J’écris ces mots sur l’inspiration du moment par un bel après-midi d’avril, calé dans un fauteuil au Presse Café, un grand moka à la main. L’endroit est plein à craquer d’étudiants et d’étudiantes se faisant aller la matière grise plutôt que le popotin, comme il n’était pas rare de voir en ce même endroit le week-end à l’époque du défunt Palladium.
Il fait actuellement 9 degrés Celsius à l’extérieur et un ciel bleu parfait couvre Québec. Je pourrais très bien être en train de faire mon premier jogging extérieur de la saison, de me remettre en forme, de travailler ma shape de plage. Non.
#HillaryBigAnnouncement
Non, car, comme des milliers (millions?) de personnes, j’attends avec impatience l’annonce de Hillary Clinton qui, à 67 ans, doit lancer officiellement sa campagne pour l'investiture démocrate en vue de la présidentielle de 2016, depuis Brooklyn, New York, sur les réseaux sociaux.
Non pas car je suis friand, ou même connaisseur de politique américaine, mais bien car c’est l’histoire avec un grand H que tente d’écrire Hillary avec cette annonce du dimanche 12 avril 2015.
Toutefois, bien que placée au 2e rang de la liste des femmes les plus puissantes au monde selon Forbes en 2011 et en 2012, et au 6e en 2014, l’ex-Sénatrice de l’état de New York (2001-2009) et Démocrate ne fait pas l’unanimité. Tout comme ce cher Barack fut le premier homme noir à devenir Président des États-Unis il y a quelques années, une infinité de barrières seraient renversées si une femme accédait au pouvoir le 8 novembre de l’an 2016, jour d’élections. Des barrières qui, tristement, sécurisent l’Américain moyen.
Sur les Internets, les opinions s’enflamment, Twitter surchauffe, les hashtags se multiplient et les médias capotent; l’horloge indique presque 15 h 00 alors que c’est toujours silence radio du côté de Brooklyn pour l’annonce prévue à midi tapant de celle qui fut First Lady de 1993 à 2001 et Secrétaire d’État de 2009 à 2013.
Sans prendre position quant au futur programme de Mme Clinton, ou encore par rapport à ses actions posées de par le passé, en lien avec Bill ou non, une Présidente pour succéder à M. Obama serait sans contredit un pas de géant (ou de géante!) pour la gente féminine.
Une femme à la tête des États-Unis, ce serait plutôt Alpha, non?
[Photo : Twitter de Mme Clinton @HillaryClinton]