Je suis découragé ces temps-ci. Un climat de violence, de haine et d'insécurité internationale plane. Il commence à faire de plus en plus noir et froid. Mes affaires personnelles ne vont pas à mon goût. Je me sens seul et l’absence d’une femme dans ma vie ainsi que dans mon lit commence à se faire vraiment sentir d'autant plus que ça fait 6 mois que je suis séparé.
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Stéphane Boucher
Ce mois-ci, j'atteindrai tout un sommet ! Cela fait 25 ans que je travaille sur un objectif personnel et c’est en octobre que ça va se concrétiser. Pas besoin de vous décrire la fébrilité que je ressens et tout ce qui m’habite ces jours-ci. Tout a commencé dans la vingtaine quand j’ai vécu un éveil spirituel qui a duré quelques semaines. C’était une sorte de prise de conscience sur la vie et ce que j’aimerais donner comme sens à ma propre existence.
À ce moment, j’ai vu une forme de « sommet intérieur », mais à l’époque, je n’ai pas pu intégrer la puissance de cet état de manière concrète. Il a fallu que je me prenne là où j’étais, au « pied de ma montagne », et que je la gravisse graduellement, un pas à la fois, au fil des années. Que je traverse chaque obstacle et ruisseau, que je fasse les efforts nécessaires pour mériter le sommet afin de pouvoir savourer pleinement la satisfaction de l’avoir atteint.
Dans mon cas, ce sommet est principalement constitué de 3 éléments :
- Vivre à partir de mon intériorité en l’exprimant à l’extérieur, au lieu de chercher à combler un vide intérieur à l’aide de choses extérieures ;
- Être autonome affectivement et me nourrir de mon amour pour moi et mon entourage ;
- Faire un métier qui me fait vibrer plutôt qu’une job parce qu’il faut gagner notre vie.
J’approche maintenant l’âge de 50 ans, mon milieu de vie, l’âge d’or selon la société, cet endroit où on arrive au sommet de notre vie et à partir duquel ça redescend par la suite (je ne crois pas à l’aspect descente). Et voilà que les 3 éléments précédents s’aligneront ce mois-ci, un peu comme les 3 principaux astres de notre vie l’ont fait tout récemment : le soleil, la terre et la lune, donnant lieu à un superbe spectacle de lune rouge.
Un spectacle… Oui, comme celui que je vais donner ce mois-ci ! Mon sommet se manifeste par le lancement de mon tout premier spectacle sur scène en tant que conférencier-chanteur. Un spectacle qui parlera d’intériorité, d’amour de soi et des autres, de vibration personnelle et plus. Une nouvelle carrière qui commence pour moi et qui correspond réellement à qui je suis dans mes tripes.
Ce spectacle est l’aboutissement concret de mon cheminement vers mon sommet depuis ma vie adulte. Et ce n’est qu’un début, car lorsqu’on gravit un sommet, on a souvent envie d’en gravir un autre à cause de la sensation d’extase et de réussite qu’on a vécue.
Un sommet qui mènera à un autre comme dans une chaîne de montagnes, car la vie est un chemin et qu’il n’y a pas de fin en soi puisque nous sommes tellement immenses, je dirais même infinis ! Pourquoi se limiter à un seul sommet quand il y a tant de choses à voir et dont on peut prendre conscience lorsqu’on monte un peu plus haut et qu’on va un peu plus loin. Chaque sommet élargit notre conscience et nous fait grandir, à l’image de la grandeur du sommet qu’on a gravi. À chaque sommet, on apprend à s’aimer davantage, car on réalise qu’on est vraiment capable de bien des choses, grandes, belles et majestueuses, bien plus qu’on ne le croyait.
Je vous souhaite de définir Votre sommet, si cela n’est pas déjà fait, et de trouver le sens de votre vie. Cela fut très difficile pour moi, car je partais de loin à cause du contexte de mon enfance et de mes insécurités profondes. C’est en suivant ma lumière intérieure que j’ai trouvé des réponses. Elle m’a guidé vers mon sommet, car le soleil brille toujours en haut de celui-ci, au-dessus des nuages. De cet endroit, on y voit encore mieux notre lumière et on sent aussi le vent de votre vie.
Bonne ascension!
