"La première fois que j’ai entendu ce mot, c’était avec la première femme que j’ai véritablement aimée. Ah! Ma belle ambulancière! [...] "
Ca commence toujours par un regard, un regard qu’on échange pour voir si c’est le bon moment....
Je suis découragé ces temps-ci. Un climat de violence, de haine et d'insécurité internationale plane. Il commence à faire de plus en plus noir et froid. Mes affaires personnelles ne vont pas à mon goût. Je me sens seul et l’absence d’une femme dans ma vie ainsi que dans mon lit commence à se faire vraiment sentir d'autant plus que ça fait 6 mois que je suis séparé.
Des premières fois, on en vit plusieurs dans une vie. Certaines sont plus marquantes que d’autres, il est vrai. On les espère, on les anticipe, on s’y prépare. Les attentes sont élevées, le risque de déception tout autant.
Cette première fois, j’y ai longuement pensé. Je l’ai beaucoup désirée. Souvent repoussée. Combien de scénarios ai-je élaboré, seule avec moi-même, dans la douce intimité de mon imagination. L’occasion s’est déjà présentée, certes, je l’ai presque saisie, mais l’ai laissée passer.
Un jour pourtant, j’étais prête. La vie avait mis sur ma route les éléments déclencheurs pour me pousser vers l’action, les personnes inspirantes pour m’abandonner, enfin! Non pas qu’il y ait un âge pour s’y mettre, mais disons que je sentais qu’il était temps. J’avais assez attendu, assez dit que j’en avais envie, que cela me manquait, que « pourquoi les autres et pas moi?! »
J’avais tout planifié : musique de circonstance, éclairage tamisé, confort absolu. Tout s’est déroulé naturellement, sans gêne ni complexes. À tâtons au début, on avance, on recule, on ne sait pas trop quelle direction prendre. On hésite, on prend son temps, on a peur de se tromper. Puis on comprend qu’il n’y a pas un chemin unique pour arriver à bon port, et que le voyage est tout aussi agréable que la destination. Alors on laisse le cœur et l’âme s’exprimer et c’est magique. Ça vient tout seul, ça coule de source. On prend de l’assurance, on ose, on explore, quoique parfois maladroitement. On en rit. Car, ici comme ailleurs, mieux vaut laisser son ego au vestiaire et éviter de se prendre au sérieux.
Cette première fois s’est déroulée totalement différemment de ce que j’avais imaginé. Pourtant, si je pouvais la refaire, je ne changerais rien. Elle a été parfaite dans sa simplicité et son authenticité. Le danger qui me guette depuis, c’est de devenir accro! Je me doutais bien que j’aimerais ça, mais une fois qu’on a franchi le pas de la première fois, on ne peut plus se cacher derrière la futile excuse du « oui, mais j’ai jamais fait ça, moi! Qu’est-ce qui dit que j’en suis capable?! Et puis, qu’est-ce que les gens vont dire?!»
Cette première fois, tant désirée, m’a comblée. La satisfaction ressentie à son achèvement est difficile à décrire, mais si douce à savourer. Elle m’a donné l’envie de recommencer, c’est vrai, mais surtout, elle m’a démontré que, moi aussi, j’en étais capable. J’envisage déjà la prochaine fois! Avec la répétition et l’expérience qui en découle, j’espère devenir plus audacieuse, m’aventurer dans des territoires inconnus, oser me dévoiler petit à petit, laisser tomber ma pudeur pour me livrer toujours un peu plus.
Ceci était ma première fois… à la rédaction d’un billet pour Femmes Alpha. Et vous, votre première fois?
Révision: Josée Goupil
« SEXE ». Ce mot fait rougir, souvent c’est tabou. Il fait fantasmer la majorité des gens, surtout à l’approche des fêtes de Noël, où chacun attend avec impatience la petite anecdote de l’année : le petit flirt, le baiser volé, les regards lumineux, la blague sexiste, les gestes rapprochés… et j’en passe. Oui, tout le monde a un petit sourire en coin quand on aborde le sujet. Tout le monde souhaite être victime de Cupidon : 10 à 30 pourcent des personnes feraient leur rencontre amoureuse sur le lieu de travail. Ça en fait fantasmer plus d’un (avec le temps que l’on passe au travail, c’est quand même un beau site de rencontre, non?). On peut en conclure que le cerveau émotionnel fonctionne même au travail. Qui n’a jamais éprouvé du désir pour sa PDG, son patron, sa collègue, la nouvelle recrue, le stagiaire? C’est un peu normal aussi, car on passe plus de temps dans notre sphère professionnelle que personnelle.
