« Quand les jambes abandonnent, la force du mental embarque. » Cette phrase de Joan Roch est chargée de sens et m’a inspiré cet article.

Suite aux Jeux olympiques, je me suis posé la question de la force mentale. Car j’imagine que la plupart des athlètes présents à cette compétition internationale (qui est une des plus prestigieuses) se doivent d’avoir des talents physiques pour avoir l’autorisation de s’y présenter, mais aussi un mental de champion pour se hisser parmi les meilleurs au monde. Dans la croyance populaire, on pense beaucoup à l’entraînement physique, au nombre d’heures que les sportifs passent à s’entraîner. Or, je me dis toujours que le corps ne peut pas se séparer de la tête. Pensez-vous comme moi? Enfin, la tête fait partie de notre corps, non? 

Quand je lis un livre d’enfant pour apprendre les parties du corps, la tête y est toujours représentée. Donc, c’est à quel moment que l’on dissocie la tête du reste du corps? Pouvez-vous m’expliquer? Là, je suis perdue, je ne sais pas répondre. Pourtant, quand j’observe un sportif, je me demande toujours comment il fait (ou elle) pour garder la motivation, la volonté, le focus de se dépasser, de vaincre, de passer outre la douleur et de performer. Quelles sont les qualités qu’il doit développer, exceller pour pousser « sa machine » plus loin et lui permettre de se dépasser.

Voici les qualités des grands champions qui permettent d’atteindre des performances sportives (selon la revue Cerveau et Psycho, février-avril 2015) :

1—      Être consciencieux et sociable : en effet, les grands sportifs seraient plus méthodiques et rigoureux et ressentiraient davantage d’émotions positives (est-ce dû à la production d’endorphine en grande quantité?). Et les sportifs sociables auraient une facilité à s’intégrer dans une équipe (équipe au sens large, pas juste l’équipe sportive).

2—      Gérer ses émotions : bref, on fait référence ici à l’intelligence émotionnelle, c’est-à-dire sa capacité d’avoir conscience de soi et conscience des autres.

3—      Savoir se mettre sur pilote automatique : avec des entraînements intensifs, on acquiert des gestes automatiques. C’est lors de périodes stressantes que les grands sportifs doivent faire appel à ces automatismes sans trop réfléchir.

4—      Augmenter sa force mentale : les chercheurs semblent faire référence à la capacité à être optimiste, résilient et persévérant, et que cette force se développerait avec l’entraînement. Donc vive l’entraînement!

5—      Savoir prendre la bonne décision : les grands sportifs ont développé une capacité d’analyser rapidement une situation afin de prendre une bonne décision. Et c’est l’intuition qui serait notre meilleure alliée, car le sportif a beaucoup d’expériences diverses dans son domaine d’expertise. Ce qui lui permet de choisir la première solution qui se présenter (c’est souvent celle qui est la meilleure).

Venez vous entraîner avec moi pour être plus solide et plus agile!

 

Révision: Josée Goupil

Stéphanie est psychologue du travail et des organisations. Elle est passionnée par l’être humain dans toute sa splendeur et sa diversité (l’humain est fabuleux). Elle vibre au son de l’innovation, de la créativité, et du lien social.  Elle est composée de plusieurs années d’expérience dans divers domaines: recrutement, formation, coaching, intervention en climat de travail et intelligence collective. Elle a une devise : se transformer pour transformer le monde.

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