Tu as une idée. Elle est prodigieuse! Oui, oui, pas juste correcte, moyenne ou bonne... Extraordinaire!!! Tu es folle de joie! Tu veux te lancer. Tu y penses et tu flottes! Ça sent le bonheur, le défi, la joie!
Le printemps est une période idéale pour faire le ménage dans nos vies. Après avoir profité des beautés de l’hiver et juste avant l’arrivée de l’été, on se doit de prendre le temps afin de vider nos maisons d’objets physiques, mais aussi de faire le ménage dans nos relations.
Notre société est de plus en plus ouverte à discuter de la maladie mentale, on comprend mieux les gens qui en souffrent ou en ont souffert. On est de plus en plus nombreux à l'admettre aussi, ça aide.
Par un beau samedi matin ensoleillé, où avril s’apprêtait à tirer sa révérence pour laisser place au mois de mai, je suis tombé, en me faisant aller le pouce de bas en haut pour que défile sur l’écran de mon téléphone les actualités que l’algorithme de Facebook aura décidé de me présenter à ce moment, un article publié par un petit journal que j’apprécie beaucoup et traitant de la génération Y et son rapport aux vacances.
Depuis plusieurs milliers d’années, les hommes ont cherché à comprendre les comportements humains. Les Grecs ont développé la théorie des humeurs, divisant les gens en quatre catégories : les flegmatiques, les mélancoliques, les sanguins et les colériques. Avez-vous déjà remarqué qu’il y a des gens avec lesquels vous communiquez mieux ou supportez mieux que d’autres ?
Je n’ai pas envie de changer de vie. That’s it, that’s all man, ça ne me tente pas!
TU NE COMPRENDS PAS?
Il n'y pas d'émoticon pour le terme « faire », et encore moins pour l'expression « faire faire »!
Je vous laisse donc choisir l'expression émotionnelle qui vous rejoint le plus quand vous pensez à déléguer...
La personne qui capte et abrite une idée a conscience de cette idée qui la tiraille. Elle a alors un choix, la réaliser ou la laisser sommeiller là...dans le creux de son esprit jusqu’à ce que l’idée décide un jour de quittter cette tête passive afin d’en rejoindre un autre.
Elle a 38 ans, une belle femme célibataire, médecin en fertilité in vitro et Chef de l’unité FIV d’un hôpital moderne et réputé de sa région. Quelle particularité a-t-elle? Jana Alshalaty est saoudienne et travaille dans son pays d’origine, l’Arabie Saoudite. Rencontrons cette carriériste qui représente la génération de femmes financièrement indépendantes dans un pays où la Monarchie est menée sous la tutelle de la religion.
Je me suis réveillée ce matin et quel choc! Quelle prise de conscience! Je suis de plus en plus persuadée que je suis gentille et naïve… Je ne sais pas si c’est grave ni combien de temps je vais pouvoir survivre dans ce monde. Non, vous n’avez pas compris, JE SUIS GENTILLE… C’est atroce… C’est horrible… C’est une très grave maladie dont on ne peut pas guérir. Les symptômes sont incroyables, c’est plus fort que moi! Même après plusieurs années de thérapie et plusieurs grosses erreurs ou claque dans la « gueule » (ça fait tellement mal que je n’ai pas d’autre mot dans mon vocabulaire pour décrire l’intensité et la douleur). Ce doit être génétique et dans mon cas, ça s’aggrave avec l’expérience. Je ne contrôle rien.
Je me pose les questions suivantes : suis-je dépendante à la gentillesse (puisqu’on peut être dépendant à tout selon les psychologues)? Ai-je les connexions nerveuses de l’affirmation de soi et de l’égoïsme complètement bouchées dans mon cerveau?
C’est fou! Mais je veux aider les autres afin de leur donner de l’amour, ou peut-être bien me donner de l’amour… Va savoir... Peut-être les deux. Je ne peux passer dans le métro sans donner à des sans-abri quelques pièces de monnaie, avoir un sentiment de gêne et me demander ce qu’on peut faire dans le monde pour changer cela. Je les regarde dans les yeux et je leur dis bonjour ou au moins, je leur fais un signe de tête pour leur signifier que je les vois.
