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Les Inclus

Le pouvoir du monde intérieur

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Le pouvoir du monde intérieur

Je ne vis pas dans le passé. En fait, je ne vis plus dans le passé.  J’adore toutefois y référer pour évoluer à partir des leçons nécessaires souvent durement apprises.

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Oh sexe, comment vivre sans toi ?

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Oh sexe, comment vivre sans toi ?

Je suis découragé ces temps-ci. Un climat de violence, de haine et d'insécurité internationale plane. Il commence à faire de plus en plus noir et froid. Mes affaires personnelles ne vont pas à mon goût. Je me sens seul et l’absence d’une femme dans ma vie ainsi que dans mon lit commence à se faire vraiment sentir d'autant plus que ça fait 6 mois que je suis séparé.

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MA MONTAGNE INTÉRIEURE

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MA MONTAGNE INTÉRIEURE

Monter une montagne, c’est bien le fun. Mais descendre à l’intérieur de soi, ça, c’est le véritable défi. Bouger, courir, s’activer, c’est simple. S’arrêter et ne rien faire. Plus difficile. Stimuler son cerveau constamment. Être une personne occupée. C’est pas compliqué. Avoir l’esprit calme et profiter du moment présent. Sans penser à demain. Tout un challenge.

C’est rendu à la mode de dire : «  Je suis dans le jus. Je n’ai pas une minute à moi. Je travaille 70 h par semaine. » Mais entre vous et moi, je ne comprends pas l’idée d’être fier de ça.

Tu n’as pas de temps pour ta famille, pour tes amis et surtout pour toi. Et tu trouves ça normal ?

Après quoi cours-tu ? S’essouffler soi-même, c’est une excellente façon de ne pas s’écouter.

Loin de moi l’idée de faire l’apologie de la semaine de 20 heures ou même de 4 h . Je veux seulement comprendre. Et faire réfléchir. L’idée c’est de trouver un équilibre non ?

Si tu travailles tout le temps, tu as plus de liberté financière et moins de temps pour en profiter. Par contre, si tu as beaucoup de temps libre, car tu fais le choix conscient de moins travailler, tu as forcément moins d’argent pour voyager, t’acheter une voiture neuve et un chalet.

Mais comme disait Tyler Durden dans Fight Club : « Les choses que tu possèdes finissent par te posséder ! » C’est un peu contradictoire venant d’un gars qui travaille en publicité et qui vend des choses. Mais je suis capable d’être critique envers mon métier.  

Écrire de la pub et des sites web, ça paye l’épicerie, le loyer, le char et les vacances. Et j’aime ça. Mais écrire des poèmes, des billets pour ce blogue, mon roman, des nouvelles ou des textes pour les Recettes du bonheur, ça fait du bien aux gens. En plus, c’est valorisant.

Mais pour faire ça, je dois descendre au fond de moi. M’écouter. Me comprendre. Accepter mes zones d’ombre. Apprendre à les aimer, car elles sont source de créativité.

Mon sommet à moi, il mesure 6 pieds un pouce. Il a les yeux bruns et les cheveux bruns (pour ce qu’il en reste). Je dois m’entrainer chaque jour à surmonter mes peurs et à avoir plus confiance en moi. Je dois me battre contre moi-même. Lutter pour la survie de mes pensées positives. Chasser le hamster qui spinne dans ma tête. Oui, je peux chuter. Je peux manquer d’oxygène et souffrir. Tomber. Me relever. Et tomber à nouveau. Mais je continue d’avancer. Parce que demain, derrière chaque montagne, le soleil se lève à nouveau. 

Révision 

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Une ascension de 25 ans

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Une ascension de 25 ans

Ce mois-ci, j'atteindrai tout un sommet ! Cela fait 25 ans que je travaille sur un objectif personnel et c’est en octobre que ça va se concrétiser. Pas besoin de vous décrire la fébrilité que je ressens et tout ce qui m’habite ces jours-ci. Tout a commencé dans la vingtaine quand j’ai vécu un éveil spirituel qui a duré quelques semaines. C’était une sorte de prise de conscience sur la vie et ce que j’aimerais donner comme sens à ma propre existence.

À ce moment, j’ai vu une forme de « sommet intérieur », mais à l’époque, je n’ai pas pu intégrer la puissance de cet état de manière concrète. Il a fallu que je me prenne là où j’étais, au « pied de ma montagne », et que je la gravisse graduellement, un pas à la fois, au fil des années. Que je traverse chaque obstacle et ruisseau, que je fasse les efforts nécessaires pour mériter le sommet afin de pouvoir savourer pleinement la satisfaction de l’avoir atteint.