Or, il y a des personnes qui sourient beaucoup moins dès l’annonce de ce thème. Travaillant dans les organisations, ayant fait plusieurs interventions au niveau du climat de travail, j’ai eu accès à certains témoignages bouleversants et touchants. Certaines personnes ont malheureusement goûté aux blagues déplacées, comme c’est dans le cas d’un policier se sentant obligé de rire aux blagues sur les homosexuels alors, qu’il était lui-même gai. Il se sentait obligé de rire afin de faire partie de l’équipe. Une secrétaire devant écouter son gestionnaire lui répéter qu’il était mieux que son mari et qu’il ne comprenait pas pourquoi elle restait avec un tel homme, alors que lui avait beaucoup mieux à lui proposer (geste à l’appui). Cette adjointe fut tellement bouleversée qu’elle en fut traumatisée jusque dans sa bulle d’intimité. Une professeure d’université se faisant interpeller par quelques étudiants avec des propos du style : « t’es bonne Madame ». Un infirmier n’ayant plus de bulle personnelle en se faisant quotidiennement pincer les fesses par ses collègues. Il me témoignait en détresse : « puis-je être le seul à déterminer qui va toucher mes fesses? ». Une formatrice subissant des blagues sexistes lors d’une conférence et que toutes les personnes présentes dans la salle rient à ces blagues du style : « je te connais-toi, je t’ai vue hier au bar de danseuses ».
Marie-France Hirigoyen affirme que « pour humilier, on vise l’intimité et quoi de plus intime que le sexe? ». Certains exemples, cités pour haut, peuvent faire penser à du harcèlement ou du moins à ses prémisses. Toutefois, sachez que toute situation de harcèlement a commencé par des comportements inadéquats et d’incivilité. Bien souvent les gens témoins de ces situations les ont laissé faire, et ont en même rit.
S’il vous plaît, quand vous pensez que des propos ou gestes sont inadéquats ne fermez pas les yeux, ne vous taisez pas et ne faites pas semblant de rien n’avoir entendu. On sait que si des témoins interviennent les personnes inappropriées cessent leurs actions.
Voilà le côté beaucoup moins glamour du sexe au travail : 332 plaintes de harcèlement sexuel ont été déposées à la Commission canadienne des droits de la personne de 2007 à 2012. C’est 332 plaintes déposées, mais combien de personnes n’osent pas se rendre à ce stade? Et ne laissez pas la loi de l’omerta prendre le pouvoir dans nos organisations. Alors, agissez!
Révision: Josée Goupil
L'utilisation du genre masculin a été adoptée afin de faciliter la lecture et n'a aucune intention discriminatoire. Hummmm !
Je suis de la génération Y qui a mis au monde 2 Roses et 1 Bleu, X, qui eux donneront la vie à des Z. Peut-être que les leurs seront blancs ? Je le souhaite.
Toute une histoire de sexe !
Au Moyen Âge, le rose, comme déclinaison du rouge, était la couleur du soldat, du guerrier, donc de l’homme, alors que le bleu était la couleur de la Vierge Marie, et donc des femmes. Vers la moitié du XIXe, les attributions s’inversent (les hypothèses sont nombreuses, mais aucune n’est généralement admise dans les milieux de l’histoire). Il est intéressant de noter que cette association des couleurs avec un sexe défini ne touchait auparavant que les adultes ou les enfants. Les bébés étaient vêtus de blanc (les teintures n’étant pas assez tenaces pour survivre aux lavages fréquents). Cette couleur symbolisait aussi la pureté et l’innocence de l’enfance. Finalement, les magazines féminins s'approprient le sujet et dédie le bleu aux Bleus et le rose aux Roses.
Nous voulons savoir !
Tests bleu ou rose : Échographie, amniocentèse, prise de sang génétique, etc.
Pourquoi ?
- peinture la chambre ;
- garnir la garde-robe;
- choisir le prénom.
Eh oui, parce que secrètement vous avez une préférence !
Parmi les très nombreuses techniques existantes pour connaître le sexe de son enfant, celle du pendule est certainement la plus connue. Posez une main sur votre ventre et, de l’autre main, tenez au-dessus un pendule ou bien un anneau suspendu au bout d’une chaîne ou d’une ficelle. Essayez de ne pas bouger et observez le mouvement que fait le pendule ou l’anneau. Si l’anneau décrit des mouvements circulaires, c’est une Rose. S’il bouge d’avant en arrière, il s’agit d’un Bleu.
