Chaque année, on repart le compteur. C’est un nouveau commencement. On a la chance de refaire sa chance. L’occasion de planter de nouvelles graines. Et de les arroser. De créer encore. De rendre un embryon de projet à terme. De barrer quelque chose dans notre to-do-list before i die.
Mais pour réussir, il faut débuter souvent. Commencer et recommencer. La vie n’est qu’un éternel recommencement. Chaque jour, vous recommencez. Pas à zéro, mais vous recommencez quand même.
Comme ce billet, au début, il était ordinaire. Maintenant, il est meilleur (pas parfait, mais meilleur). Parce que je l’ai réécrit. J’y ai investi des minutes de mon existence. J’ai accepté le fait qu’il ne plairait pas à tout le monde. J’ai assumé ma vulnérabilité et mon authenticité.
Ça fait partie d’une démarche basée sur mes valeurs. Être plus vrai dans tout ce que je fais. Parce que je pense que peu importe le projet que j’entreprends, si c’est basé sur ce que je veux vraiment, je serai plus motivé. L’inspiration sera plus intense. Plus sentie, plus connectée. Et, je n’aurai pas vraiment l’impression de travailler.
Combien de projets commencent et finissent par ça c’est une crisse de bonne idée ? Parce que nous sommes incapables de passer par-dessus l’euphorie du début. Nous sommes figés devant l’autre étape. La concrétisation de l’idée ressemble au mont Everest. À monter pieds nus, sans sherpas, le vent dans la face. Et c’est normal, parce que commencer les choses, c’est beaucoup plus facile que de les terminer. Ça explique probablement pourquoi la procrastination est aussi répandue.
Terminer ce que je commence (j’ai commencé à lire 7 livres en 2014 sans en terminer un seul !!!). Voilà mon premier engagement pour les 8760 heures de 2015. Et je veux aussi me surprendre. Merci à Laila Boulasri pour l’inspiration. Et toi, cher lecteur, que puis-je te souhaiter ? D’être plus connecté avec la nature, avec les autres, et bien sûr, avec toi-même.
Parce que savoir qui l’on est, c’est déjà un bon début !