Dans mon cas, ce sommet est principalement constitué de 3 éléments :

-          Vivre à partir de mon intériorité en l’exprimant à l’extérieur, au lieu de chercher à combler un vide intérieur à l’aide de choses extérieures ;

-          Être autonome affectivement et me nourrir de mon amour pour moi et mon entourage ;

-          Faire un métier qui me fait vibrer plutôt qu’une job parce qu’il faut gagner notre vie.

J’approche maintenant l’âge de 50 ans, mon milieu de vie, l’âge d’or selon la société, cet endroit où on arrive au sommet de notre vie et à partir duquel ça redescend par la suite (je ne crois pas à l’aspect descente). Et voilà que les 3 éléments précédents s’aligneront ce mois-ci, un peu comme les 3 principaux astres de notre vie l’ont fait tout récemment : le soleil, la terre et la lune, donnant lieu à un superbe spectacle de lune rouge.

Un spectacle… Oui, comme celui que je vais donner ce mois-ci ! Mon sommet se manifeste par le lancement de mon tout premier spectacle sur scène en tant que conférencier-chanteur. Un spectacle qui parlera d’intériorité, d’amour de soi et des autres, de vibration personnelle et plus. Une nouvelle carrière qui commence pour moi et qui correspond réellement à qui je suis dans mes tripes.

Ce spectacle est l’aboutissement concret de mon cheminement vers mon sommet depuis ma vie adulte. Et ce n’est qu’un début, car lorsqu’on gravit un sommet, on a souvent envie d’en gravir un autre à cause de la sensation d’extase et de réussite qu’on a vécue.

Un sommet qui mènera à un autre comme dans une chaîne de montagnes, car la vie est un chemin et qu’il n’y a pas de fin en soi puisque nous sommes tellement immenses, je dirais même infinis ! Pourquoi se limiter à un seul sommet quand il y a tant de choses à voir et dont on peut prendre conscience lorsqu’on monte un peu plus haut et qu’on va un peu plus loin. Chaque sommet élargit notre conscience et nous fait grandir, à l’image de la grandeur du sommet qu’on a gravi. À chaque sommet, on apprend à s’aimer davantage, car on réalise qu’on est vraiment capable de bien des choses, grandes, belles et majestueuses, bien plus qu’on ne le croyait.

Je vous souhaite de définir Votre sommet, si cela n’est pas déjà fait, et de trouver le sens de votre vie. Cela fut très difficile pour moi, car je partais de loin à cause du contexte de mon enfance et de mes insécurités profondes. C’est en suivant ma lumière intérieure que j’ai trouvé des réponses. Elle m’a guidé vers mon sommet, car le soleil brille toujours en haut de celui-ci, au-dessus des nuages. De cet endroit, on y voit encore mieux notre lumière et on sent aussi le vent de votre vie.

Bonne ascension!

RÉVISION Josée Goupil

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Ce besoin qui me "pogne" souvent

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Ce besoin qui me "pogne" souvent

Levez la main ceux et celles qui n’ont aucune dépendance ? Je vous envie Je parle ici de comportements à nature compulsive qui semblent nous envahir et dans lesquels nous ne nous sentons pas tout à fait libres, et non des besoins normaux reliés à notre vie quotidienne. C’est donc la notion de liberté qui fait toute la différence. La « nécessité de l’objet du désir » aux yeux de l’individu est la symptomatique du degré de dépendance et des impacts de celle-ci dans sa vie, notamment au niveau de son bonheur. En tant que passionné de neurosciences, j’ai décidé de faire le tour de la question du point de vue du cerveau afin d’y voir plus clair. Je vais vulgariser les résultats de mes trouvailles pour rendre le tout plus comestible.

Notre cerveau est un organe capable d’apprendre et de s’adapter dans le but d’accroître les chances de survie de l’organisme. La Nature a créé un système spécifique dans le cerveau afin d’assurer ce processus d’adaptation. Il s’agit d’un système « de survie » composé de 2 circuits intimement reliés :

- Le circuit de récompense : mis en branle pour répondre à nos besoins;

- Le circuit de réponse aux stress : mis en branle pour les réduire le plus possible.

Lorsque le système de survie se dérègle à cause de certains stress de la vie, il peut se mettre à fonctionner sous forme de pulsions. Certaines d’entre elles peuvent devenir difficiles à contrôler, car elles sont faites de signaux neurologiques puissants, traités de façon prioritaire par le cerveau puisqu’ils émanent sur notre système de survie ! Notre cerveau interprète donc le besoin sous-jacent comme une nécessité à remplir… et nous nous mettons à manger cette crème glacée dont nous ne pouvons pas nous passer. Pour faire une histoire courte, les dépendances sont des adaptations maladives du cerveau à des conditions de stress antérieures, un genre de dérèglement de son fonctionnement normal.

