Je sais que nous sommes beaucoup à ne pouvoir nous asseoir sur nos lauriers, peu importe lesquels, et que nous refusons le statu quo. Nous sommes nombreux à repousser notre ligne d’arrivée et à mettre spontanément la barre plus haute. Tout ça, ce n’est pas nécessairement pour entrer en compétition avec les autres, mais la plupart du temps, pour entrer en compétition avec soi-même.

Non mais, c’est bin fatiguant ! Ça ne s’arrête donc jamais ?

Je me souviens quand j’ai « appris » à courir. Je voulais courir. Je voyais les gens courir et ils m’impressionnaient tellement ! Mais comment arrivaient-ils à courir de façon si fluide, pendant si longtemps? J’ai retroussé mes manches, chaussé mes espadrilles et joint un club de course à pied pour une sortie organisée pour les « rookies » comme moi. Nous sommes partis, courant et marchant en alternance pendant une minute. Oupelaille. Au bout de la demi-heure, ma première réflexion : ceux qui courent ne chôment pas…

Quand notre entraîneur nous a remis un plan de course pour le mois, j’étais archi motivée. Quand il m’a dit que je serais capable de courir une demi-heure en continu au bout de ces 30 jours, j’ai murmuré : t’es malade… Et voilà, la première édition du défi Josée contre elle-même était lancée. Une foulée après l’autre, j’ai assidûment complété le plan. J’ai couru des 5 kilomètres. Des 10 kilos parce que seulement 5, tsé… et des demi-marathons parce que seulement 10, tsé… Je vous laisse deviner la suite.

À la minute que je me dis que c’est correct, que je n’ai pas à m’en demander autant, que je ne recommencerai pas, que j’ai compris, ça revient : une nouvelle idée, un nouveau défi, une nouvelle chance de me dépasser. J’ai encore mal aux jambes que je me vois grimper une montagne encore plus haute et courir encore plus longtemps. Je crois que je dois embrasser ce trait de personnalité, celui qui me pousse contre vents et marées. Je m’assume. Parce je suis qui je suis que et ça représente tout ce que je suis. Je suis moi, 100% du temps, à prendre ou à laisser. Ainsi va ma vie.

J’ai beaucoup de passions dans la vie : ma famille, les sports, la lecture, la cuisine. Je carbure à me dépasser, à me lancer de nouveaux défis. Ce que j’aime, c’est de partager des moments, des joies (et les peines) et des inspirations. Ce que je veux, c’est être heureuse et faire une différence.

Ainsi va ma vie!

Josée Goupil - Rédaction / Révision

@jojosette

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