RÉVISION Josée Goupil
Vers la fin de juillet dernier, j’ai eu le privilège de rencontrer seul à seul Madame Rose Dufour, Directrice générale et fondatrice de la Maison de Marthe. C’était tôt le matin et Madame Dufour avait déjà commencé sa journée qui allait être une fois de plus très chargée. La voyant arriver, je me suis immédiatement posé la question : mais pourquoi donc cette personne qui est en mesure de prendre sa retraite se donne-t-elle encore autant ? J’ai vite trouvé la réponse.
Levez la main ceux et celles qui n’ont aucune dépendance ? Je vous envie Je parle ici de comportements à nature compulsive qui semblent nous envahir et dans lesquels nous ne nous sentons pas tout à fait libres, et non des besoins normaux reliés à notre vie quotidienne. C’est donc la notion de liberté qui fait toute la différence. La « nécessité de l’objet du désir » aux yeux de l’individu est la symptomatique du degré de dépendance et des impacts de celle-ci dans sa vie, notamment au niveau de son bonheur. En tant que passionné de neurosciences, j’ai décidé de faire le tour de la question du point de vue du cerveau afin d’y voir plus clair. Je vais vulgariser les résultats de mes trouvailles pour rendre le tout plus comestible.
Notre cerveau est un organe capable d’apprendre et de s’adapter dans le but d’accroître les chances de survie de l’organisme. La Nature a créé un système spécifique dans le cerveau afin d’assurer ce processus d’adaptation. Il s’agit d’un système « de survie » composé de 2 circuits intimement reliés :
- Le circuit de récompense : mis en branle pour répondre à nos besoins;
- Le circuit de réponse aux stress : mis en branle pour les réduire le plus possible.
Lorsque le système de survie se dérègle à cause de certains stress de la vie, il peut se mettre à fonctionner sous forme de pulsions. Certaines d’entre elles peuvent devenir difficiles à contrôler, car elles sont faites de signaux neurologiques puissants, traités de façon prioritaire par le cerveau puisqu’ils émanent sur notre système de survie ! Notre cerveau interprète donc le besoin sous-jacent comme une nécessité à remplir… et nous nous mettons à manger cette crème glacée dont nous ne pouvons pas nous passer. Pour faire une histoire courte, les dépendances sont des adaptations maladives du cerveau à des conditions de stress antérieures, un genre de dérèglement de son fonctionnement normal.
Mais est-ce permanent ? Quoi faire pour réduire les épisodes de « craving » et retrouver notre pleine liberté ? La solution consiste à permettre au cerveau de retrouver son état d’équilibre sur le plan neurologique, ce qu’on nomme aussi l’homéostasie. Le débalancement doit donc être corrigé. Plus facile à dire qu’à faire, mais voici quelques pistes :
- Diminuer l’exposition au stress négatif dans notre vie et/ou faire des activités qui permettent de l’évacuer;
- Tisser des liens sociaux positifs et développer un sentiment d’appartenance à une communauté aimante;
- Faire des activités ou des choses qui contribuent à l’augmentation de l’estime et de l’amour de soi;
- Adopter de saines habitudes de vie (alimentation, exercice, repos, relaxation).
Ce sont des exemples simples, mais qui ont un impact profond sur le bien-être et qui conditionnent les circuits cérébraux à produire les bons neurotransmetteurs en quantité suffisante. Il existe des moyens plus élaborés pour les cas de pathologies, mais n’étant pas médecin, je m’arrêterai ici.
Pour les maniaques de science, je vous invite à lire l’article complet que j’ai écrit sur le sujet et qui est disponible sur demande en me contactant à info@inaq.org
Bonne route !
Révision Josée Goupil
Les gens qui me connaissent assez bien savent comment j’ai lutté (et que je lutte encore parfois) avec une problématique de dépendance affective. L’omniprésence d’une mère pour qui j’étais tout et l’absence de mon père sur le plan affectif ont été un terreau fertile pour que je développe une psyché dans laquelle le couple est idéalisé et constitue LA solution à plusieurs questions de nature existentielle comme : le sens de ma vie, mes besoins d’amour et d’estime, ma place dans ce monde, etc. Cela fait beaucoup à porter pour ce couple et la marche est haute pour trouver la bonne conjointe. De plus, comme ces éléments sont essentiels au bien-être de tout individu, être en couple devient une priorité quasi absolue sinon c’est le gouffre. Cela mène à choisir une partenaire de manière compulsive, car il le faut à tout prix, et on se ramasse souvent à faire des compromis et accepter dans notre vie une personne qui ne nous convient peut-être pas.
