Vers la fin de l’année 2013 et même un peu au début 2014 s’est dessiné habilement, mais calmement, un changement marquant dans ma vie.
-Est-ce le fait d’entrer dans une nouvelle décennie?
-Est-ce l’accumulation d’expériences, plus communément appelé sagesse?
-Est-ce tout simplement un cycle normal de la vie? Un ménage nécessaire?
Je me suis donc mise à prendre du temps...Du temps pour moi.
Me reposer, réfléchir, mais surtout arrêter d'être constamment en réaction à ce qui se passe autour de moi. Tout cela dans le but de finalement vivre ce que je choisi de vivre et non pas toujours subir les décisions, les choix des personnes m’entourant.
Choisir, c’est renoncer!
J’ai déjà eu quelques discussions à ce sujet avec des amis. Constat général: personne n’est du même avis. C’est comme les goûts. On peut argumenter des heures, en froisser plus d’un, mais au bout du compte, la grande majorité ne changera pas d’opinion suite à l’argumentation.
En ce qui me concerne, je reste persuadée qu’avec chacun de nos choix, nous avons forcément renoncé à quelque chose. Ça peut être quelque chose d’extrêmement subtile comme immensément grand.
Après un long moment de réflexion, qui arrive généralement lorsqu’on prend des vacances dûment méritées et que l’on est vraiment fatigué, j’ai finalement osé me poser la question : Où va donc mon énergie vitale?
Oui, cette énergie qui permet de me lever souriante, de faire tous les projets que j’ai en tête (et j’en ai plus d’un), de garder le cap (ne pas me tirer partout), mais surtout celle qui me permet d'être heureuse peu importe ce que j’entreprends, où va-t-elle?
Dans l’évidence que je n’avais plus de plaisir, ou plus autant de plaisir du moins, j’ai pris du recul. Une rétrospection sur les huit derniers mois de ma vie m’ont permis d’effectuer trois choix.
Choix #1 : Ne plus côtoyer certaines personnes de mon entourage immédiat.
Pourquoi? Pour diverses raisons, ces personnes engendraient chez moi un sentiment de mal-être, d’inconfort, de devoir même, une lourdeur quoi. Une espèce de : errrrgh, soupir constant.
J’ai donc pris la décision de me choisir. Mon premier choix, était en sorte moi. Je me choisi.
Chose très mal vue en société : l’égoïsme. Trop souvent confondu avec le narcissisme et d’autres synonymes qui nous donnent l’impression d’être un monstre. Allez-y. Faites le test. Trouver des synonymes positifs sur Internet à ‘Égoïsme’. Il n’y a rien de beau : le nombrilisme, l’insensibilité, l’indifférence, etc. Aïe. Cela passe tout simplement mal aux yeux des autres, mais est vital en soi. Sans quoi on s’oubli, on s’efface.
J’ai alors effectué ce choix, sachant très bien que je renonçais en même temps à des personnes extraordinaires, car ces personnes n’ont pas été des amis proches, et ce, pendant des années sans raison.
Ce n’est jamais tout noir ou tout blanc. Il y a des zones grises. Des zones qui déchirent. On se répète, sans cesse : mais ce sont des amis! On se doit d'être là, de les supporter, de les aimer comme ils sont. L’égoïsme est une décision difficile à prendre. On se sent constamment coupable de prendre pour nous. ‘’Team moi’’, n’est pas un choix évident.
J’ai donc fait le choix de m’éloigner, de renoncer à des amitiés.
J’en fais le deuil et j’assume, même si parfois, je pense à vous et je vous souhaite le meilleur…
Nos vies sont simplement ailleurs et différentes à présent…
Sagesse, mal nécessaire, cycle de la vie. Peu importe le raisonnement derrière cette réflexion, le résultat est toujours le même : je vais mieux…
Voici un texte que j’ai lu et qui m’a inspiré ce billet, il m’a permis également de confirmer pourquoi, j’avais fait ces choix.