Autre technique à tester : lancez un mouchoir en papier par terre devant vous. Avancez-vous pour le ramasser. Si vous avancez le pied droit en premier, c’est un Bleu. Si c’est le pied gauche, c’est une Rose. Vous pouvez confirmer le résultat obtenu en vous penchant pour ramasser le mouchoir : si vous écartez les jambes, c’est une Rose ; sinon, c’est un Bleu.
Enfin, n’oubliez pas que vous avez, quelle que soit la technique employée, 50 % de chances d’avoir raison !
Isabelle Filliozat nous relate les résultats d'une étude réalisée par deux chercheurs qui ont demandé à des adultes d'observer un petit film dans lequel un bébé de 9 mois était assis en train de s'amuser avec différents jouets. À la moitié des participants, les chercheurs ont demandé: «pouvez-vous évaluer les comportements de cette petite Rose?» À l'autre moitié, «pouvez-vous évaluer les comportements de ce petit Bleu?» Il s'agissait du même film. Ceux qui pensaient observer un petit Bleu l'ont décrit comme plus actif et lui attribuèrent plus de plaisir, de colère et moins de peur que ceux qui croyaient évaluer une petite Rose. Isabelle Filliozat en conclut à juste titre que nos stéréotypes sont bien ancrés. Elle propose de faire l'expérience dans la rue en habillant notre enfant soit en bleu soit en rose. Ceux qui pensent regarder une petite Rose la trouveront douce, gracieuse, sensible tandis que ceux qui pensent voir un petit Bleu le décriront téméraire, actif.
La façon de se comporter en tant que Rose ou en tant que Bleu est profondément influencée par la famille et l'environnement. Les jouets, les représentations véhiculées dans les livres pour enfants, les tâches distinctement accomplies par les hommes et les femmes qui les entourent façonnent une représentation sexuée des personnes, mais également des tâches, des choses et du monde. Intervenir tôt auprès de l'enfant permet d'anticiper et d'agir sur les attitudes précoces permettant l'égalité Roses-Bleus dans le respect de leurs différences et permet de lutter contre des comportements qui les enferment dans un rôle de sexe immuable, porteur de différenciations infondées et finalement, d'inégalité.
Rions un peu !
Un petit Bleu et une petite Rose sont dans le même lit. Le petit Bleu :
– Dis, tu sais quelle est la différence entre un petit Bleu et une petite Rose ?
La petite Rose :
– Non, c’est quoi dis ?
Le petit Bleu soulève les couvertures et dit :
– Ben regarde, c’est simple toi tu as un pyjama rose et moi un bleu.
Une maman déclare ce qui suit :
LES 10 AVANTAGES D’AVOIR UNE ROSE:
1- Une Rose, ça se bagarre moins que les Bleus;
2- Une Rose, on l’emmène moins souvent aux urgences;
3- Une Rose, c’est comme une poupée;
4- Une Rose, ça déchire moins ses habits;
5- Une Rose, tu ne dois pas l’emmener chez le coiffeur tous les 15 jours;
6- Une Rose, c’est un peu un miroir de soi-même;
7- Une Rose, même si ça coûte un peu plus cher au départ (on craque vite pour des fringues) ça revient nettement moins cher à l’adolescence;
8- Une Rose, elle pourra te prêter ses vêtements;
9- Une Rose, ça vit plus longtemps;
10- Une Rose, c’est plus « famille ».
Avoir un Bleu, c’est bien, car :
1- Tu ne passes pas 3 plombes à les coiffer le matin;
2- Ils sont moins chochottes que les Roses;
3- Ca ne chougne pas;
4- Ça coûte moins cher en cosmétiques, vernis, maquillage;
5- Un Bleu sera souvent moins complexé, ne demandera pas “J’suis belle comme ça, maman?";
6- Les Bleus n’ont pas leurs règles. Pratique ET économique!
7- Et il ne tombera pas enceinte par accident;
8- Tu te fais moins de soucis, genre s’il sort seul, tu te feras un peu moins de tracas lorsqu’il deviendra adulte et fort…
9- Tu dépenses moins dans les magasins vu qu’il y a moins de choix!
10- Tu seras toujours la femme de leur vie.
Un prénom pour la vie on écrit ça comment en 2015 ?
Les bleus : Léo, Eliott, Hugo, Maël, Jules, Liam, Tom, Sam, Théo, Malo
Les roses : Louna, Zoé, Jade, Léa, Zélie, Éva, Mia, Lina, Inès, Chloé
Les miens ont suivi la mode entre 1986 et 1994 : Audrey, Hugues et Ève.
Et puis quelle est votre couleur préférée ?
Ma règle de vie… Voir la vie en ROSE quand j’ai les BLEUS !