Mais est-ce permanent ? Quoi faire pour réduire les épisodes de « craving » et retrouver notre pleine liberté ? La solution consiste à permettre au cerveau de retrouver son état d’équilibre sur le plan neurologique, ce qu’on nomme aussi l’homéostasie. Le débalancement doit donc être corrigé. Plus facile à dire qu’à faire, mais voici quelques pistes :

  • Diminuer l’exposition au stress négatif dans notre vie et/ou faire des activités qui permettent de l’évacuer;
  • Tisser des liens sociaux positifs et développer un sentiment d’appartenance à une communauté aimante;
  • Faire des activités ou des choses qui contribuent à l’augmentation de l’estime et de l’amour de soi;
  • Adopter de saines habitudes de vie (alimentation, exercice, repos, relaxation).

Ce sont des exemples simples, mais qui ont un impact profond sur le bien-être et qui conditionnent les circuits cérébraux à produire les bons neurotransmetteurs en quantité suffisante. Il existe des moyens plus élaborés pour les cas de pathologies, mais n’étant pas médecin, je m’arrêterai ici.

Pour les maniaques de science, je vous invite à lire l’article complet que j’ai écrit sur le sujet et qui est disponible sur demande en me contactant à info@inaq.org

Bonne route !

Révision Josée Goupil

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Quand l'autre est une projection de soi

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Quand l'autre est une projection de soi

Les gens qui me connaissent assez bien savent comment j’ai lutté (et que je lutte encore parfois) avec une problématique de dépendance affective. L’omniprésence d’une mère pour qui j’étais tout et l’absence de mon père sur le plan affectif ont été un terreau fertile pour que je développe une psyché dans laquelle le couple est idéalisé et constitue LA solution à plusieurs questions de nature existentielle comme : le sens de ma vie, mes besoins d’amour et d’estime, ma place dans ce monde, etc. Cela fait beaucoup à porter pour ce couple et la marche est haute pour trouver la bonne conjointe. De plus, comme ces éléments sont essentiels au bien-être de tout individu, être en couple devient une priorité quasi absolue sinon c’est le gouffre. Cela mène à choisir une partenaire de manière compulsive, car il le faut à tout prix, et on se ramasse souvent à faire des compromis et accepter dans notre vie une personne qui ne nous convient peut-être pas.

Cette recherche du couple dans ma vie a engendré beaucoup de souffrance en moi et m’a amené à me questionner sur ma façon d’aborder la vie amoureuse. J’ai dû consulter à maintes reprises et travailler beaucoup sur moi. J’aimerais partager avec vous ce que j’ai appris sur cette route sinueuse en espérant que cela servira à d’autres. Alors voici un résumé de mes constats sur mon chemin de mieux-être.

Après 30 ans de tergiversations conjugales, je reconnais maintenant que la projection de mes besoins personnels sur une autre personne, en l’occurrence une conjointe, charge la relation de plusieurs attentes et nuit à son développement dans un contexte d’adulte à adulte. Cela, je le comprends maintenant avec le cœur, bien longtemps après l’avoir compris avec ma tête. Bien sûr, nous avons tous des manques et personne n’a eu suffisamment ni trop de ce qu’il (elle) avait besoin pour se développer de façon saine. Mais en tant qu’adulte, je sens et j’accepte maintenant que c’est avant tout ma responsabilité personnelle de m’occuper de moi et de répondre par moi-même à mes besoins fondamentaux qu’ils soient physiques ou psychologiques tels que :

- me « loger »… trouver ma maison intérieure, ma sécurité affective et ma place dans ce monde;

- me « nourrir »… me donner l’amour de base dont j’ai besoin pour vivre ainsi qu’un travail qui donne un sens à mon existence;

- me « vêtir »… me procurer ce qu’il me faut pour me protéger des intempéries de la vie.

Quand je regarde partout dans la nature, je constate que les animaux adultes s’occupent d’eux-mêmes. Cela est donc ainsi et l’humain doit aussi le faire tant sur le plan physique que psychologique, car nous avons un être extérieur ET un être intérieur dont on doit s’occuper. En cherchant des réponses chez les autres et par les autres, on n’obtient souvent que de la frustration comme résultat, car la vie n’est pas faite pour fonctionner de cette manière. Une relation qui serait à l’image de ma psyché, bâtie en jeune âge à travers des relations parentales extrêmes (trop d’un amour maternel infantilisant et pas assez d’un amour paternel aidant) sans vouloir les blâmer, n’est qu’un rêve idyllique synonyme des espoirs d’un petit garçon qui n’a pas obtenu réponse à ses besoins véritables. Elle n’a pas sa place dans la réalité, car le monde ne tourne pas autour de moi.

