en plus grand nombre affectées par ce syndrome.
Qu’est-ce que c’est le syndrome de l’imposteur
Selon la psychologue Ellen Hendriksen pour la Scientific americain, en 2015, c’est un sentiment généralisé d’insécurité ou de fraude, même si dans la majorité des cas la personne a un sentiment évident du contraire, ainsi ce syndrome a l'habitude de toucher des personnes ayant du succès et dotées d'une intelligence notable. Cela va au-delà d’une simple insécurité.
Ellen affirme encore que, même si ce syndrome n’exclut personne et atteint tous les groupes démographiques, la sensation de fraude atteint en majorité les groupes minoritaires et les femmes.
Telle constatation doit être le réflexe du comportement de l' inconscient collectif, cité ci-dessus, où la société ne s’est pas habituée à avoir des groupes minoritaires (sans détention de quelques pouvoirs et étant dominés de quelques manières) et les femmes détenant un certain type de pouvoir, aussitôt arrivées dans cette position, elles deviennent la cible de doutes venant de tout un historique de la société.
IDENTIFIER « Je suis un fraudeur » : C’est la peur primaire d'être découvert ou démasqué à n’importe quel moment ou chaque mesure prise. En général, les gens qui sont affectés par ce syndrome ressentent comme si elles étaient en train de tromper tout le monde secrètement, mais arrivera le jours où leur camouflage disparaîtra les laissant apparaître comme falsificatrices.
« j’ai eu de la chance » : le deuxième point du syndrome de l'Imposteur attribue la réussite à la chance. Les phases les plus ordinaires sont : « Je ne suis pas intelligente/talentueuse/talentueux. J'ai seulement travaillé beaucoup. »
La phrase « j'ai seulement travaillé beaucoup » ou « je suis dévoué et loyal » est commune concernant les femmes. Par exemple, Inez est ingénieur en logiciel dans une entreprise de technologie très réputée. Ses comptes rendus sont brillants et elle à été promue deux fois depuis ses débuts. Elle arrive plus tôt que ses collèges masculins et reste jusqu’à ce que le concierge décide de rentrer cher lui. « Je n’ai pas programmé ce travail depuis que j’ai 14 ans comme ces mecs là. Je ne suis pas née ingénieur. « J'ai seulement consacré ma vie à être ferme dans ce que je voulais faire » nous dit-elle.
« La fausse modestie » : dans le syndrome de l'imposteur consiste en ce que ceux qui en souffrent ne peuvent pas recevoir un compliment sans qu'ils cherchent tout de suite à en minimiser l'honneur de l'avoir reçu. « Je dois être la seule qui a dû postuler »
COMME CELA ARRIVE ?
1 : Vous êtes si futée !
Le travail du docteur Carol Dwerk, professeur de psychologie à Stanford, et mentor du MINDSET met à jour une erreur commune des parents qui ont l'habitude de faire des éloges aux enfants avec des phrases toutes faites comme « Tu es si futée » ou « tu es si jolie ! »
Ces manières de parler, même étant complémentaires, en fait gênent les enfants. Puisque elles laissent sous-entendre qu’il n’y a plus aucun effort suplémentaire à faire « tu es intelligente » est du genre « tu n’as plus ou rien à faire ». Ou tu es intelligente ou tu ne l’es pas, tu ne peux rien faire pour changer cette réalité.
Pourtant à chaque foi que les enfants commettent une erreur, qu'ils questionnent le sens de « intelligence ». si j’ai un 8/20 cette fois-ci c’est peut-être parce que je ne suis pas si intelligente que ça en fin de compte ? Maman doit s'être trompés. » Avec comme résultat que ces expressions suffoquent la disposition des enfants à essayer de nouvelles choses parce qu’elles ont peur que leur l’image soit erronée. Cela laisse un terrain vraiment fertile pour le syndrome de l'Imposteur. Ainsi, ces états d'esprit fixes, ces émotions négatives à long terme conduisent au syndrome de l'Imposteur, qui est une porte ouverte pour d’autres maladies plus graves comme la dépression, l'anxiété et le syndrome de panique.