Je suis touchée quand des musiciens jouent dans le métro et je pense qu’ils devraient être payés pour la légèreté qu’ils apportent au quotidien des gens tristes qui s’en vont travailler. Dès que quelqu’un me parle d’un projet, je me mets en mode solutions et je scrute mon cerveau à la recherche d’aide que je peux apporter, une personne que je peux recommander, des heures que je peux offrir. Par exemple, des amies ont réalisé un projet de refuges, alors je les soutiens en leur faisant de la pub sur mon compte Facebook; des immigrants me sont référés pour une recherche d’emploi, je leur ouvre mon carnet d’adresses et leur propose des rencontres et des coordonnées; une connaissance souhaite effectuer un échange de maison pour le mois de juillet, immédiatement j’envoie sa demande à ma famille habitant dans la ville où elle souhaite partir. J’accepte de garder les enfants de mes amis quand ils ne peuvent pas; je propose à mes voisins de déneiger leur entrée (je le fais même parfois sans leur demander leur avis); je range les poubelles de mes voisins. J’échange quelques mots avec pratiquement tout mon voisinage…
J’ai une âme de rassembleuse, je suis née pour faire les liens sociaux: j’organise la fête des voisins, je me propose comme bénévole quand il y a des animations dans mon quartier (je passe une journée entière à trier des œufs pour une chasse aux cocos), je m’investis dans l’école de mon fils, car je trouve cela important que les parents s’impliquent dans l’éducation des enfants. Bref, je ne sais pas dire non, je trouve des opportunités dans tout… C’est plus grave que je ne le pensais finalement! Couplé à ma gentillesse, je suis curieuse… et là, c’est l’alliance sournoise pour me faire embarquer dans toutes sortes de projets.
Je suis une gentille démesurée. J’en suis consciente, c’est ça le pire, je ne peux pas changer… et vous savez quoi, je l’assume. J’aime être gentille et je pense de plus en plus que c’est une force. Comme il existe des coaches pour l’affirmation de soi et pour apprendre à dire non, je propose de partager mon expertise de la gentillesse afin de faire découvrir cette qualité en chacun de vous et ainsi accéder à son pouvoir. Qui embarque avec moi?
Révision: Josée Goupil
C'est ma vie qui déboule sur ces 398 marches. Toutes nos vies sont dans ces 398 marches. Le but: les gravir. À notre manière. À notre vitesse.
Je sais que j’ai su que je savais mais si j’avais su, je sais que j’eus su bien avant. Je saurai que j’aurai su et que je sache bien que j’aie su. Que je susse dire ou que j’eusse su qu’on me permettait de dire, je saurais que j’aurais su comment faire, juste que j’eusse su. Sache bien que j’aie su être sachant que savoir en sachant savoir-faire en ayant su comment atteindre le savoir-être.
Cela fait maintenant presque 3 ans que je suis en affaires. Pour moi, aventurière et ‘’risk-taker’’ de nature, l’étape la plus difficile n’a pas été de me lancer. Non, le plus dur pour moi est de survivre, de passer le cap, de ne pas me laisser abattre par les bas...car des bas, il y en a et il y en aura toujours.
Je le dis d’emblée, j’ai adoré Naufrage, le plus récent roman de Biz du groupe Loco Locass. Ç’a été une lecture prenante, surprenante et troublante. Une superbe découverte littéraire que je recommande chaudement.
La femme merveilleuse que tu es pense à se lancer dans la grande aventure entrepreneuriale? Tu as des questionnements? Tu as des doutes sur tes capacités?
Je vis avec un superhéros. Il ne porte pas de collants ni de cape. Il ne soulève pas de voitures. Mais tous les jours, il surmonte des défis dignes d’un surhumain. Ce superhéros, c’est mon fils Benjamin. Il est autiste.
On cherche souvent à attribuer des super pouvoirs aux autistes ; le syndrome « Rainman ». À première vue, Fiston n’a pas de don particulier. Musique, dessin, mémoire, mathématique ; rien de génial ne s’est manifesté jusqu’à maintenant. Son don exceptionnel est presque invisible ; c’est sa capacité de nous refléter notre propre état, comme un miroir.
On ne se rend pas toujours bien compte du stress qui nous habite. Mais Benjamin détecte le moindre signe de contrariété, il voit clairement ces moments où on n’est « pas tout-à-fait là », isolés du moment présent par des soucis parfois artificiels.
Ce don est très paradoxal puisque lui ne semble jamais « être là ». Mais cette forteresse apparente le protège contre le flot d’informations qui se rendent à son cerveau ; comme s’il était branché à un débit internet 10 fois plus puissant que le nôtre.
Dans ces moments de stress, il réagit. Son comportement change. Il devient à son tour irritable, il capte tout comme une éponge. Et son inconfort peut dégénérer en des crises incontrôlables. Alors, on devient hyper vigilant de son propre état ; on veut éviter cette escalade. Benjamin a le super pouvoir de révéler et d’encourager ce qu’il y a de meilleur en nous et de nous ramener dans l’instant présent.
