Je vis entre deux mondes.
Mes études et mon ancienne carrière en recherche universitaire m’ont amené un réseau d’amis qui ont besoin d’avoir une compréhension rigoureuse des phénomènes. Je les appelle mes scientifiques.
Je vis entre deux mondes.
Mes études et mon ancienne carrière en recherche universitaire m’ont amené un réseau d’amis qui ont besoin d’avoir une compréhension rigoureuse des phénomènes. Je les appelle mes scientifiques.
"J’inspire, je sais que j’inspire, je me calme. J’expire, je sais que j’expire, moment merveilleux.". Bis. Ça ne fonctionne pas.
Avoir une IDÉE c’est bien, avoir quelques IDÉES c’est encore mieux, mais avoir un trop-plein d’IDÉES, ce peut être risqué.
Cogiter sur une grande IDÉE entraîne une multitude de moyennes et petites IDÉES qui, avec le temps, se greffent les unes aux autres et provoquent de nécessaires actions qui exigeront des heures, des heures et des heures de travail. Mais tu les feras quand ces heures? Malgré la technologie qui évolue, il me semble que ce qui n’a jamais changé et ne changera jamais jusqu’à la fin des Temps est qu’une journée ne contient que 1 440 minutes.
Un rêveur ne voit pas le temps passer, un rêveur croît qu’il aura toujours le temps, un rêveur vit parfois à côté de ses souliers. Pourquoi? Parce qu’il est en mode création et que tout son monde n’est fait que de désirs de faire le meilleur, le plus utile, le plus réconfortant, le plus WOW des concepts afin de rendre la vie des autres plus facile. Et arrive le temps de la réalisation qui va lui prendre tellement, mais tellement plus de son temps! Une grande IDÉE, c’est comme une pieuvre qui étend ses tentacules ici et là pour essayer d’attraper tout ce dont elle a besoin pour arriver à ses fins. Une grande IDÉE, c’est la méduse reconnue comme étant une mangeuse d’humain. Le rêveur se consacrera jour et nuit à cette grande réalisation. Il est convaincu qu’il a trouvé l’IDÉE DU SIÈCLE pour se réaliser.
Parfois, la petite IDÉE est l’IDÉE qui vient du plus profond de l’être, une IDÉE, CELLE-LÀ qui est sacrée, l’IDÉE qui conduira à la réalisation de soi et il n’y a pas de plus grand bonheur que de réaliser qui l’on est et que c’est là tout le sens de la vie. Toute la différence tient à l’IDÉE, la vraie, la juste, L’IDÉE, et il y a l’IDÉE, les IDÉES qui viennent de la voix bavasseuse, alors là, c’est d’autre chose dont il s’agit.
Un beau jour, après avoir passé des mois à courir, porter, se nourrir, dormir, rêver et ne vivre que pour son IDÉE, la juste réalité le frappera de plein fouet. Pendant que le rêveur se noie dans ses pensées, il n’a pas IDÉE que pendant ce temps, la vie de ses proches s’est aussi figée dans le temps et, il ose croire que lorsque la vague qui a emporté ce beau rêveur pour ensuite le déposer sur le rivage, il pourra se la couler douce. Mais c’est un tsunami dévastateur qui aura laissé son entourage dans un état lamentable. N’ayez crainte, le rêveur est aussi un bâtisseur: il déposera son immense valise d’IDÉES sur le pas de la porte pour ne la reprendre que lorsqu’il aura appris à départager son temps en des eaux plus calmes et qu’il méditera plus souvent sur son attitude dévastatrice.
Si vous répondez OUI à au moins un énoncé, une méduse fera de vous une proie facile.
Aujourd’hui, dans le moment présent, êtes-vous envahi par une IDÉE ?