Ici nous pouvons mettre en évidence l’importance de la mindset de croissance depuis l’enfance. Substituez les expressions en cours par des expressions qui font comprendre à l’enfant qu'elle peut plus. Changez intelligent par effort par exemple, c’est quelque chose qui va lui faire associer ses conquêtes aux efforts et qu’elle aura choisis. Un moyen de préventions qu'elle aura quand quelqu'un montrera des doutes sur sa capacité à agir.
2 : une de ces choses n’est pas comme les autres
Les femmes, les minorités raciales ou les individus LGBTI+ peuvent se sentir comme s' ils vivaient d'une manière qui n'appartenaient pas à leur propre milieu malgré leurs qualifications et leurs réalisations. Les individus qui ne correspondent pas à la culture majoritaire de son école ou de son entreprise s'efforcent plus que nécessaire pour en faire partie. Ils peuvent sentir qu'ils n’appartiennent pas à ce monde et pour cette réalité nous avons un terreau fertile au syndrome.
Naviguer sur des eaux inconnues sans un modèle ou un mentor peut exacerber ce type de syndrome de l'Imposteur. Par exemple, être le premier de la famille à aller dans une université ou avoir une carrière en col blanc est une réussite pionnière, mais elle peut paraître une imitation sans un guide expérimenté. Les entrepreneurs de la première génération peuvent se sentir déphasés aussi bien à la maison que dans son nouveau milieu.
Ici il faut se souvenir de l’importance d’avoir conscience des habitudes de notre inconscient collectif pour alors travailler à de nouvelles attitudes face à ces nouvelles réalités. Évitant aussi de provoquer, de forme inconsciente, la possibilité que le syndrome naisse sur une autre personne.
3 : Les effets collatéraux de la méritocratie
Les grands entrepreneurs sont seulement des grands réalisateurs comparés à d’autres personnes. Ils ont été comparés à d’autres tout au long de leurs vies – en gagnant de bonnes notes en recevant des honneurs, étant toujours bien sélectionnés à l' université et au travail. En premier lieu, ils valorisent le processus de comparaison parce qu’ils l'ont bien assimilé. Ensuite, ils sont plus alertes aux processus. Avoir la conscience d’être évaluer et de prendre en compte profondément le résultat est une mentalité importante pour le succès mais quand quelque chose rate, il s’établit une base pour se sentir comme un imposteur.
Et de l'importance de retirer o préjugé des réussites depuis l’enfance.
Il y a plusieurs formes pour combattre le syndrome et se protéger de cette possibilité. Je peux mettre en évidence celles qui ont le plus attiré mon attention grâce à leur bon sens. La Scientific Americain, MUSE et Phobes met en avant une opinion cohérente sur le sujet que nous pouvons résumer en disant que malgré le fait que ce ne soit pas une maladie de forme directe c'est le champs fertile et proches de maladies qui vont jusqu'à la mort comme dans les cas de dépression.
Pour maintenir une santé mentale et continuer à avancer sur la voie que vous avez choisi de forme saine psychologiquement vous avez alors besoin en livre de chevet de l'ouvrage de Jessica Bennett et Simone Campos. Clube da luta feminista, à la librairie Saraiva est à R$ 28,90 (promotion) et rappelez vous de vous inscrire et d'activer le Méliuz pour que 2,5 % du total de cet achat par la Saraiva vous soit remboursé.
Et enfin comprendre les concepts derrière l’inconscient collectif, l’importance du mInset de croissance, nourrir les émotions positives et laisser de côté la recherche de la perfection inhumaine imposé par la société, être super est une question de choix et de préférences personnelles et de ne pas se laisser écraser par le monde, cherchez de l’aide avec vos amis ou
des mentors professionnels et surtout gardez un peu du syndrome de l’imposteur pour maintenir une humilité nécessaire qui réveille en vous la compassion, l'empathie et la fraternité féminine
Finalement, qu’est-ce qu’il t’empêche d’être l’aide nécessaire ou au moins l’aide initiale pour qu'une autre femme puisse sortir de ce désespoir personnel qu’elle combat toute seule dans sa chambre ?
