Sky is my limit

Ça a commencé comme ça. Mes mots, mes inspirations et mes aspirations, je me suis mise à les partager avec des proches. Par quelques courriels ciblés, des encouragements, des partages de citations qui nous poussent à devenir meilleurs, ou enfin, qui nous amènent tranquillement mais sûrement vers de nouvelles résolutions. Parce qu’ultimement, comme ma mère me le dit si souvent, Rome ne s’est pas construite en un jour.

Et puis un jour, on voit qu’on change, qu’on mature, qu’on prend le temps. On constate que la graine qu’on a plantée en-dedans grandit, qu’elle s’enracine et qu’elle aspire à rencontrer le ciel. Qu’on veut ressembler à celle qu’on s’imaginait être toute petite, celle qui apprend sans cesse et qui reste sur les bancs d’école longtemps. Celle qui veut ensuite partager avec plus petit que soi. Et on se laisse porter par cet élan.

Alors nos priorités changent, on focalise sur les « bonnes affaires », notre identité, notre intégrité. Parce qu’il n’y a que ça qui compte. On laisse de côté les futilités parce qu’on sait qu’on est plus que ça. On regarde en avant, on fonce, on prend de l’expérience. On tombe. Des fois, ça fait mal, mais la douleur et la défaite sont temporaires. On comprend que la fierté du succès reste, peu importe. Elle nous appartient, nous construit, nous motive, nous pousse dans le dos quand on doute. On devient flexible, on s’adapte, et à travers tout ça, on se défini une mission à poursuivre, celle de toujours continuer à avancer, à se dépasser. On m’a déjà dit que notre conception du monde s’arrête où notre connaissance s’arrête. Philosophique, soit. Bien moi, je ne veux pas que ça s’arrête. Je veux faire une différence dans le monde en général, dans le monde de ma fille en particulier.

Sans qu’on ne s’y attende, on se fait dire qu’on est une source d’inspiration. On est mal à l’aise au début, mais on accepte le crédit avec plaisir, parce qu’on connaît par cœur le chemin parcouru pour y arriver. On le connaît, on le sent et on le ressent profondément.

On rêve en grand, mais on part de la base. Que ce soit un kilomètre à la fois, un cours à la fois, un livre à la fois. On croit en un monde meilleur, et on devient un acteur de changement. On apprend, on se passionne, on innove et on vit selon nos valeurs. Tout le concept d’intégrité prend son sens. On trouve sa voie et on sait que c’est la bonne.

Alors je prends un grand respire, et ça y est, je dis oui et je me lance. Je veux partager mes réussites et mes doutes, mes questions et mes réponses. Et si je peux toucher une Femme Alpha au passage, et bien j’aurai contribué à la communauté, à ma façon.