Dans la vie de tous les jours, nous sommes constamment confrontés à notre bête noire quotidienne qu'est l'incertitude. Bien que ça nous semble être un aspect très négligé de notre société actuelle, nous ne réalisons pas la présence continuelle de la notion de faire des choix. Pourtant, elle est omniprésente : elle se retrouve au boulot, à la maison, à l'école. Ces choix peuvent parfois changer une vie, ou bien ne changer qu'un petit aspect de celle-ci. En effet, nous nous contraignons souvent par crainte de «ne pas prendre la bonne décision». Face à ces contraintes de décision constante vient nécessairement s'installer un climat d'incertitude duquel il semble difficile de se départir. Et parfois, cette incertitude peut avoir des répercussions notables sur notre désir de réussir quelque chose: ce que les normes sociales appellent l'ambition.
Mais pourquoi pouvons-nous noter une différence souvent si flagrante lorsqu'un homme est confronté à la même situation ? Arrêtons de nous le cacher: il n'est pas rare d'entendre dire que nous osons beaucoup moins que nos collègues masculins. Serions-nous alors trop exigeantes envers nous mêmes? Afin de contrer cette incertitude, la plupart d'entre nous avont tendance à vouloir atteindre un idéal de soi, mais bien souvent cet idéal est difficilement atteignable. Lors d'une conférence sur le leadership féminin chez McKinsey, une consultante expliquait comment un homme pouvait postuler pour un emploi avec une telle facilité tout en sachant qu'il ne répondrait pas à tous les critères. Pour une femme, cette idée est inconcevable: nous ne postulons pas sans être certaine de détenir toutes les qualifications! Cette incertitude nous suit tel un bout de chewing-gum collé à la basket. Y a-t-il moyen de s'en défaire?
C'est tout un débat dans notre génération à vrai dire. Il faut tenter d'arrimer notre incertitude et ainsi la transformer en un défi qui nous est propre. Nous n'avons aucun contrôle sur notre peur, seulement sur notre attitude. Mais c'est cette dernière qui peut tout changer, et nous faire voir une toute autre vision des choses.
rébecca mccann
Étudiante à la Maîtrise en gestion dans le profil stratégie à HEC Montréal, je suis impliquée dans les associations étudiantes ainsi que dans le milieu communautaire depuis plusieurs années. Ayant un attrait particulier pour la cause des femmes dans le milieu des affaires, je suis très fière de pouvoir présider le comité L.I.F.E. Impliquée dans le milieu politique depuis quelques années, j'ai été candidate pour les élections provinciales 2014 dans le comté d'Outremont, et je souhaiterais débuter ma carrière dans le domaine de la consultation. Bref, deux domaines peu convoités par les femmes. Puisque je suis passionnée par l'aide humanitaire, et que ce sujet sera l'objet de mon mémoire, je tenterai durant l'été 2015 d'aider des femmes issues d'une tribu masaai en Tanzanie à développer le microcrédit et ainsi devenir indépendante financièrement.
charlotte simard
Je suis étudiante en première année au B.A.A à HEC Montréal et mon entrée à l’université a surpassé toutes mes attentes. Avant même d’y mettre les pieds, je savais que je voulais saisir toutes les opportunités pour m’impliquer et faire une différence à l'intérieur de l’école. Je suis membre de l’exécutif du comité L.I.F.E en tant que VP Promotion, ce qui me permet de sensibiliser et de faire avancer une cause qui me tient à cœur. La chance de faire partie d’un tel comité est inexplicable et le sentiment de savoir que je peux faire une différence est ce qui me motive à faire rayonner de plus belle notre association.