- Vous avez oublié d’appeler votre mère de 85 ans depuis plus d’une semaine ;
- Votre côté de lit n’est pas défait parce que vous avez dormi sur le divan du salon ;
- Vous venez de réaliser que votre fille n’est pas revenue coucher à la maison depuis 2 jours;
- Quand un de tes enfants te dit ‘Coup dont, tu préfères la compagnie d’inconnus à ta famille;
- Quand des amis, connaissances ou même des inconnus vantent tes réalisations et pas les tiens;
- Vous avez oublié que c’était votre semaine de garde pour nourrir les chats;
- Quand vous vous mettez en boule comme un bébé hérisson et pleurez à chaudes larmes pendant 2 heures parce qu’exténué;
- Vous répondez toujours, oui, oui tantôt, là je n’ai pas le temps;
- Vous vous trouvez beau ou belle parce que vous avez perdu du poids et qu’on vous dit "Mais tu t’es pas vue, t’es rendue maigre";
- Vous ne pouvez répéter ce qu’un de vos proches assis tout juste à côté de vous vient tout juste de vous raconter ;
- Vos proches évitent de vous demander comment ça va parce que votre hamster parle à votre place;
- Vous êtes paniqués le jour où vos amours vous disent, les yeux humides, qu’ils n’en peuvent plus, qu’ils ne vous reconnaissent plus.
Si vous vous reconnaissez, dépêchez-vous à déposer votre immense valise… NOW !
TOC, TOC, TOC le rêveur-missionnaire, réveille !
Pour alimenter votre réflexion, la vidéo de Marilou Bourdon et Gino Quilico "Seras-tu là pour moi".
https://www.youtube.com/watch?v=fjYrMNO91js
Il est sincèrement désolé et si vous pouviez seulement imaginer à quel point le rêveur tient à vous. Il sera toujours là pour vous, c’est promis.
XXXX
Révision: Josée Goupil
Pourquoi est-ce parfois si difficile d’être créatif, d’avoir l’illumination avec un grand « i » ? Plusieurs raisons peuvent en être la cause comme cette célèbre procrastination ou cet imposant et de plus en plus populaire horaire ultra chargé de vie. Mais est-ce vraiment eux qui bloquent l’émergence de nos idées ? Et si c’était nous-mêmes qui en étions la cause ou plutôt cette ennemie publique no 1 : la peur ? Oui oui, la peur !
Mais comment fait-on pour lâcher prise? Est-ce que quelqu’un sur cette terre pourrait prendre le temps de m’expliquer concrètement ce que ça veut dire?
Est-ce que ça veut dire abandonner? Laisser couler notre bateau? S’enfuir loin? Passer à autre chose? Accepter ce qui est sans frustration?
Je médite, je prie même parfois, je marche en forêt, je me répète souvent que ce qui doit être sera, etc.
Rien n’est plus fort qu’une idée dont l’heure est venue. Ce n’est pas de moi, mais de Victor Hugo. Cette citation me dérange. Parce que, des fois, j’ai besoin d’idées. La page blanche est là. Le tic-tac de l’horloge me rappelle mon deadline. Mais rien. Nada. Je vis et je meurs avec mes idées. Comme beaucoup trop de gens qui n’ont pas eu le temps de les réaliser.
Notre entreprise, on en a rêvé, on y a bossé dur et fort, on y a mis du temps et de sous. Devoir y réfléchir purement de manière logique et monétairement afin d'y mettre fin, l'achever, ne plus la regarder grandir (ou dépérir) c'est très éprouvant. C'est une décision d'esprit et non de cœur.
Vous me direz que c'est merveilleux et très utile d'avoir de l'imagination mais comme dans toute chose, trop c'est comme pas assez!
« Tu sais, pour les gens comme moi, une fois que ça roule, le travail est fait. Il faut alimenter son petit feu »
Et je sens un immense changement positif aux niveaux des mentalités. Un grand commencement, l’éveil d’une force lumineuse incroyable. Et oui, je trouve que le nouveau Star Wars incarne ce commencement, cet éveil collectif dont nous, québécois faisons partie.
De façon à la fois si naturelle et clichée, c’est arrivé quand j’ai partagé ma dernière publication sur Instagram. Tout ce qu’on a besoin, c’est d’l’amour. Sur ma photo, on voit le sapin illuminé, la bouille heureuse de ma belle Emma et les étincelles dans ses yeux. Ma petite à qui je donnerais tout. Celle qui donne un sens à ma vie et pour qui je me dépasse sans cesse. Emma qui, à 7 ans, a déjà la force qui lui fera déplacer des montagnes, force qui n’a rien de tranquille.