Dreyer Bélem - Brésil
Site: https://www.oqueteimpede.com/
Instagram: @ellaesempdf - @mulheroqueteimpede
Facebook: @ellaesempdf - @oqueteimpede
Je suis Candice, la fondatrice de Bon Magasinage, une plateforme pour magasiner des vêtements de seconde main entre particuliers. Originaire de France, je suis arrivée en 2015 au Canada pour mon stage de fin d’étude et je n’en suis plus repartie depuis. Je connaissais bien le concept de revendre ses vêtements facilement en Europe mais lorsque je suis arrivée au Canada, je n’ai pas trouvé de service équivalent. J’ai finalement créé Bon Magasinage en 2017. Cette entreprise c’est le mélange de mes valeurs, de tout ce à quoi je crois pour un avenir meilleur et de tout ce que la communauté qui née autour d’elle aimerait voir se créer. C’est à dire, consommer en connaissance de cause et en respectant l’humain et la planète. C’est utiliser au maximum ce qu’on a déjà plutôt que de fabriquer toujours plus. Les différentes expériences personnelles et professionnelles que j’ai eu dans ma vie m’amènent à un désir d’agir.
"Et si tu n'avais pas peur qu'est-ce que tu ferais ?" Je me pose cette question à chaque décision que je dois prendre et si je ressens la peur, alors je fonce !
M'installer au Canada a été une grande étape, je suis arrivée en 2015 pour mon stage de fin d'étude dans le domaine du textile. Je me souviens encore être arrivée à l'aéroport ne connaissant absolument personne (j'avais juste réservé une colocation pour quelques jours) et je me suis dit "Allez c'est parti!". Ce projet de stage au Canada a finalement évolué en deux stages, différents emplois et aujourd'hui, la création de ma propre entreprise: Bon Magasinage!
Mes parents sont à leur compte depuis toujours, j'ai énormément pris part à la vie de leur entreprise depuis que je suis petite, alors oui, je pense que je suis née entrepreneure. Je n'ai connu que ça et c'est dans ce rythme de vie que je m'épanouis complètement.
Nous améliorons constamment les choses, plus rapidement, plus intelligemment ou moins cher. Nous tirons parti de la technologie ou améliorons les processus. En d'autres termes, nous nous efforçons de faire plus, avec moins. Parlez-moi d'un projet récent ou d'un problème que vous avez amélioré,plus rapide, plus intelligent, plus efficace ou moins coûteux.
Ma principale mission avec Bon Magasinage c'est justement d'améliorer les fonctionnalités, de les rendre plus rapides et intelligentes pour que certaines tâches que je dois gérer s'automatisent et que l'expérience client soit meilleure. Tout ça en réfléchissant bien aux coûts pour optimiser la stratégie. Ce qui est génial avec les nouvelles technologies c'est qu'on peut trouver des solutions à tout!
Réseauter c'est la chance de discuter avec des gens passionnants et passionnés et ça peut être partout en tout temps. Comme je me nourris beaucoup des histoires incroyables des personnes que je rencontre dans ma vie, oui je trouve que c'est essentiel.
Mon "pourquoi" a toujours été en moi et rend l'exécution de mes actions quotidiennes assez naturelles et intuitives.
Mon super pouvoir est que je fais pleinement confiance en la vie!
Qu'avez-vous appris avec votre parcours sur le leadership & l'entrepreneuriat?
Que personne ne nous attend et qu'il faut aller décrocher les opportunités une à une et sans relâche.
Selon moi, passer à l'action veut dire agir rapidement plutôt que de réfléchir trop longtemps à des solutions parfaites (si tant est que les solutions parfaites existent).
Comment travailleriez-vous pour créer un environnement accueillant, inclusif et de plus en plus diversifié?
Je travaille comme je vis avec les mêmes valeurs et la même philosophie, je pense que cela facilite un environnement accueillant qui met le bien-être et la bienveillance au sommet de mes préoccupations.
De l'environnement. De l'urgence de consommer autrement et de se tourner vers des alternatives plus respectueuses de la planète et de l'humain. Il y a beaucoup de belles initiatives autour de nous qui proposent des solutions concrètes. Avec Bon Magasinage, j'ai choisi de concentrer mes efforts sur l'industrie du textile mais je tente aussi de faire passer plein de messages positifs sur les autres sujets de vie.
Pour la contacter:
J’ai eu la chance de rencontrer Laurence lors de son séjour à Québec en avril dernier pour le WAQ à Québec. Une Femme audacieuse, dynamique et innovante comme on les aime chez Femmes Alpha. Je vous laisse la découvrir à travers cette entrevue. Elle mérite à être plus connue.
