L’autre jour, mon contrat de travail d’un an a pris fin. Durant les derniers mois, j’ai eu quelques entrevues qui n’ont, malheureusement, pas donné les résultats escomptés. Fait que, quand je suis tombée sur le livre Le pouvoir de l’échec d’Arnaud Granata, disons que ça m’a un peu interpelée.
En même temps, je ne vois pas nécessairement ce que je vis comme des échecs. Lors d’une entrevue, on m’a déjà demandé quel était l’échec le plus important que j’avais vécu. Honnêtement, je ne savais pas quoi répondre. Pas parce que je ne pense pas avoir vécu des échecs. Mais plutôt parce que je ne vois pas les choses négatives ou difficiles qui m’arrivent comme des échecs. Pour moi, il s’agit plutôt d’épreuves à surmonter. Après tout, comme le dit l’entrepreneur Alexandre Robert dans Le pouvoir de l’échec, « un échec : c’est d’abord un apprentissage. L’échec véritable serait d’en rester là, de ne pas persévérer ». Il a tellement raison.
C’est correct que la vie ne soit pas toujours une ligne droite. Même si c’est pas toujours facile à accepter.
J’ai donc entamé ma lecture du livre d’Arnaud Granata avec en tête une notion un peu vague de ce que je considérais comme un échec. Après la lecture du livre, je me suis dit que l’échec était effectivement une notion différente d’une personne à une autre, mais, surtout, qu’un échec est un levier qui permet aux gens d’accomplir encore plus de choses.
Dans ce livre, on trouve des témoignages d’entrepreneurs qui racontent leur histoire, mais aussi de spécialistes (psychologue, philosophe, sociologie, etc.) qui nous éclairent sur la notion d’échec. Pour ma part, c’est vraiment les sections où des entrepreneurs racontent leur cheminement qui m’a le plus captivée. Ils sont tous, sans exception, intéressants, mais j’ai particulièrement été inspirée par les récits de Cath Laporte, de Christiane Charette et d’Alexandre Robert. Peut-être que la seule personne que vous connaissez dans la liste c’est Christiane Charette (c’était mon cas), mais, croyez-moi, vous voulez connaître les histoires de Cath Laporte et d’Alexandre Robert. Vous n’avez pas le choix.
Pour ma part, quand j’ai lu l’histoire inspirante et motivante d’Alexandre Robert (sa devise est : You go, you get), ça m’a donné l’goût d’aller porter mon CV dans toutes les entreprises de la ville en attendant les responsables des ressources humaines avec un café. J’espère que je vais continuer à être motivée en masse. Je lâche pas.
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Photo : Julie Grenier-Turcot