Disons qu’il y a des sujets plus simples, plus inspirants, moins conflictuels. Plusieurs d’entre nous préfèrent de loin plier une brassée de lavage plutôt que de se mettre le nez dans leur – inexistant – budget. Parce qu’un budget, c’est contraignant et tellement rigide et pas sexy du tout.
On sort de l’école, on arrive sur le marché du travail, dans la « vraie » vie, celle des obligations et des « voisins gonflables ». On se rend compte qu’on a maintenant les moyens de nos ambitions, on veut des vacances annuelles et exotiques à la plage, une piscine pour le reste de l’été, une voiture avec de l’espace, un aménagement paysager… On en veut plus, toujours.
Devenons-nous nécessairement plus heureux et comblés?
Alors, le retour du pendule nous envoie tout droit vers la simplicité volontaire : on commence à faire notre propre yogourt, on coupe Netflix et on passe une par une les pièces de notre maison afin de nous désencombrer. On espère retrouver une sorte de liberté parce que dans le fond, on sait que l’argent ne fait pas le bonheur.
Soyons honnêtes, l’argent, c’est pas simple.
Mais, comme autre chose, on apprend, on apprivoise, on constate et on s’ajuste. On le trouvera, le juste milieu.
Rappelons-nous qu’en ce bas monde, le bonheur individuel, les moments en famille et entre amis, ça n’a pas de prix.
Vous collectionnez les moments ou les possessions?
Josée Goupil #femmesalpha