Un écrivain est une personne qui compose un écrit. Point à la ligne. Le fait d’aligner des mots sur une feuille de papier réelle ou virtuelle vous procure ce statut. Celui que vous partagez avec les meilleurs : Coelho, Beigbeder, Musso. La seule différence entre vous et ces auteurs, c’est le nombre de personnes qui vous lisent.
L’auteur est un optimiste. Il garde toujours espoir de trouver de meilleurs mots. Des mots plus justes. Plus sentis. Pour décrire l’émotion derrière le crayon et mettre de la mine dans le personnage. Tout est propice à une nouvelle histoire. Tout l’incite à aligner des lettres, des mots, des phrases et des chapitres complets de sa vie. Sur sa machine à écrire. Sur un bout de papier. Sur son téléphone. Dans le sable. Ou sur son portable.
L’homme (ou la femme) de lettres a le goût de balancer ses mots à la face du monde. Et de les surprendre. Avec un coup de poing de ponctuation et d’authenticité. Une imagination puisée dans ses rêves. Inspirée par le désir d’être une meilleure édition de soi-même.
Écrire, c’est combattre le vide. C’est une discipline, ponctuée de pages blanches. Il faut apprendre à faire glisser l’encre sur le papier et l’Arial 12 sur le fichier. Quand tu commences à écrire ta vie, tu dois bien choisir tes mots. Parce que lorsque la réalité de ces mots s’exprime, tu veux qu’elle soit exactement comme celle que tu avais imaginée.
L’auteur se nourrit d’espoir. Il a le courage de mettre ses tripes sur la table. Même s’il se fera juger. Il est une force tranquille car il sait que les bons mots sont puissants. Mais qu’ils sont longs à trouver. Il faut être acharné. Écrire et réécrire.
Son processus de création demande du temps et des expériences. Ce n’est pas un hasard si de nombreux auteurs ont écrit leur meilleur roman après 50 ans.
Celui qui écrit est son propre psychologue. Il traite ses maux avec ses propres mots. Parce que l’écriture est thérapeutique et libératrice. L’écrivain retient souvent ses paroles. Mais les émotions s’expriment plus facilement sous la couverture.
Les livres nous incitent inconsciemment à continuer, en nous donnant l’espoir qu’on lira bientôt la fin.
La persistance dans l’intuition. C’est ce que fait l’écrivain. Lorsqu’il sent qu’il tient quelque chose, il écrit. Jusqu’à ce qu’il s’endorme à l’écran. Ou jusqu’à la fin de cet élan. En attendant le prochain éclair, il se relit et se corrige. Parce que son talent, c’est aussi celui de se remettre en question.
Cet écrivain, c’est vous. C’est moi. Chaque jour, nous avons un alphabet de possibilités. 26 lettres pour écrire notre vie. Maintenant, quelle histoire voulez-vous raconter ?