Louise Gagnon

Je travaille dans un centre communautaire où j’ai la chance de rencontrer des personnes inspirantes et passionnées qui illuminent notre société. 

J’ai ici le privilège de rendre hommage à la femme qui sera présidente d’honneur du 42e Cocktail-bénéfice du Centre Durocher, Mme Louise Gagnon. Au quotidien, Louise se démarque en étant l’une des rares femmes à diriger un centre commercial dans la région de Québec, en occupant le poste de directrice générale à Fleur de Lys centre commercial. 

Situé au cœur de la ville de Québec depuis 1963, Fleur de Lys centre commercial est aujourd’hui habité par la vision d’une gestionnaire passionnée. J’ai eu la chance de passer un moment mémorable avec Louise pendant lequel j’ai été à la rencontre d’une personne très humble et humaniste. Elle m’a parlé d’elle et de son parcours avec beaucoup d’humour et d’authenticité.

Ses origines

La gestion de Fleur de Lys centre commercial est un défi que Louise accepte de relever depuis 2009, car il représente pour elle un retour aux sources. Native de la Basse-Ville de Québec, le complexe commercial fait partie intégrante des beaux souvenirs de sa jeunesse. Comme elle a grandi dans un quartier souffrant d’une certaine pauvreté, les valeurs d’entraide et de partage sont des fondements de sa culture personnelle. Cela fait d’elle une femme débrouillarde, généreuse et près des gens, ce qui fait une réelle différence au sein de sa communauté.

Une mission qui lui tient à cœur

Elle s’implique dans des causes qui touchent les jeunes, car elle croit énormément à la jeunesse en tant que force du futur. « Éduquons-les, montrons-leur le chemin », dit-elle. « J’ai eu la chance d’être aimée, d’avoir une bonne famille et aussi d’avoir eu des modèles adultes accessibles et humains avec qui je pouvais échanger. » Étant jeune, elle a elle-même participé aux activités de centres communautaires dans lesquels s’est renforcé son esprit de collectivité. C’est en partie pourquoi elle supporte les missions des centres communautaires qui offrent des milieux de vie pour les jeunes, comme le fait le Centre Durocher situé dans le quartier Saint-Sauveur de Québec. 

Un modèle de gestion

Femme orientée vers une constante de travail en équipe, elle sait mener plusieurs projets de front en y incluant tout le monde, peu importe leur nature ou leur provenance. La porte de son bureau est toujours ouverte pour favoriser la communication. C’est une femme sans détour qui va droit au but en démontrant toujours une éthique exemplaire. Elle possède cette capacité de faire évoluer ses employés en les développant par l’attribution de responsabilités, tout en évoluant elle-même dans son rôle de gestionnaire.

Une femme d’action

Louise est une femme audacieuse qui n’a pas froid aux yeux. Elle incarne concrètement l’idée de « self-made-woman ». Son MBA de la gestion courante d’un centre commercial, elle l’a fait sur le terrain. C’est sa détermination et son expérience professionnelle qui lui ont fait gagner son poste de directrice. Sa facilité à s’adapter aux changements et son goût pour le dépassement l’incitent à toujours affronter de nouveaux défis. Elle est même chanteuse dans un groupe musical en plus de faire partie d’une chorale Gospel. La musique est pour elle un moyen de revigorer sa voix intérieure, de donner de l’espoir et de créer un monde positif.

Un bon conseil qu’elle m’a partagé : « Il est important que les jeunes femmes croient en leurs capacités, qu’elles suivent une ligne directrice et qu’elles soient constantes à l’ère du numérique où tout est instantané et rapide si elles veulent atteindre des résultats.  Il faut accepter de vivre des déceptions et de commettre des erreurs, car cela fait partie de l’apprentissage. Il ne faut jamais lâcher. »

Je vous invite à venir la rencontrer le mercredi 2 novembre prochain, à compter de 17 h 30, lors du 42e Cocktail-bénéfice du Centre Durocher. Un événement annuel de réseautage régional dont les bénéfices permettent de soutenir les jeunes de la Basse-Ville de Québec pour en faire des adultes responsables contribuant à l’effort collectif de la société. 

Révision: Josée Goupil