Faites le test pour connaître le sexe de votre bébé
Révision: Josée Goupil
D’aussi loin que je me souvienne, personne ne m’a enseigné l’amour. Ni mon père, ni ma mère, ni les deux ou trois cours de sexualité auxquels j’ai assisté au secondaire. On ne parlait pas de sexe; on parlait de contraception, ou encore du côté technique, voire biologique, de la « chose ». Le malaise était palpable, du prof aux élèves : pendant que les uns ricanaient, se croyant très connaissants en la matière (tant qu’à moi, ils ne faisaient que feindre par orgueil, habitude qui - entre vous et moi - s’est perpétuée dans le temps), les autres rougissaient jusqu’à la racine des cheveux. Quant au prof, elle tentait tant bien que mal de maintenir la discipline dans ce chaos, tout en se questionnant en secret, j’en suis sûre, sur sa propre sexualité.
J’ai donc appris par moi-même, ou plutôt avec mon premier « partenaire » qui était intoxiqué au moment de s’exercer. Oui, c’est dans cet « univers » que j’ai appris… pas grand-chose d’utile. En fait, la gamine que j’étais en apprenait des choses, par contre pas très catholiques. J’ai enregistré, du haut de mes 14 ans, qu’il fallait être « cochonne » et « open », sinon je n’étais pas digne d’intérêt. J’ai appris que j’avais des avantages puissants: de gros seins, un beau « cul » et un corps mince et proportionnel. 36-24-36. Mon visage et mes yeux par contre, ne m’étaient d’aucune utilité. Ni même mon coeur ou mes mots. Pas plus que mon intelligence ou mon univers intérieur. Ça n’intéressait personne. Surtout pas mon « chum ». Et je vous épargne les cris de mon coeur, que j’étouffais sans vergogne, les jugeant enfantins et tout droit sortis du film de Cendrillon.
Mon « chum » de l’époque, quant à lui, apprenait dans les films XXX qu’il écoutait en cachette à Super Écran (ses parents étaient riches, son père absent et sa mère alcoolique). Il fantasmait de me voir exécuter les mêmes prouesses que la blonde aux gros seins avec des lèvres pulpeuses. Alors j’ai appris à trouver ça hot d’être une apprentie. Il paraît que c’était sexy, parce que derrière mes lunettes et mon style de fille sérieuse et intellectuelle, on me comparait facilement à une secrétaire - ou bibliothécaire, c’est selon - « cochonne » qui était avide de sexe torride dans ses temps libres. Ça attirait beaucoup l’attention. On m’a même surnommée « Jessica Rabbit » dans mon album de finissants, à cause de mes courbes fantasmagoriques. Mais le pire, c’est que j’en étais fière.
Alors j’ai « acté », longtemps, la chose. Jusqu’au jour où j’ai rencontré un extra-terrestre. Un gars qui, de toute évidence, n’avait pas eu Super Écran comme école. Lui, il voulait m’entendre, m’écouter, me regarder dans les yeux. Il était si respectueux et doux qu’il m’a déstabilisé. Je le trouvais « plate », trop fin. Pouvez-vous croire!? Mais heureusement, avant que je ne décide de prendre mes jambes à mon cou par orgueil (parce que oui, je n’avais JAMAIS appris à faire l’amour, alors je me sentais incompétente), il a eu le temps de m’apprendre la douceur et la sensualité. Je lui en suis encore aujourd’hui reconnaissante.
N’empêche qu’il m’a fallu des années avant de défaire les « patterns » que j’avais appris dans mes débuts. DES ANNÉES! Des années avant de comprendre que le sexe, c’est beau, même le « sale », tant que l’on s’aime. Que mon corps inclus ma tête et mon coeur, et que je dois les considérer et les écouter. Que m’ouvrir à un homme est un cadeau et que je dois m’apprivoiser et l’apprivoiser lui. Mais la plus grosse épreuve a été pour moi de comprendre que c’était facile d’ouvrir les jambes, mais pas mon coeur, ni mon âme. Pourtant, ça devrait être les PREMIÈRES portes d’entrée…
Alors moi, la maman d’aujourd’hui, j’ai parlé sexe avec ma fille dès l’âge de 10 ans. J’ai (oui, oui) utilisé les mots ; orgasmes, clitoris, pénis, respect, amour, séduction, masturbation, plaisir, coeur, yeux, sentiment et sexe dans la même heure. Je lui ai dit que les gars sont généralement de gros malhabiles mal informés et maladroits. Je lui ai dit que ses gros seins et son beau « cul » feraient tourner des têtes, même celles de certains de ses profs. Mais je lui ai aussi dit qu’elle était beaucoup plus qu’un corps. Je lui ai dit la vérité, aussi crue et sans pudeur que j’ai pu. Je lui ai suggéré d’apprivoiser sa sexualité avec un gars avec qui elle se sentira en confiance, un gars qui la regardera dans les yeux, et qu’elle regardera à son tour, jusqu’à ce qu’un bien-être envahisse et mouille son corps.
