Savoir
Savoir-faire
Faire
Faire faire
Faire face
Faire place
Faire volte-face
Il n'y pas d'émoticon pour le terme « faire », et encore moins pour l'expression « faire faire »!
Je vous laisse donc choisir l'expression émotionnelle qui vous rejoint le plus quand vous pensez à déléguer...
Êtes-vous de celles qui font le ménage... avant que la femme de ménage arrive?
Vous dites vous constamment: « Moi, j'aurais pas fait ça comme ça! »
Dites-vous à votre GPS que vous prendriez un meilleur chemin que celui qu'il vous indique?
Ou encore, prenez-vous un lot de responsabilités en extra en vous disant que ce sera moins compliqué de le faire vous même que de montrer à quelqu'un d'autre comment exécuter la tâche selon vos exigences?
Si oui, et bien on est dans la même gang!
On manque de « savoir faire faire »...
S’il y a une chose sur laquelle je travaille depuis ma tendre enfance, c'est le « faire faire » ; ne pas tout prendre sur mes épaules, ne pas penser que ma manière de faire est la seule et la meilleure, et donc, que je me dois d'avoir main mise sur TOUT.
Tout à commencé le jour de mes deux ans, quand j'ai prononcé ces mots décisifs: « SUIS CAPABLE! » Mon conjoint me le dit souvent, quand il voit dans mes yeux l'élaboration d'une idée, d'un plan complexe, il ne m'offre même plus son aide : il m'envoie simplement un « on sait bien, toi, t'es capable! »
Quand on débute en affaire, on a le beau jeu, notre « maladie », notre indépendantite aiguë est bien utile! On n’a pas les moyens de se payer de l'aide trop trop, pas d'employés... Donc pour le meilleur (ou pour le pire), on fait tout soi-même. Le « tout autres tâches connexes », c'est notre vie! Mais quand est-il du après, quand l'entreprise grandit ? Il faut choisir ses batailles, il n'y a quand même que 24 heures dans une journée!
J'ai personnellement trouvé la transition fort difficile. Comme employeur, comme boss, on a le « pouvoir » de choisir ses employés, avec leurs forces et leurs faiblesses. Une fois embauchés, il faut leur faire confiance, tout en leur démontrant que c'est notre bébé qui est entre leurs mains. Tout ça sans avoir l'air d'une mère poule complètement fêlée qui les surveille et les appelle aux deux minutes!
Le défi de tout entrepreneur? Passer de « tout faire » à « faire faire », à « faire confiance » et à « faire face aux résultats »"... Et parfois « faire volte-face »!
Révision: Josée Goupil