Elle est toujours prête à aider les autres, à garder l’enfant d’une de ses nièces, à faire du
bénévolat. Ça lui fait plaisir de faire plaisir. J’ai lu que les gens les plus heureux sont ceux
qui s’occupent des autres. Elle doit être très heureuse.
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Les Inclus
Elle est toujours prête à aider les autres, à garder l’enfant d’une de ses nièces, à faire du
bénévolat. Ça lui fait plaisir de faire plaisir. J’ai lu que les gens les plus heureux sont ceux
qui s’occupent des autres. Elle doit être très heureuse.
D’où provient mon énergie? Bonne question! Parce que pour moi c’est plus de l’inspiration que de l’énergie.
Plein de choses m’inspirent. Ma filleule qui attrape des ménés dans le lac ou qui s’invente un monde avec sa cuisinière Fisher Price. L’excitation dans ses yeux active mon cœur d’enfant. Tout ça me rappelle de continuer à m’émerveiller de tout et de rien.
"Je suis convaincu que si chacun prenait conscience de l’océan de négatif qui l’entoure et qui alimente sournoisement leur esprit en effets pervers, le changement serait drastique pour nos sociétés malades."
"Je commence à peine à être à l’aise avec le concept, alors que ça fait des années que je creuse pour y trouver un sens. Et encore, même si je comprends ce qu’est le moment présent, la mise en application de ses principes n’est pas devenue une habitude ancrée totalement. "
Que tu le veuilles ou non, le camping t’oblige à ralentir. Dans les terrains, la limite de vitesse est souvent de 30 ou même 10 km/h. Assez lent pour éviter d’écraser une chenille.
Juste partir un feu avec du bois un peu humide aiguise la patience. Et que dire de se faire cuire des hamburgers sur son feu. Mais c’est là tout l’intérêt. Quand je me consacre à mon feu, mon cerveau fait un reset.
"À tous les jours, dans tout média visuel, on est bombardés d’images désolantes de femmes qui ont l’air d’avoir été "flippées"!"
"Quand nous avons de grands trésors sous les yeux, nous ne nous en apercevons jamais. Et sais-tu pourquoi ? Parce que les hommes ne croient pas aux trésors. (P. Coelho)"
Après m’être donné la chance de comprendre que j’étais le seul et unique maître de la suite des choses, j’ai coupé les chaînes et j’ai commencé à gratter les bobos en dessous des attaches.
Par un beau samedi matin ensoleillé, où avril s’apprêtait à tirer sa révérence pour laisser place au mois de mai, je suis tombé, en me faisant aller le pouce de bas en haut pour que défile sur l’écran de mon téléphone les actualités que l’algorithme de Facebook aura décidé de me présenter à ce moment, un article publié par un petit journal que j’apprécie beaucoup et traitant de la génération Y et son rapport aux vacances.
Tout le monde a un talent. Des compétences. Quelque chose qu’il fait bien et pour lequel vous êtes prêt à payer. Appelez ça un métier, une job, un emploi. Ça, c’est le savoir-faire.
Mais avez-vous déjà remarqué que même si certaines compagnies vous bombardent à grands coups de pubs qu’avec elle, la vie est belle, vous ne voulez rien savoir. Parce que votre confiance est ailleurs. Parce que vous avez plus d’affinités avec quelqu’un d’autre. Le savoir-être, c’est ça.
Entre deux personnes à compétences égales ou moindres, vous choisirez toujours celle qui se souvient du nom de votre enfant ou qui aime la même sorte de bière.
Je suis heureux de constater que de plus en plus de gens prennent des décisions d’affaires basées sur des valeurs. Parce que ça évite de remagasiner. Lorsque la confiance est établie, que la relation (profonde) est là, il n’y a plus d’ambiguïté.
Mais se faire aimer des autres est tout un art. Ce n’est pas un test de QI qui vous dira si vous allez bien vous entendre avec un client ou un collaborateur. Prendre un café et discuter des vraies choses de la vie est beaucoup plus révélateur.
Moi, je m’intéresse vraiment aux gens. Je pose des questions et j’écoute. Je ne veux pas savoir ce que tu fais, mais comment tu le fais. Qu’est-ce que tu aimes dans la vie ? Le cinéma, les bières de microbrasserie, Limoilou ? Cool, on a trois points en commun. Lors de notre prochaine rencontre, on ne parlera pas de la pluie et du beau temps. Je déteste les conversations d’arrêt d’autobus.
Oui, je suis compétent. Mais quelqu’un d’autre l’est autant que moi. Ce qui me différencie, c’est ma personnalité, mes goûts, mon style, mes opinions et mes valeurs. Pourquoi est-ce que je les cacherais ?
L’authenticité et l’empathie sont des qualités que je recherche autant chez mes collaborateurs que chez mes clients. Je n’aime pas la bullshit. Si tu cherches juste un prix, je te flaire assez rapidement. Désolé, tu trouveras toujours moins cher. Par contre, si tu cherches une relation, je suis preneur.