Si je suis venu sur terre ne serait-ce que pour apprendre cela, je vous jure que cela aura valu la peine, car croyez-moi, je suis parti de loin à l’âge de 18 ans. Mais ce n’est que le début, je crois, car elle m’a donné 2 enfants à qui je veux montrer la valeur de leur vie et le mérite de la bâtir. Cette vie est merveilleuse pour nous mettre en situation de croissance et il s’agit d’ouvrir les yeux pour reconnaître ses enseignements. Et la joie résultante des efforts que l’on fait est de loin supérieure aux épreuves traversées.

Bonne route !

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L'entrée de la maison hantée

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L'entrée de la maison hantée

Épris par mes démons émotionnels, j’ai décidé de prendre une toute petite porte pour entrer dans ma « maison hantée », que je nomme la porte A pour : Accueil, Acceptation et Amour… de moi et de ma vie tels qu’ils sont et tels qu’ils se présentent, plutôt que de la façon que je voudrais qu’ils soient. J’aurais pu dire Âme aussi car c’est pareil et ça demande un bon lâcher prise de la part de l’ego qui fait tout ce qu’il peut pour ne pas se soumettre !

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Je suis Pat

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Je suis Pat

Être soi-même, c’est se donner le pouvoir d’être heureux. Car personne ne dicte tes choix. Si je veux enfiler mon costume de bain et danser sous la pluie comme si j’avais dix ans, je le fais. Parce que je suis comme ça. Et que ça me tente. C’est tout.

Le problème quand tu n’es pas toi-même, c’est que tu es forcément quelqu’un d’autre. Ou tu essaies de l’être. Mais vouloir plaire à tout le monde est un combat perdu d’avance. Surtout que se plaire à soi-même, c’est déjà assez dur comme ça.

Connaissez-vous beaucoup de gens qui ne jugent personne ? À trop vouloir leur plaire, les gens finissent par vous détester. Parce que lorsqu’on agit comme quelqu’un d’autre, ça se sent. Ça pue et ça sent le fake. En tout cas moi j’ai appris à le sentir.

Tu veux me pousser à faire quelque chose contre mon gré, je quitte. Tu ne respectes pas mes valeurs (liberté, authenticité, famille, entraide), je quitte. Voici mes limites. Take it or leave it.

Tu ne m’aimes pas, je m’en fous. Je n’ai pas besoin de toi dans ma vie.

Combien de fois me suis-je retrouvé dans une situation où je n’étais pas bien ? Où je n’étais pas moi ? À endurer juste pour faire plaisir à quelqu’un ou à mon égo. C’est souffrant de se marcher dessus non ?

Moi, j’ai fini de vouloir être autre chose que Patrick Goulet.

Je suis un gars simple. Je n’ai pas envie de changer de visage selon que je sois avec ma famille, mes amis ou mes clients. J’ai le goût d’être vrai. Tout le temps. D’être authentique. Même si ça risque de déplaire, je m’assume.

Et nous sommes de plus en plus comme ça. Des gens vulnérables. Des gars qui pleurent. Des gens qui savent qu’en étant vrais, ils rencontreront la vérité. Me semble qu’il y a assez de bullshit dans le monde pour ne pas se bullshiter soi-même. En fait, tant que tu n’as pas décidé d’être toi, tu ne fais que te mentir. Et mentir aux autres.

Quand tu commences à être toi à 100 %. À parler le langage du cœur. Il se passe de belles choses. Tu vois des arcs-en-ciel, des signes que tu es sur le bon chemin. Et sur le chemin, tu rencontres des gens comme toi. Des personnes qui marchent sans regarder en arrière. Avec la confiance qu’il y a quelque chose de bien pour eux. Parce qu’ils y croient vraiment. Parce qu’ils sont vrais.

D’ailleurs, je crois qu’être vrai est la seule façon de rencontrer le véritable amour. Et lorsque ça arrive, on se remercie d’avoir été authentique. Comme dit la femme qui met des étoiles dans mes yeux : « Avec l’authenticité, tu ne perds pas de temps ! ».

Alors, arrêtez de perdre votre temps à vouloir être quelqu’un d’autre. Soyez vous. Simplement. Sans attentes. Et sans attendre.