Je suis originaire de la Martinique et grande amoureuse des voyages, des rencontres et des découvertes. Etudiante, j'ai vécu dans le sud de la France à Bordeaux, Toulouse, Montpellier et Paris, ainsi qu'en Grande-Bretagne. Mes différents lieux de vie ont contribué à ma construction intellectuelle et ont renforcé mon sens de l'adaptation. Je suis juriste en droit des technologies et des réseaux et ai en poche un LLB, legal baccalaureus. J'ai mené de front des études dans les 2 systèmes français et anglo-saxon, sans me poser de questions, mais animée par l'envie de me distinguer professionnellement. J'en suis arrivée à faire un Master en droit des systèmes d'informations car j'ai toujours été attirée par le droit et fan de technologies et de web. Niveau carrière, j'ai débuté à 25 ans en qualité de collaborateur politique au sein du cabinet du Président du Conseil général de Martinique. Rien à voir a priori avec ma formation. Mais ce métier a été une véritable opportunité de grandir, de découvrir le monde politique, totalement inconnu au départ mais fascinant; et de réseauter. J'ai ensuite évolué au sein des collectivités locales majeures de la Martinique. J’ai travaillé sur de nombreuses problématiques liées à l’entrepreneuriat, au numérique et à l’innovation. En parallèle, j’ai fondé trois entreprises, avant de créer Up 2 Work en 2017. Un début d’accomplissement pour moi. Aujourd'hui, je suis également déléguée à la protection des données, certifiée. Sur les Antilles et la Guyane, j'ai été la première DPO certifiée. C'est une garantie que j'apporte aux clients, aux entreprises qu'elles soient européennes ou étrangères.
Le Roseau plie mais ne romp pas. Dans tous les moments de ma vie, je me considère tel le roseau, affrontant les vents de la vie, mais toujours debout, pétillante et fière de l'être.
En créant Up 2 Work, j’ai concrétisé un projet d’entreprise que j’avais en tête depuis longtemps, en m’appuyant sur des compétences acquises pendant quinze ans de carrière au service des entreprises et des collectivités. Il faut dire que j’ai toujours été passionnée par l’entrepreneuriat, même lorsque j’exerçais dans le secteur public ! Le fait de créer cette entreprise et de vivre pleinement de mon activité est une fierté, que je partage avec Alexandre, mon fils de 6 ans, mon "Mini-associé", comme j'ai coutume de l'appeler. Alexandre est née dans cette vie d’entrepreneure et découvre la culture du travail, de l'effort et du management. Il en connaît également les contraintes, les horaires tardifs. Néanmoins, j'ai le sentiment que la transmission se réalise et j'en suis heureuse.
Je suis née de deux parents exerçant des responsabilités dans la fonction publique. Autant dire, que le gène de l'entrepreneuriat n'était pas le plus prégnant au sein de la famille. Je suis devenue entrepreneure par envie, goût et choix et ayant des références en tête. Je pense beaucoup aux générations futures et suis convaincue que l'éducation à l'entrepreneuriat (de manière pragmatique en entreprise) devrait démarrer assez tôt, afin de permettre à nos jeunes de faire des choix en connaissance de cause. Je n'imagine que nous devenions tous entrepreneurs mais propose que les générations et notamment les filles soient éclairées sur ce point.
Nous améliorons constamment les choses, plus rapidement, plus intelligemment ou moins cher. Nous tirons parti de la technologie ou améliorons les processus. En d'autres termes, nous nous efforçons de faire plus, avec moins. Parlez-moi d'un projet récent ou d'un problème que vous avez amélioré,plus rapide, plus intelligent, plus efficace ou moins coûteux.
L'art du réseautage est un vrai challenge, et s'apprend. Il faut savoir trouver les bons mots, les circonstances adéquates et maîtriser les codes en fonction des interlocuteurs et des environnements. Personnellement, je décode encore cet outil puissant et déterminant pour une entrepreneure. C'est un art qui ne s'apprend pas dans les livres, mais au fur et à mesure des rencontres, des "OUPS, je n'aurais pas dû faire ainsi", un art qui diffère que vous soyez à Québec, Montréal ou Paris.