Le sexe, c’est encore caché. On est une belle société de malhabiles ricaneurs qui pètent souvent plus haut que le trou en la matière, qui en parlent sans « fausse » pudeur, qui se croit ouverte et mature. Pourtant, quand je la regarde, notre chère société, je revois le même portrait que dans ma classe de secondaire. À qui la faute? À mon premier mec qui n’avait pas plus appris que moi? Non. À son père qui a trompé sa mère en cachette avec les d’autres femmes? Non. Mon humble avis, c’est la faute du tabou. Point final.
Alors, parlons sexe. Et parlons d’amour. Cessons de nous taire. Osons la vérité, aussi crue soit-elle.
Révision: Josée Goupil
La Revengeance des duchesses tiendra sa 7e édition du 28 janvier au 12 février 2016. Aujourd’hui et jusqu’au 22 novembre 2015, vous pouvez aller remplir le formulaire pour soumettre votre candidature (de 18 à 118 ans).
Mais c’est quoi la Revengeance des duchesses?
La Revengeance des duchesses est née en 2010, d’un concept de Marjorie Champagne et François Mercier, qui en avaient assez du côté mercantile et plastique des duchesses du Carnaval d’autrefois (1955 à 1996).
Dans un élan de nostalgie et en grands passionnés du Carnaval, ils inventèrent la Revengeance. Ils trouvaient que le concours de duchesses traditionnel ne permettait pas de s’exprimer et de montrer qui étaient réellement les femmes de 2010. Alors ils ont imaginé un concours de duchesses qui permet aux femmes de s’exprimer dans un blogue, que ce soit artistiquement (performances devant public, création de vidéos, peintures, tricot, broderie, chant, musique, etc.) ou intellectuellement (reportages, poèmes, interviews, articles sur le patrimoine culturel et architectural).
Le but étant de montrer la duchesse de façon authentique et de faire ressortir ses talents, ses idées, tout en lui permettant de rester fidèle à elle-même.
Voici quelques vidéos pour vous convaincre :
La reine de Saint-Roch 2014 : St-Roch City, Franie-Eléonore Bernier
La duchesse de Limoilou 2013, Catherine Desroches-Lapointe
Le projet photo de la duchesse de la Colline Parlementaire 2013, Claudine Boucher
Dans un autre ordre d’idées, ils voulaient aussi ramener la fête près des gens. Ainsi, le duché a été remplacé par le quartier. L’image, par le contenu. Le Bal de la reine, par le blogue.
Et, avec lui, la Revengeance. Un mot qui n’existe pas. Un mot qui allie l’humour et l’idée de réinventer ce qui leur avait été proposé, jadis.
Une idée qui réunit des femmes. Mais qui ramène aussi l’esprit carnavalesque dans les quartiers. Dans leurs rues. Et surtout dans le cœur des citoyens.
Les années suivantes, des femmes de Québec de 18 à 118 ans ont répondu à l’appel (un homme par édition est choisi). Créant dans leur sillon un grand réseau féminin où chacune s’épanouit, grandit au contact des autres. De nouvelles amitiés se créent au fil des années…
Au fil des éditions, la Revengeance a continué d’évoluer : des hommes duchesses ainsi que des activités pour faire la fête ou pour la famille.
Par exemple l’exposition d’œuvres d’arts sur crazy carpet pendant la durée du Carnaval au Musée national des beaux-arts du Québec, a eu beaucoup de succès l’an dernier.
Puis, en 2011, une OBNL a été formé pour produire l’événement : Diadème. Aujourd’hui, elle rassemble plus de 50 membres et un conseil d’administration formé de 8 bénévoles et de ses comités.
En 2013, j’ai participé à la Revengeance des duchesses en tant que duchesse de Sillery après avoir vécu une année difficile. Cette plate-forme numérique, cette organisation, est allée chercher un côté de moi qui ne demandait qu’à se faire réveiller.
Alors qu’attendez-vous pour participer? L’artiste et la journaliste qui sommeillent en vous ont besoin d’un événement comme celui-ci pour s’exprimer!
