De façon à la fois si naturelle et clichée, c’est arrivé quand j’ai partagé ma dernière publication sur Instagram. Tout ce qu’on a besoin, c’est d’l’amour. Sur ma photo, on voit le sapin illuminé, la bouille heureuse de ma belle Emma et les étincelles dans ses yeux. Ma petite à qui je donnerais tout. Celle qui donne un sens à ma vie et pour qui je me dépasse sans cesse. Emma qui, à 7 ans, a déjà la force qui lui fera déplacer des montagnes, force qui n’a rien de tranquille.
Ce Noël, franchement, ma liste de désirs était bien mince. Bon, il y avait bien un joli pendentif de ma boutique favorite dont j’avais (subtilement) partagé l’existence avec mon Fred, mais c’est presque tout. En fait, avec mon traditionnel cadeau « à moi, de moi », mes besoins matériels étaient entièrement comblés. Encore cette année, j’ai probablement eu plus de plaisir à magasiner pour les êtres que j’aime. Prendre soin des autres a beaucoup de valeur à mes yeux. L’amour se transmet à travers les attentions et les actions. L’amour, c’est le partage, la générosité, qu’elle soit matérielle ou non.
Avant la cohue du temps des fêtes, j’ai eu l’occasion de partager mon temps avec l’Armée du Salut en participant à leur collecte de fonds. J’ai passé un après-midi dans une épicerie de la région afin d’amasser des sous. Emma m’a accompagnée. Elle comprenait pourquoi nous étions là et spontanément, elle a souhaité de Joyeuses Fêtes à tous les passants, même ceux qui nous évitaient du regard. Et là, à tout coup, même eux se retournaient, comme « réveillés » par sa petite voix, et nous offraient leurs vœux en retour, parfois même accompagnées d’un 2$.
Cet après-midi-là, c’était mon 1% de plus de 2015. Vous connaissez la théorie du 1% ? The aggregation of marginal gain ? Souvent, nous nous lançons à fond dans le changement si ce dernier nous promet un résultat notable. Vous savez, les résolutions de perdre notre dernier dix livres, de se mettre au cardio cinq jours sur sept ou de toujours tendre l’autre joue ? Et bien, si ce n’était pas ça finalement ? Parce que souvent, ce qu’on veut changer résulte de plusieurs petites (bonnes ou mauvaises) décisions…
Alors essayons cette année de changer cette vision de résolutions souvent éphémères et d’appliquer une théorie à long terme. L’auteur James Clear l’explique et nous invite à combiner la somme des petits choix que nous faisons au quotidien pour les concentrer vers un objectif ultime (qui lui, ne s’atteint pas nécessairement en un an pile-poil). Il ajoute que la majorité des gens voit le succès comme un événement isolé. Mais la vérité, c’est que la valeur ajoutée dans la vie, c’est souvent la somme de petits moments ici et là, dans lesquels nous choisissions quelle sera la valeur de notre 1%. C’est quand même ce qui a permis à l’équipe cycliste Sky de gagner de Tour de France…
Et vous, quel est votre 1% d’amélioration possible?
J’ai beaucoup de passions dans la vie : ma famille, les sports, la lecture, la cuisine. Je carbure à me dépasser, à me lancer de nouveaux défis. Ce que j’aime, c’est de partager des moments, des joies (et les peines) et des inspirations. Ce que je veux, c’est être heureuse et faire une différence.
Ainsi va ma vie!
Josée Goupil - Rédaction / Révision
@jojosette