Grâce à sa présence dans ma vie, j’ai développé une grande empathie, une capacité extrême à me mettre « à la place de l’autre ». Je dois le décoder. Je dois saisir les nuances très subtiles de ses émotions et de ses motivations dans un langage qui ne s’est jamais raffiné. Je dois parfois voyager dans un monde qui ne fait de sens que pour lui ; son imagination traverse parfois la frontière de notre réel. Et j’embarque avec lui.
Avec mon fils, j’ai appris la persévérance. Chaque soir, depuis qu’il est né, je l’ai bordé en lui disant « je t’aime ». Une mère espère le jour où un « je t’aime » réciproque sera verbalisé. Pour un enfant neurotypique (ça, c’est nous, les « normaux »), ce moment arrive vers 2 ou 3 ans. Chaque soir, j’ai espéré. J’ai répété. J’ai persévéré. Puis un soir comme les autres soirs, les mots ont illuminé la pénombre de sa chambre comme un feu d’artifice, une grande fête, une émotion intense. « Je t’aime maman ». Il avait 7 ans. Je vous raconte ici la plus grande et la plus significative victoire de ma vie (et je verse une petite larme chaque fois que j’évoque ce souvenir).
Parce que j’ai une vie active, que je suis entrepreneure et que je suis heureuse, on me dit souvent que je suis courageuse. Je ne pense pas l’être particulièrement. La vie nous envoie son lot de défis et de difficultés. Notre grand pouvoir, à tous, c’est de choisir comment ces défis pourront nous transformer.
Avril est le mois de l’autisme. Pour en savoir plus, visitez www.autismequebec.org
Révision: Josée Goupil
Tout le monde a un talent. Des compétences. Quelque chose qu’il fait bien et pour lequel vous êtes prêt à payer. Appelez ça un métier, une job, un emploi. Ça, c’est le savoir-faire.
Mais avez-vous déjà remarqué que même si certaines compagnies vous bombardent à grands coups de pubs qu’avec elle, la vie est belle, vous ne voulez rien savoir. Parce que votre confiance est ailleurs. Parce que vous avez plus d’affinités avec quelqu’un d’autre. Le savoir-être, c’est ça.
Entre deux personnes à compétences égales ou moindres, vous choisirez toujours celle qui se souvient du nom de votre enfant ou qui aime la même sorte de bière.
Je suis heureux de constater que de plus en plus de gens prennent des décisions d’affaires basées sur des valeurs. Parce que ça évite de remagasiner. Lorsque la confiance est établie, que la relation (profonde) est là, il n’y a plus d’ambiguïté.
Mais se faire aimer des autres est tout un art. Ce n’est pas un test de QI qui vous dira si vous allez bien vous entendre avec un client ou un collaborateur. Prendre un café et discuter des vraies choses de la vie est beaucoup plus révélateur.
Moi, je m’intéresse vraiment aux gens. Je pose des questions et j’écoute. Je ne veux pas savoir ce que tu fais, mais comment tu le fais. Qu’est-ce que tu aimes dans la vie ? Le cinéma, les bières de microbrasserie, Limoilou ? Cool, on a trois points en commun. Lors de notre prochaine rencontre, on ne parlera pas de la pluie et du beau temps. Je déteste les conversations d’arrêt d’autobus.
Oui, je suis compétent. Mais quelqu’un d’autre l’est autant que moi. Ce qui me différencie, c’est ma personnalité, mes goûts, mon style, mes opinions et mes valeurs. Pourquoi est-ce que je les cacherais ?
L’authenticité et l’empathie sont des qualités que je recherche autant chez mes collaborateurs que chez mes clients. Je n’aime pas la bullshit. Si tu cherches juste un prix, je te flaire assez rapidement. Désolé, tu trouveras toujours moins cher. Par contre, si tu cherches une relation, je suis preneur.
Et quand tu es entrepreneur, l’authenticité me semble essentielle. Je ne veux pas qu’on dise de moi que je suis un bon rédacteur, mais que je suis prétentieux, requin et antipathique. Surtout que le milieu de la pub est bourré de gens comme ça.
Oui, le savoir-faire est important, mais c’est la base. Si tu ne sais pas ce que tu fais, personne ne va t’engager. Par contre, si tu fais une bonne job, mais que personne ne t’aime, bonne chance pour les références.
Plus tu te découvres que tu montres tes vraies couleurs, plus tu rencontres des gens comme toi. Et là, alors là seulement, ton savoir-faire se transforme en emploi de rêve, parce que tu as laissé ton savoir-être s’exprimer sans peur.
Révision: Josée Goupil
J’ai 4 ans. Je boude. Je pleure quand c’est triste, quand je tombe, quand j’ai peur.Je n’aime pas tout le monde, et ça ne me dérange pas.
Intrapreneur. Oui, oui, vous avez bien lu!