Révision Sophie Martineau
Crédit Photo : Auteur: M.N. Bazin, Commanditaire: Office du Film du Québec, Référence: Archives nationales du Québec, à Québec Fonds E6, S7, 580-59, Responsable: Stéphane Fontaine , Numéro d'image: 2234
Dans le classique de la littérature anglaise, 1984, l'écrivain Georges Orwell avait imaginé un monde dans lequel on irradiait la liberté en éradiquant les mots du dictionnaire peu à peu; ainsi l'humain devenait contrôlable et servile, sans mots pour exprimer ses pensées ou ses désirs.
Suite aux événements des attentats en France, les mots, les avis, les pensées fusent de toutes parts. Par l'entremise des réseaux sociaux (ironiquement souvent décrit comme le Big Brother réel) plus que jamais, chacun a pu mettre des mots sur sa colère, sa tristesse, sa rage, sa compassion. Une vague déferlante de mots a inondé nos fils Facebook et Twitter. Des amitiés numériques se sont créées, ou "deletées", une lecture de commentaire à la fois.
Les mots sont soudainement devenus d'une gravité raisonnante. Certains s'en sont tenus à l'image, à la symbolique, ou au néant , attendant peut-être les mots des autres pour se faire une idée, mais même ces silences ont fait jaser! Les paroles s'envolent, mais les écrits restent, on le sait trop bien. Mais à notre époque où le mot est instantané et de courte durée, jusqu'au prochain « pop up », connaissons-nous bien la force que chaque petite lettre a pour ceux qui les lisent? Pesons-nous assez le poids de chaque mot?
Dans nos écoles, nous enseignons le texte argumentatif et narratif. Devrions-nous enseigner aussi l'art du statut Facebook? Ou l'art d'écrire ses pensées en 140 caractères? Si notre civilisation déploie ses paroles pour se rapprocher ou se haïr, ne devrait-on pas éduquer la génération future à utiliser son clavier afin de faire passer des messages clairs et sans équivoque? Ou a se taire, simplement?
Notre consommation de livres diminue drastiquement depuis plusieurs années. Malgré tout, nous semblons lire de plus en plus. Notre lecture quotidienne se résume souvent à des bribes de vies, des opinions spontanées, des articles et des commentaires publiés, partagés et recyclés par tout un chacun. Dans un monde où l’on peut être l'auteur perpétuel de son autobiographie journalière, et ce publiquement, sans limites géographiques, politiques, religieuses, nos mots font plus de bien et de mal que jamais. Est-ce que notre vocabulaire est à la hauteur?
La poésie n'est plus que l'adage des chansonniers, nous faisons par contre partie d'une nouvelle génération qui verra son pouvoir décuplé par son verbe, par la justesse de ses paroles, par la sensibilité d'une virgule bien placée. Il est temps de peser nos mots.
Révision: Josée Goupil
Les idées, les réflexions, les critiques, les projets, la liste d'épicerie, l'horaire familial, un melting-pot de pensées oppressives se mettent en branle chaque nuit me gardant soit éveillée ou en constant mouvement dans mon sommeil
Innovators are in the business of sharing. It is the most important thing they do, for unless they share their innovation it can have no benefit for them or for anybody else. Matt Ridley du livre : The Rational Optimist.
Écrire un article pour Femmes Alpha ayant comme thématique le sexe, sans tomber dans le panneau de la facilité et du déjà vu, voilà un beau défi. En ces temps de vieux mononcles pervers aux attouchements faciles, aux agents de la SQ aux mœurs discutables et au gouvernement affichant fièrement sa parité entre les hommes et les femmes : le mois de novembre est assurément orienté sous cet angle.
Je me suis posé la question suivante : existe-t-il une corrélation entre les fréquences et pratiques sexuelles des hommes (au sens large) et le niveau d’innovation technologique de leur ville? Est-ce qu’on fait plus souvent l’amour à Silicon Valley qu’à Québec? Qu’à Richardson Texas qu’au Saguenay? Comment faire pour le mesurer, le prouver? Est-on plus libre sexuellement, ou enclin à des pratiques plus originales dans des endroits où il y a plus de recherche et d’innovation?
Est-ce que les femmes/hommes sont plus infidèles dans les villes très innovantes ? Font-ils plus souvent l’amour au bureau? Sortent-ils plus après le travail? Je n’ai malheureusement pas approfondi cette question à l’aide d’une étude et je n’ai pratiquement rien trouvé sur le sujet en googlant. J’ai trouvé des résultats de recherche quant au genre. Des idées où des scientifiques mélangent des hommes et des femmes dans leurs équipes scientifiques afin de favoriser l’émergence de l’innovation. Des recherches sur la procréation et enfin, une série de liens sur le dernier cri des vibrateurs les plus innovants. Mais rien sur la corrélation entre l’innovation et le sexe. Aucune étude répertoriée. Je suis passablement déçue, car je suis convaincue qu’une ville innovante est plus fun côté sexualité, il me semble en tous les cas sans doute plus qu’au gouvernement du Québec ou du Canada (sans offusquer personne). Je tire sans doute des conclusions trop vite. Une ville un peu plus calme offre-t-elle plus de temps libre et donc plus de temps pour aimer? Qui sait?
