Combien de fois par jour nous posons-nous des questions pour tout et pour rien?
Est-ce que je suis heureuse?
Pourquoi ai-je encore mal à la tête ? Ai-je un cancer ? Devrais-je consulter ?
Pourquoi ne reste-t-il jamais de pain sauf les croûtes ?
Pourquoi la vie est-elle si compliquée ?
Combien de fois doutons-nous de nos propres réponses?
Je suis bien au travail, mais est-ce que je suis vraiment sur mon X?
J’ai éteint mon fer plat, oui. Mais… est-ce que j'ai vraiment éteint mon fer plat?
Bon, j’ai dit ce que je pensais. Oh zut, j’ai dit ce que je pensais vraiment… Est-ce ce que j'aurais vraiment dû dire ça ?
Combien de fois tergiversons-nous ?
Commander de la pizz ou manger des restants?
Changer de job ou pas?
Jogging ou Netflix ?
J’arrête ou j’continue ? Stop ou encore ? (Encore!)
Quand on y pense, c’est un peu affolant ! Nos vies se résument bien souvent à une interrogation après l’autre. Et comme on dit : il n’y a pas vraiment de mauvaise réponse dans la vie… Ce qui ouvre la porte à plein d’autres questions.
Les personnes que j’admire, je le remarque souvent, n’ont pas l’air de se poser beaucoup de questions. Elles semblent s’affirmer librement et avec conviction. Elles semblent savoir. Vous me direz que pour savoir, elles se sont sûrement questionnées. Je n’en doute point. Mais elles en sont venues à un consensus. Elles ont stabilisé leur intuition et ont focussé sur un aspect sans y déroger. Elles ont pris LEUR bonne décision.
Et si on essayait de faire un mois sans questions, comme on fait un mois pas de boisson ?
J’vous pose la question ? Affirmons-nous. Point.
Révision: Josée Goupil