Et quand tu es entrepreneur, l’authenticité me semble essentielle. Je ne veux pas qu’on dise de moi que je suis un bon rédacteur, mais que je suis prétentieux, requin et antipathique. Surtout que le milieu de la pub est bourré de gens comme ça.
Oui, le savoir-faire est important, mais c’est la base. Si tu ne sais pas ce que tu fais, personne ne va t’engager. Par contre, si tu fais une bonne job, mais que personne ne t’aime, bonne chance pour les références.
Plus tu te découvres que tu montres tes vraies couleurs, plus tu rencontres des gens comme toi. Et là, alors là seulement, ton savoir-faire se transforme en emploi de rêve, parce que tu as laissé ton savoir-être s’exprimer sans peur.
Révision: Josée Goupil
La peur. La peur d’être féministe. Cette peur de passer pour une radicale, une brûleuse de brassières, même pire, une mangeuse d’hommes (ou pour les hommes, être un faible et un soumis). En fait, ce que la plupart des gens ne semblent pas réaliser, c’est que nous devrions tous être féministes, hommes et femmes.
J’aimerais partager une prise de conscience sur l’inégalité dans le couple. Un sexisme involontaire, sournois et dont la femme est même complice. C’est ce que j’appelle l’inégalité de la « charge mentale ». J’ai constaté que dans mon couple, comme dans bien d’autres, c’est la femme qui planifie les repas, organise les fêtes, orchestre les sorties de famille. Elle s’assure que tout est bien géré (que rien n’est oublié). En contrepartie, l’homme s’occupe des tâches plus physiques ou qui pourraient sembler plus ingrates comme les vidanges, les rénovations, le pelletage, la vaisselle, le ramassage, pliage de linge.
"... Par une succession de tranches de vie remplies de leçons, où mon cœur et mon endurance ont été mis à l’épreuve, j’ai commencé à mettre la main à la pâte et à me soucier du bien-être de l’autre."
Aujourd’hui, j’ai 37 ans et je suis heureux. J’ai appris à l’être. Ça a commencé très tôt. Lorsque j’avais 7 jours, j’ai appris que pour soulager ma faim, je n’avais qu’à pleurer. Et comme par magie, un liquide onctueux et chaud apparaissait. Puis j’ai appris qu’en me dandinant sur la bedaine, en m’aidant de mes bras et de mes jambes, je pouvais ramper comme un vers de terre. Je me suis alors dit : « Et si j’essayais de faire ça debout comme les adultes? » Je me suis levé sur les genoux, je suis tombé, je me suis relevé. J’ai marché, quelques pas debout, puis je suis retombé sur le popotin. Et un moment donné, un déclic s’est fait, j’ai compris le concept de l’équilibre. Quelques années plus tard, j’ai intégré cet apprentissage pour apprendre à rouler à vélo. D’abord avec mes petites roues, puis sans. Je me rappelle un grand sentiment de liberté. Pour moi, partir avec mon vélo voulait dire que j’étais rendu grand.
Il fût un temps où, dans ma vie, tout était chaos. Sans but précis et sans aspiration, je me laissais pousser par le vent soufflé par les autres.
Pourquoi j’ai le pied sur le frein ? Qu’est-ce qui me pousse à faire 2-3 pas en arrière avant d’avancer ? C’est vrai en amour, en amitié et en affaires. Mon cerveau et mon cœur se battent constamment. Mon cœur dit : « Vas-y, fonce ! » pendant que ma tête dit : « Attends un peu, on va peut-être (encore) se faire avoir! Peut-être que ça ne fonctionnera pas ? » Et le hamster repart de plus belle.
"J’inspire, je sais que j’inspire, je me calme. J’expire, je sais que j’expire, moment merveilleux.". Bis. Ça ne fonctionne pas.
Rien n’est plus fort qu’une idée dont l’heure est venue. Ce n’est pas de moi, mais de Victor Hugo. Cette citation me dérange. Parce que, des fois, j’ai besoin d’idées. La page blanche est là. Le tic-tac de l’horloge me rappelle mon deadline. Mais rien. Nada. Je vis et je meurs avec mes idées. Comme beaucoup trop de gens qui n’ont pas eu le temps de les réaliser.
Je parle l’anglais. J’écris l’anglais. J’aime l’anglais.
J’aime l’anglais depuis mon tout premier cours, en 4e année du primaire, où Ms Francine (à prononcer avec l’accent, s’il vous plaît) avait appris à mes camarades de classe et moi une version remixée de la chanson 12 Days of Christmas. Visiblement, ça m’a marqué (même si je ne me souviens malheureusement plus des paroles. Oh well.).
Une multitude d’événements et de décisions a fait que j’étais là ce soir-là. Un nécessaire mélange de circonstances a fait que tu y étais aussi.