Mon pourquoi, c'est ma raison de me lever chaque matin, C'est cette envie de gagner du terrain, de vivre pleinement, de voir évoluer mon environnement. C'est une ressource intérieure puissante et pour l'instant j'ai la chance de constater que la source ne se tarit pas.
Mon super pouvoir: celui de croire en moi et ma réussite.
C'est un métier à tisser: Cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage. Abnégation, pas de découragement et pouvoir compter sur son entourage. En tant que femmes, il est important que nous assumions notre leadership et que nous prenions pleinement notre place à la table, et que nous la présidions!
Mon quotidien!
L'environnement est la traduction des bonnes vibrations et ondes que chacun peut et souhaite y émettre. Prendre l'habitude de travailler à distance avec des gens de tous bords: voici ce que quoi je travaille avec grand plaisir. Utiliser les technologies pour nous connaître davantage, prendre des cafés virtuels avec la Mer en fond sonore, travailler intelligemment entre femmes et avec les Hommes. Et Transmettre!
Pour rentrer en contact avec elle:
Credit photo: http://mariedesneiges.com/
Expat depuis 8 ans, séparée par des milliers de kilomètres et multiples fuseaux horaires de mes gens, je manque inévitablement les célébrations, anniversaires, soupers en famille et tous les petits plaisirs du quotidien qui paraissent souvent anodins, mais qui me sont oh combien précieux lors de mes visites bisannuelles. J’ai l’immense bonheur d’avoir une famille qui m’encourage dans ma voie et une superbe chance d’avoir des amies qui ont généreusement accepté mes choix de vie. Tous sont au rendez-vous année après année, aux rencontres que j’organise lors de mes visites au Québec. Rien que d’y penser ça me gonfle le coeur de joie et de reconnaissance. Parmis ces rares beautés humaines, il y a deux groupes d’amies précieuses avec qui, une fois par an nous planifions un ‘Souper de Sphères’. Si au début quand j’ai introduit cette idée, un concept que j’ai inventé de mise à jour de nos vies, certaines ont roulé des yeux avec malice, aujourd’hui toutes nous prenons ce moment de partage et de vulnérabilité très au sérieux. C’est un ‘check-in’ avec ses gens proches qui permet une réflexion en cinq temps sur l’année passée. Laissez-moi vous définir mon concept, il vous tentera aussi.
Très arbitrairement, j’ai décidé que dans la vie nous sommes composés de 5 sphères:
1. La sphère du moi; qui comprend notre bonheur et notre santé, autant physique que mental
2. La sphère amoureuse; qui permet de parler de son couple ou des aléas de la vie de célibat
3. La sphère familiale; qui comprend nos parents, frères et soeurs mais aussi nos enfants, ceux de notre conjoint ou ceux que l’on désire
4. La sphère amitié; qui permet de mettre nos relations amicales au point, de célébrer de nouvelles rencontres ou de clore une relation qui ne nous sert plus
5. La sphère travail; est celle qui nous permet de parler travail et accomplissements professionnels
Avec ces 5 sphères, vient le concept du ‘Souper de Sphères’:
Un petit groupe d’ami(e)s intimes
Un endroit sympa et tranquille, idéalement dans un chez-soi, puisque souvent les sphères révèlent des émotions fortes
Un repas 5 services qui permet de couvrir une sphère par service
Un temps pour chacun(e) de couvrir sa sphère (environ 5 minutes par personne) puis une pause entre chaque service pour se prendre dans nos bras, se resservir et se rappeler combien on s’aime.
Cette rencontre épicurienne est vraie, authentique et sans jugement. Elle permet à chacun(e) de réfléchir sur son année passée, de partager ses états d’âmes, ses défis, réussites, doutes et accomplissements. C’est un moment que je chéri puisqu’il y a quelques années j’ai réalisé que mes rencontres bisannuelles se terminaient sans que je sache vraiment comment allaient chacun(e). Avec les rires, les blagues, les échanges, on passaient du bon temps mais les histoires étaient nécessairement coupées, on s’interrompait, on préférait garder la conversation légère, éviter les larmes et les vraies questions. Après quelques départs où je ne me suis pas sentie complètement nourrie et satisfaite de mes rencontres, j’ai décidé de suggérer cette idée de ‘Souper de Sphères’. J’en suis ravie! Nos ami(e)s sont notre famille choisie et il nous appartient de nourrir cette amitié, d’être à l’écoute de l’autre, de célébrer et d’encourager. Moi ce souper il m’est délicieux à chaque fois!