Mondialiser l’humanisation ou humaniser la mondialisation, un défi pour se mouiller.
Vous êtes qui, vous ?
Ce n’est plus un secret pour personne non plus par personne, tout s’affiche maintenant, peu importe où vous demeurez sur cette terre, ou presque. En plus de pouvoir suivre le rythme d’une ville et même d’un quartier de jour comme de nuit, il y a ces personnages, parfois étranges à vos yeux, avec lesquels vous pouvez désormais communiquer.
Bien-mal, gentil-mauvais, honnête-fraudeur, homme-vraiment? Femme-vraiment ? Mature-jeunot? Mais qui êtes-vous donc, l’étrangère qui m’abordez ou qui apparaissez dans ma caméra ?
Léchez bien ce timbre-poste pour le grand voyage !
Juste avant l’avènement d’Internet et des réseaux sociaux, la communication au-delà de l’Atlantique se faisait par courrier, par avion. Après avoir soigneusement plié les 3 ou 4 feuilles d’un papier à lettres choisi à votre image, c’est au bureau de poste le plus près que votre « tweet » était expédié dans une enveloppe au contour rouge et bleu identifiée « PAR AVION ». Si vous aviez eu la patience de calculer, au début des années 80, le nombre de secondes avant que les premiers mots de votre missive ne soient lus par votre correspondant, c’est un chiffre approximatif de 259 200 que vous auriez obtenu. N’oubliez pas de multiplier par 2 pour lire sa réponse, si bien sûr votre interlocuteur répond le même jour. Et le prix pour faire voyager votre message? Deux euros français pour une enveloppe standard. Aujourd’hui, j’envoie un message en 30 secondes, je reçois facilement la réponse aussi en 30 secondes et ça n’a pas de prix pour changer de vie.
J’en avais l’eau à la bouche
L’eau, notre sujet de conversation.L’eau, la division de nos territoires. L’eau comme dans apporter de l’eau au moulin, nager entre deux eaux et naviguer en eaux troubles pour finalement me jeter à l’eau et être heureuse comme un poisson dans l’eau.
Tièdes, chaudes, froides sont les émotions propres à l’eau. Des jours, on se refroidit, des jours on est confortable et parfois, on hésite. L’important est de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain.
J’ai bu ses paroles pendant 10 jours, j’étais submergée par son enseignement, mais j’ai étanché ma soif. Sonia Rochel-Krief, créatrice du Thalasso Bain Bébé, a traversé l’océan et a jeté l’ancre au Québec le 10 juin 2014. Nous sommes comme des jumeaux de l’eau, nous ramons dans la même direction et nous profitons de la vague pour surfer sur nos rêves. Entre nous, le timbre-poste c’est pour le plaisir du colis-souvenir… by plane.
Révision: Josée Goupil
Je parle l’anglais. J’écris l’anglais. J’aime l’anglais.
J’aime l’anglais depuis mon tout premier cours, en 4e année du primaire, où Ms Francine (à prononcer avec l’accent, s’il vous plaît) avait appris à mes camarades de classe et moi une version remixée de la chanson 12 Days of Christmas. Visiblement, ça m’a marqué (même si je ne me souviens malheureusement plus des paroles. Oh well.).
De la mondialisation au lien : un paradoxe indispensable
Plus on se mondialise, plus on a besoin de créer des liens. Vous allez me dire : « c’est bien ridicule cette phrase! ». Allons donc effleurer ce paradoxe.
Nous sommes devenus des personnes hyper connectées, disposant d’une technologie hyper développée. On ne s’étonne plus de parler via Skype à une personne en Australie, en Chine, au Brésil ou au Sénégal. C’est tellement banal d’envoyer des messages via Internet au monde entier! Parlez-en à la génération digitale! Pour elle, la terre est presque plate et les gens qui la composent sont des citoyens du monde tellement c’est facile de se parler via Internet.
À quoi ressemblera la femme alpha de demain? C'est à elle de nous le dire! De plus en plus d'emphase est mise sur l'entreprenariat et le leadership au féminin, et donc plusieurs activités sont mises en branle pour promouvoir le tout. Un bon exemple de ce type d'activité: Galmbition Québec, qui avait lieu le 24 novembre et ce pour la 4e année.