Cette recherche du couple dans ma vie a engendré beaucoup de souffrance en moi et m’a amené à me questionner sur ma façon d’aborder la vie amoureuse. J’ai dû consulter à maintes reprises et travailler beaucoup sur moi. J’aimerais partager avec vous ce que j’ai appris sur cette route sinueuse en espérant que cela servira à d’autres. Alors voici un résumé de mes constats sur mon chemin de mieux-être.
Après 30 ans de tergiversations conjugales, je reconnais maintenant que la projection de mes besoins personnels sur une autre personne, en l’occurrence une conjointe, charge la relation de plusieurs attentes et nuit à son développement dans un contexte d’adulte à adulte. Cela, je le comprends maintenant avec le cœur, bien longtemps après l’avoir compris avec ma tête. Bien sûr, nous avons tous des manques et personne n’a eu suffisamment ni trop de ce qu’il (elle) avait besoin pour se développer de façon saine. Mais en tant qu’adulte, je sens et j’accepte maintenant que c’est avant tout ma responsabilité personnelle de m’occuper de moi et de répondre par moi-même à mes besoins fondamentaux qu’ils soient physiques ou psychologiques tels que :
- me « loger »… trouver ma maison intérieure, ma sécurité affective et ma place dans ce monde;
- me « nourrir »… me donner l’amour de base dont j’ai besoin pour vivre ainsi qu’un travail qui donne un sens à mon existence;
- me « vêtir »… me procurer ce qu’il me faut pour me protéger des intempéries de la vie.
Quand je regarde partout dans la nature, je constate que les animaux adultes s’occupent d’eux-mêmes. Cela est donc ainsi et l’humain doit aussi le faire tant sur le plan physique que psychologique, car nous avons un être extérieur ET un être intérieur dont on doit s’occuper. En cherchant des réponses chez les autres et par les autres, on n’obtient souvent que de la frustration comme résultat, car la vie n’est pas faite pour fonctionner de cette manière. Une relation qui serait à l’image de ma psyché, bâtie en jeune âge à travers des relations parentales extrêmes (trop d’un amour maternel infantilisant et pas assez d’un amour paternel aidant) sans vouloir les blâmer, n’est qu’un rêve idyllique synonyme des espoirs d’un petit garçon qui n’a pas obtenu réponse à ses besoins véritables. Elle n’a pas sa place dans la réalité, car le monde ne tourne pas autour de moi.
Si je suis venu sur terre ne serait-ce que pour apprendre cela, je vous jure que cela aura valu la peine, car croyez-moi, je suis parti de loin à l’âge de 18 ans. Mais ce n’est que le début, je crois, car elle m’a donné 2 enfants à qui je veux montrer la valeur de leur vie et le mérite de la bâtir. Cette vie est merveilleuse pour nous mettre en situation de croissance et il s’agit d’ouvrir les yeux pour reconnaître ses enseignements. Et la joie résultante des efforts que l’on fait est de loin supérieure aux épreuves traversées.
Bonne route !
Épris par mes démons émotionnels, j’ai décidé de prendre une toute petite porte pour entrer dans ma « maison hantée », que je nomme la porte A pour : Accueil, Acceptation et Amour… de moi et de ma vie tels qu’ils sont et tels qu’ils se présentent, plutôt que de la façon que je voudrais qu’ils soient. J’aurais pu dire Âme aussi car c’est pareil et ça demande un bon lâcher prise de la part de l’ego qui fait tout ce qu’il peut pour ne pas se soumettre !
Nous sommes tous séduits chaque jour par des emballages aux apparences attrayantes. Lorsque l’extérieur est beau et projette une image attirante, on peut croire ou se convaincre que l’intérieur l’est aussi. Pourquoi l’image et l’apparence sont mises au premier plan ? Pourquoi ne pas s’attarder davantage au contenu d’abord ? Pourquoi le contenant est si important dans notre société ? Vous l’avez peut-être deviné, je parle de gens ici et non de produits.
1er mai 2015 : date à laquelle je suis devenu un homme
Dans plusieurs sociétés ancestrales, il y avait un rituel de passage de l’adolescence au monde adulte. Celles-ci y voyaient là un geste important pour amener le jeune homme à une maturité émotionnelle plus grande et lui confirmer qu’il est maintenant prêt à faire face à la vie par lui-même.