Conclusion : je ne peux pas affirmer que les citoyens des villes innovantes s’éclatent plus au lit et le font plus que dans des villes peu innovantes. Mais je peux cependant affirmer une chose : peu importe où l’on habite, là où il faut vraiment innover, c’est bien dans nos vies de couple. Comme dirait Alex Nevsky: «il faut se réinventer… Il faut se colorier. Il suffit d’y croire».
J’attends vos commentaires…
Crédit photo: Jean-François Painchaud
Révision Josée Goupil
Manjit Minhas is certainly one of the most incredible women that I have met in my life. Super smart, spontaneous and self-confident, she was definitely born to be a successful entrepreneur. More than that, we was born to be a caring mother and an happy person who truly inspires others around her. She was born to be a successful human being who has the power to change the world.
Manjit Minhas est certainement l’une des femmes les plus incroyables que j'ai rencontrées dans ma vie. Remarquablement intelligente, spontanée et remplie d'assurance, elle est clairement née pour être une entrepreneure à succès
Nous sommes à l’été 2006. Je visite un B & B sympathique à Mount Eden, près de Auckland, et je tombe en amour avec la Nouvelle-Zélande. Malheureusement, je suis dans le pays des kiwis pour quelques jours seulement puisque ma destination finale sera Sydney pour étudier un semestre à l'University of Technology. J'ai 23 ans à l'époque, l'âge parfait pour profiter de trois mois à l'étranger pour découvrir ce que l'Océanie a à offrir, mais on dirait que je suis incapable de me laisser aller.
Arrête de me dire que je suis belle (non n’arrête pas surtout). Je suis toute pétée par en dedans pis je me sens comme de la marde.
Mon sommet…
L’image de mon sommet s’est raffinée avec le temps, mais de mémoire, la montagne a toujours été de taille. Le genre de montagne avec les neiges éternelles. Le genre d’histoire d’une vie.
Drôle de timing, je viens d’aller voir le film Everest, parlant de sommet… Ouin. Bin c’est le genre de film qui au sens figuré (et je dirais que le sens propre s’applique aussi ici) me fait réfléchir aux efforts déployés, aux sacrifices ponctuels et constats étonnants auxquels on arrive en cours d’aventure. Le défi dans tout ça, s’est de s’écouter et de respecter ses limites.Quoique dans le cas contraire, l’apprentissage est tout autre. La clé, c’est de se relever et de continuer.
Avec les années, j’ai appris à fixer et atteindre mes objectifs de vie, mais aussi à repousser mes limites. Ce doit être mon plus beau cadeau « à moi de moi ». J’ai d’ailleurs commencé à faire fi de mes limites physiques. Là aussi, j’ai toujours aspiré à plus. Dans toutes les réussites et dans tous les « sorry, try again », les leçons se sont transposées à mes défis intellectuels et spirituels. Bin oui, j’ai appris à respirer. Parce que bien respirer, c’est le départ de la vie, aussi bien qu’au sens figuré qu’au sens propre.
Le sens figuré et le sens propre... Avant, je les départageais. Maintenant, je les intègre, je me crée mes propres métaphores sur la vie et je les note dans mon précieux journal de bord. Je me relie souvent pour m’en rappeler. Dans ce temps-là, je sens que je me concentre sur l’essentiel, sur mon moment présent, que je reste dans le chemin que j’ai choisi.
Par-dessus tout, je dois avoir une connexion particulière avec les montagnes et les sommets. Ce doit être ce qui me rend si zen quand je les cours ou je les skie. Dans les pistes comme dans mon ascension vers le sommet, les moments s’additionnent. Des fois, j’avance pendant des kilomètres, des fois, faut y aller une minute à la fois. Parfois, je rencontre des plateaux. Une fois reposée, je continue. Je passe aussi à travers les saisons : la douceur de l’été, le « crisp air » du bel automne, les rigueurs de l’hiver et les promesses du printemps. À travers tout ça, je chemine et je me forge le caractère. J’essaie de voir le verre à moitié plein. Je veux être une meilleure personne.
Humm. Zen, la fille. L’écriture, c’est pas mal mon genre de rencontre au sommet. ;)
Dans les dernières années, notre vie d’individu nous a fait investir nos AirNergies sur différents projets (d'entreprise, entre autres!). Nous avons un peu, beaucoup étiré le budget (financier aussi, d’ailleurs!). C’est dans ces moments que bien négocier et valoriser chaque AirNergie devient important.