J’ai aussi repris le thème des sphères sur mon ‘Vision Board’ de 2019, regroupant mes souhaits, objectifs et rêves en catégories pour favoriser une visualisation claire. J’aime beaucoup le rythme des saisons, elles ponctuent le quotidien de variantes et chacune offre son lots d’activités, assurant un équilibre naturel. Déjà l’année 2019 tire à sa fin, une nouvelle dizaine du millénaire nous attends avec son lots de promesses et de surprises. Le ‘Mindfulness’ est à la mode, mais comment appliquer ce concept dans notre quotidien. Je vous propose d’utiliser le concept des 5 sphères pour apprivoiser la pleine conscience dans votre cercle social intime, pour retirer plein bénéfice des rencontres avec le ‘Souper de Sphères’. Puis, pourquoi pas, profiter de l’automne et de ces journées à la lumière duveteuse pour dresser votre bilan personnel de fin d’année.
Bon partage!
Je suis curieuse de connaître votre expérience avec les 5 sphères, écrivez-moi melanie@bloomingeloquence.com ou identifiez-moi sur Instagram @bloomingeloquence.
Mélanie est à la tête de Blooming Eloquence, une boîte de coaching et de formation professionnelle, avec un focus sur la reconnaissance des femmes et l’agilité interculturelle. Québécoise d’origine, Mélanie est globetrotteuse depuis l’âge de 16 ans, basée à Dubaï depuis 2015 elle offre ses services de consultante à l’échelle globale, sous forme virtuelle ou en personne.
Courriel: melanie@bloomingeloquence.com LinkedIn: www.linkedin.com/in/mllemelanielapointe/ Site web: www.bloomingeloquence.com Instagram: bloomingeloquence
Le temps nous file entre les doigts. On s’en rend compte souvent trop tard.
Trop tard quand les enfants sont grands et partent de la maison, trop tard quand nos parents sont malades, trop tard quand on est dépassé par ce qui nous entourent, trop tard quand nos amis ou nos proches meurent et partent toujours trop tôt!
Quand on est entrepreneure, on ne compte pas nos heures. Quand on est maman, on ne les compte pas non plus. Et quand on est les deux, on les regarde encore moins.
Mais peu importe ce que nous sommes, on ne prend pas le temps pour apprécier le temps qui passe.
Je viens de perdre une amie, elle n’avait que 2 ans de plus que moi. Le cancer a été le plus fort.
Nous nous sommes rencontrées il y a douze ans dans une file d’attente à l’aéroport. Elle a entamé la discussion et depuis on avait gardé le contact.
On a eu l’occasion de faire quelques soupers ensemble mais pas assez. Elle avait pris de superbes photos de ma petite famille mais je n’ai pas pris le temps de lui demander une nouvelle séance alors que les enfants avaient bien grandi.
On s’est pris quelques cafés ensemble, discuté de nos vies et on devait se revoir.
Mais de mon côté, je ne prenais pas le temps car j’avais un passage difficile dans ma vie et que je ne me sentais pas assez forte pour l’aider dans sa maladie. Et elle, de son côté, avec son grand cœur, voulait préserver ses amies de l’évolution de sa maladie. On se parlait par messenger. Elle avait toujours le sourire et voyait sans cesse le positif.
Une chose est sûre, je n’ai pas pris le temps. Ce n’est pas un manque de temps, je ne l’ai tout simplement pas pris!
Tout est une excuse pour ne pas avoir le temps! Mais en vrai, ce n’est pas un vrai manque de temps (en tout cas, pas à chaque fois), on ne prend pas le temps!
Pour nos proches, notre famille, nos amis, pour soi-même… un jour, il est trop tard!
Alors prenez le temps de vivre et de savourer les amitiés sincères et la famille qui vous entourent! On ne pourra jamais revenir en arrière…
Repose en paix mon amie Aline! Et prends un café avec tous ceux qui seront charmés par ton rire, et ils seront nombreux!
Séverine Moreau
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