Du 1er au 7 novembre 2015 c'est la semaine québécoise de la la douleur chronique sous le thème : Démasquons la douleur chronique. Une petit vidéo qui dit tout...

 

Arrête de me dire que je suis belle (non n’arrête pas surtout). Je suis toute pétée par en dedans pis je me sens comme de la marde.

J’ai mal dans le cul, façon crue de dire que j’ai mal quelque part dans le sacrum, dans le coccyx. God know’s où exactement.

Arrête de me dire que j’ai un beau body (non n’arrête pas surtout). Il me fait chier. Il me tape sur les nerfs, surtout sur le nerf sciatique.

J’ai perdu mon deuxième genou de patineuse, mon moteur de cycliste et mes mollets de coureuse. Je n’ai pas eu le choix. Non, on ne me l’a pas donné.

J’ai mal à l’épine iliaque antéro-supérieure, au moyen fessier, au piriforme, au tenseur du fascia lata,  à la bandelette, au long fibulaire, à l’abducteur du petit orteil, et cetera, et cetera.

J’ai fait un cours d’anatomie du système musculo-squelettique pour vous dire ça. Ça m’a permis d’entreprendre le système de santé.

Arrête de vouloir me masser (non n’arrête pas surtout). Je sais où ça va nous mener. Les pattes en l’air, tirelire relire panpan. Pour moi ce n’est pas évident. J’ai le champ gauche qui répond pu. Coup de circuit pour toi, mais injuste pour moi.

Arrête de me dire que ça va passer (non n’arrête pas surtout). Ça fait 16 ans que j’y crois, que j’y investis efforts, temps et argent.

Pendant que le système de santé me fait patienter, pour cause d’incompréhension et de réorganisation, je fais virer l’économie. Thank God, y'a des professionnels bons et honnêtes.

Je remercie la vie, bien que j’aimerais mieux me gâter et profiter de mes économies pour me mettre belle et te faire plaisir. J’avoue qu’il m’arrive de sacrer ma vie, pour éviter de sacrer tout ça là.

J’ai mal en dedans, à mon orgueil de jeune professionnelle, à l’alpha de la femme et à mon cœur d’amoureuse, de fille, de sœur et d’amie. Je dois parfois me choisir.

Arrête de me dire que tu m’aimes et que tu es bien (non n’arrête pas, pour vrai). Je passe mes temps libres à méditer, stretcher, cogiter, réseauter, à m’impliquer et à développer des projets, comme Bella doccia (ma start-up), Femmes alpha et le Grand circuit familial. Des projets qui me donnent du bonheur, des moments de répit et des ailes parce que je les ai choisis,  eux, tout comme toi mon amoureux.

J’aspire à atteindre la liberté. Quand je voudrai, je pourrai me payer des moments d’élégance : massage, spa,  coiffure, esthétique, name it.

Quand Bella doccia passera à l’action, j’offrirai ces moments d’élégance à d’autres qui vivent des douleurs incomprises qui font qu’on se sent «laitte» jusque dans nos plus belles bobettes.

Enfin, quel intérêt pour la sexualité sans écoute, douceur, patience, connivence et tous ces petits moments de bonheurs quotidiens qui, mit bout à bout, font qu’un couple s’épanoui?

Après tout, le sexe, ça ne se passe pas qu’au lit!

Association québécoise de la douleur chronique: http://www.douleurchronique.org/

Photo credit: philwirks / Foter.com / CC BY-ND

Passionnée par les sports depuis mon enfance, j’ai navigué à travers de nombreuses disciplines au gré de mes désirs.

Aux prises avec des douleurs incomprises depuis l’an 2000, j’ai revu mon quotidien (personnel et professionnel) pour réapprendre à apprécier la vie et à m’affirmer autrement.

J’en profite dorénavant pour développer mon entreprise, Bella doccia, pour soutenir l’entrepreneuriat à travers des mandats et pour m’impliquer dans des organismes qui redonnent confiance, liberté et élégance aux femmes.

Animée d’un courage empreint de passion, je m’engage devant vous à demeurer pour réaliser mes rêves les plus fous.

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