SAVOIR – SAVOIR-FAIRE – SAVOIR-ÊTRE… DES INSÉPARABLES ?

Il me vient immédiatement en tête les paroles de la chanson de Jean Gabin « Maintenant je sais ».  Dès notre premier souffle, les SAVOIRS nous accompagnent ou nous hantent pour le reste de nos jours.  Savoir qui nous sommes, savoir comment faire pour devenir qui nous voulons être et savoir le profond de notre être.

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Ah le savant savoir !  Le généticien, le mathématicien, le physicien représentent bien l’image qu’on se fait du SAVOIR (veston-cravate, tailleur classique).  Reste à voir comment ils se débrouillent en savoir-faire et savoir-être dans la société.

Le savoir ne prend sa pleine valeur que lorsqu’il conduit à une action.

Ah le savoir-faire !  Le mécanicien, l’électricien, l’entretien se remarquent par leur tenue vestimentaire représentant le SAVOIR-FAIRE (uniforme, confortable) et notre regard se fixe automatiquement vers leurs mains.

Cette combinaison de deux infinitifs, savoir et faire, allie la connaissance et l’action, et relève de l’expérience du terrain.

Ah le savoir-être ! Le thérapeute, le massothérapeute, et autres «peutes» ont parfois le costume particulier du SAVOIR-ÊTRE, mais avant tout,  il EST.  C’est dans le fond de son regard qui scrute aussi le nôtre que le contact s’établit.  C’est l’émotion de la rencontre qui s’imprime en nous et non une image.

La notion de savoir-être se situe entre la connaissance et l’action.

Ah le trio !

Les savoir-être incluent les savoir-faire, qui eux-mêmes, comprennent les savoirs. Si ceux-ci sont des savoirs périphériques, en ce sens qu’ils ne touchent pas l’être humain dans son essence même, cela ne signifie pas pour autant que ces savoirs soient moins importants que les savoir-faire et les savoir-être.  Vous me suivez ?

Il existe de nombreuses définitions sur ces trois notions, et il y a une interdépendance entre elles, dans le sens que des progrès réalisés le long de l'un des axes ne peuvent être obtenus sans effet sur les deux autres dimensions. La compétence résulte, donc, de la fusion de ces trois dimensions qui sont complémentaires.

Ce modèle montre bien que les savoir-être englobent les savoir-faire et les savoirs ou encore que les savoirs sont inclus dans les savoir-faire et les savoir-être.  On ne s’en sortira pas facilement !

http://blogressourceshumaines.blogspot.ca/2012/05/les-rapports-entre-savoir-savoir-faire.html

Nous passons notre vie entière à conjuguer avec les 3 savoirs :

Je sais que j’ai su que je savais, mais si j’avais su, je sais que j’eus su bien avant.  Je saurai que j’aurai su et que je sais bien que j’ai su.  Que je susse dire ou que j’eus su qu’on me permettait de dire, je saurais que j’aurais su comment faire, juste que j’eusse su.  Sache bien que j’ai su être sachant que savoir en sachant savoir-faire en ayant su comment atteindre le savoir-être.

Nos grands-parents savaient, nos parents ont essayé, nous essayons de savoir, nos enfants sauront être… un peu plus.

Révision: Josée Goupil

Photo credit: wheeldog via Foter.com / CC BY-SAHello, World!