Le développement d’affaires, vous connaissez? J’ai découvert cette activité professionnelle il y a environ 3 ans. Et je dois vous avouer que j’adore ça. Je cherche à développer mes relations professionnelles, car je suis une personne curieuse qui aime rencontrer les gens, comprendre ce qu’ils font et travailler avec eux. Toutes les personnes sont intéressantes. C’est fascinant d’être témoin de la diversité de l’être humain. Je cite un collègue: «Stéphanie, bienvenue dans le monde de l’être humain ». Merci, Gilles Demers pour cette phrase qui m’accompagne dans toutes mes rencontres du monde de l’autre. Et comme j’aime rencontrer de nouvelles personnes, découvrir de nouveaux mondes, je sollicite beaucoup de gens. Parfois via des connaissances, parfois à la suite d’évènements et souvent via Internet. Et là, je rencontre effectivement le monde de l’autre, toutes sortes de personnalités, des histoires uniques et impressionnantes, des gens inspirants avec un vécu extraordinaire… Bref, une palette illimitée de couleur plus belles les unes que les autres. Vous saisissez maintenant mon enthousiasme à établir le contact et le privilège que j’y accorde.
Généralement, quand je sollicite une rencontre, les gens sont contents, acceptent rapidement et vont même jusqu’à me donner leurs disponibilités. Je réponds à mon tour pour justement garder cet élan de générosité. Génial! Les disponibilités concordent et j’ai une rencontre qui est fixée à mon agenda. Là, je suis très fière de moi, car je peux vous avouer que j’ose. J’ai l’audace de demander des rencontres avec des gens qui m’inspirent par leur attitude, leurs actes, leurs écrits, leurs implications, qui parfois m’impressionnent. Je vais au-delà de ma peur de l’inconnu pour justement découvrir le monde de l’autre, son univers. Ce qui signifie pour moi de me sentir vulnérable, de me mettre à nu, de recommencer à zéro pour tenter de bâtir une relation de confiance. Albert Jacquard le dit : « toute rencontre comporte un risque. Être généreux, c’est affronter ce risque ». Alors, merci de prendre le risque avec moi et merci de cette générosité.
Je prends le temps dont je dispose et je remercie la personne de m’offrir ce temps. Nous nous accordons quelque chose qui est si précieux, voire le plus précieux pour nous : le temps. J’ose, car je veux écouter mon cœur quand je souhaite découvrir l’être humain. Par contre, je ne comprends pas pourquoi, une fois que la date de rendez-vous approche, je reçois très souvent un message disant: « je suis désolée, mais une urgence vient de se glisser dans mon agenda et je dois reporter notre rencontre ». Incroyable comme c’est systématique. Parfois, le scénario se reproduit une deuxième fois, même une troisième. Et là, c’est la frustration pour moi, car cela a un impact : je ne peux pas rencontrer la personne que je m’attendais à découvrir et je n’ai pas le temps de m’organiser pour en découvrir une autre. Là, j’ai l’impression de « perdre mon temps ». Mon désir de découverte, de connaitre l’autre n’est pas assouvi et j’ai l’impression que tous mes efforts ne sont pas reconnus, car je suis reléguée, dans la case de l’organisation du temps, dans le non urgent et le non important, parfois même dans la case des loisirs. Je suis comme bloquée dans mon aventure humaine.
Je cite encore Albert Jacquard: «le critère de l’efficacité d’une société, c’est sa capacité à permettre les rencontres et à faire qu’elles soient constructives ». Je souhaite être efficace, car les rencontres m’émulent, m’enrichissent et me construisent. Quand est-il pour vous?
Révision Josée Goupil
Justin, notre Premier Ministre.
Bien sûr, cela ravive soudainement notre intérêt pour la politique et nous sommes curieux de voir si ce ''sex symbol'' va livrer la marchandise.
On parle de lui (et donc du Canada) partout sur la terre en ce moment. Et oui notre PM est maintenant réputé pour être le chef d’état le plus SEXY de notre planète!
Ghislaine Fréchette, propriétaire et fondatrice de l’entreprise Le Dauphin Bleu – masso et thalasso bain bébé, est une femme d’exception qui a su transposer sa passion dans des services adaptés aux besoins d’une clientèle particulière qui en a grand besoin : les nouvelles familles. Elle cherche à faire la différence dans la vie des nouveaux parents avec des services à domicile adaptés au rythme de la petite famille, et croyez-moi, elle réussit à merveille.