Glambition Québec est un événement qui vise à sensibiliser les jeunes filles (15 à 17 ans) de la grande région de Québec, de Portneuf à Charlevoix, à la culture entrepreneuriale par le biais d’ateliers animés par des entrepreneures captivantes et engagées auprès de la relève.
Mes étudiantes de sec. 4 ont participé à cette belle journée dans le cadre de mon cours de sensibilisation en entrepreneuriat, au Sémaire des Pères Maristes.
Voici donc leur superbes réflexions sur l’avenir des femmes entrepreneurs!
Je perçois mon rôle en tant que femme dans la future génération d’entrepreneurs comme une personne qui pourra faire une différence et changer les choses en apportant du nouveau! Ce qui m’intéresse beaucoup c’est de pouvoir être fière de ce que j’aurai accompli. Je pourrai réaliser mes rêves et pouvoir dire que j’ai TOUT accompli! Victoria Couture (16 ans)
Mon rôle en tant que future entrepreneur débute maintenant, car je suis intéressée à faire mon propre emploi. J’aime faire des vidéos et faire découvrir aux autres de nouvelles choses. J’espère que ma passion pour le vidéo me permettra de créer ma propre entreprise et ainsi devenir une femme entrepreneure. Luisa Real (16 ans)
En tant que femme de la future génération, j’espère pouvoir changer le monde à ma manière, car le futur nous appartient! Marie Savard (15 ans)
Peu de femmes sont entrepreneures. Je crois que toutes les femmes qui veulent le devenir, peuvent avoir de l’influence dans la société. Pour ma part, cette activité m’a ouvert des horizons. Une partie de moi s’intéresse de plus en plus à l’entrepreneuriat grâce à Glambitiom. Laurence Bélanger (15 ans)
J’ai appris à assumer mes choix et à ouvrir mon cœur à ce que j’aime dans la vie. Il est important pour une entrepreneure de s’assumer comme femme. Le monde des affaires est dirigé par de nombreux hommes et peu de femmes, il faut égaliser le tout dans le future. Cassandra Robichaud (15 ans)
Ce que je retiens de ma journée à Glambition : Que le métier d’entrepreneur est plus accessible que je ne le pensais, il faut juste persévérer. Zoé Brocard (16 ans)
J’ai perçu que les femmes ont autant de place en entrepreneuriat que les hommes. Mon rôle est donc d’en apprendre d’avantage sur ce sujet, pour ensuite savoir si moi aussi je désire devenir entrepreneure. Gabrielle Lehoux (15 ans)
Je pense que les femmes seront de plus en plus présentes dans le monde entrepreneurial. Cette journée à Glambition m’a donné envie de m’impliquer et de faire bouger les choses dans le monde entrepreneurial! Andréanne Gauthier (15 ans)
Nos traditions familiales étaient profondément ancrées, et rien ou presque ne nous y aurait fait déroger (on les a même transportées jusqu’en Afrique!).
Une multitude d’événements et de décisions a fait que j’étais là ce soir-là. Un nécessaire mélange de circonstances a fait que tu y étais aussi.
Mets-toi tout de suite à penser aux expériences que tu aimerais vivre, aux gens que tu aimerais rencontrer et avoir dans ton cercle d’amis. As-tu des rêves? Connais-tu tes forces? Sais-tu ce qui est vraiment important pour toi?
Je sais tu n’as que 7 ans, mais ne dit-on pas que 7 ans est l’âge de raison?
Plusieurs personnes ont ce genre de réflexion vers l’âge de 40 ans. N’attends pas 40 ans.
Je ne vis pas dans le passé. En fait, je ne vis plus dans le passé. J’adore toutefois y référer pour évoluer à partir des leçons nécessaires souvent durement apprises.
Lily, 12 ans : "La mondialisation c’est de prendre quelque chose et de le faire connaître partout dans le monde."
Rosie, 6 ans : "Moi je pense que c’est partager avec tout le monde."
Ouin…
Elles ont un peu raison… Ce sont des enfants de la génération Facebook : le monde ne se calcule plus en distance. Quand on dit : « tout le monde le sait », c’est que, vraiment, l’info a fait le tour du monde, en un instant!