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LE LIEN AU CŒUR DE LA VIE

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LE LIEN AU CŒUR DE LA VIE

À vous qui lisez ces mots, a nous qui écrivons, nous sommes toutes et tous le fruit d'un lien. La vie est inséparable du lien. La rencontre de nos parents a permis l'apparition de notre vie. 


Comment se construit un lien ? Quels ingrédients sont essentiels pour qu'un lien apparaisse ? Pourquoi les femmes ont-elles un rôle particulier et essentiel dans l'apparition et le développement du lien ?


Il y a un avant, un pendant et parfois un après lien. Il y a des liens biologiques : racines, branches, lianes. Il y a des liens entre les fluides : courants marins, courants atmosphériques, courants de magma, qui sont une des premières pierres de la vie sur terre. Il y a des liens magnétiques et énergétiques qui protègent la terre des rayons cosmiques qui détruiraient la vie sur notre planète. Il y a les liens cellulaires et organiques qui permettent au sang et à la lymphe de circuler dans le corps. Il y a les liens entre les neurones qui permettent à notre cerveau d'apprendre constamment. Il y a les liens sociaux qui permettent à une famille, un village, une ville de se développer et créer de la richesse. Il y a les liens entre les atomes et les galaxies qui permettent à la matière de vivre et de se transformer en permanence. 


Le lien est omniprésent, cherchant à se tisser davantage. Le lien est l'obsession sereine et bienveillante du monde du vivant.


Le lien se construit comme un pont, deux rives, deux êtres qu'un espace sépare, se lance dans le vide et vers l'inconnu de l'autre pour se rencontrer. L'autre cette inconnue, l'autre cet inconnu qui nous attire et nous fait peur parfois. Le lien se construit souvent sur la base d'une différence et d'une complémentarité. Les identiques fusionnent ou se repoussent, mais créent rarement des liens riches qu'une différence alimente mutuellement.
La création d'un lien est un subtil équilibre à la fois puissant et fragile. Puissant, car la machine incroyable de la vie ne s'arrêtera jamais et fragile, car tant de choses peuvent perturber et dévier ce lien encore vierge de résistance.


L'apparition constante de liens est la démonstration d'une générosité et d'une confiance totale de la structure de l'univers dans la puissance de la vie.


Quels que soient les risques, le lien cherche à se tisser.


Les ingrédients nécessaires pour créer des liens ? Il faut de la confiance en soi et en l'autre : la peur détruit le lien et crée des distances. Un lien se crée pour échanger : pour donner et recevoir avec bienveillance dans les deux sens. Il faut avoir envie de donner, être généreux pour créer du lien. L'autre ingrédient est tout aussi fondamental : la liberté ! Sans liberté de donner, pas de générosité, pas de confiance, pas de lien. Le lien est au cœur de la vie, car il demande de l'amour, et il entretient l'amour.


Quand on fait l'amour, on transmet la vie.


La nature a prévu que la vie se transmette à deux. La vie a fixé cette règle : la rencontre de la différence de l'autre sera le chemin pour faire exister un autre être. Quelle leçon d'humilité ! Seule et seul, nous ne pouvons pas faire un des plus beaux dons qui soient : transmettre notre vie à un nouveau petit être qui aura besoin de tout notre amour pour se bâtir. 


Le secret de l'existence et de l'être : l'être existe grâce à l'amour et l'amour se construit par le lien. En anglais ça donne : be existe grâce à love et love se construit par le link.
Be love link, et vous avez l'explication de mon choix du BE pour beaucoup de projets: ;-) Be est la racine de tout.


Avoir besoin de l'autre pour transmettre l'essentiel


Créer du lien c'est recevoir et donner, c'est les échanges entre l'interne et l'externe. Notre corps nous enseigne cette loi sous un autre angle : tout ce qui entre et sort du corps est associé à un moment de plaisir. Pourquoi ? Pour nous faire ressentir au plus profond de nous cette réalité : pour exister, le bonheur et le plaisir se partagent par un lien.


La femme dans la création et le développement du lien


Créatrice de lien par excellence, figure du lien par essence, bâtisseuse de bonheur au quotidien, la femme est une figure fondamentale de la vie et du lien dans l'univers. Lien entre la vie et l'enfant, le cordon ne se coupe jamais et alimente le premier amour sur lequel l'être se construit. Source inépuisable d'attention et d'émotions pour entretenir et faire vivre une multitude de liens. Source du monde, source de vie, source d'amour, source de liens, la femme est cette fondation puissante qui consolide et tisse le bonheur des sociétés depuis la nuit des temps. 


Gardiennes, guerrières, louves, tigresses, dès qu'un intrus menace le lien, elles portent et vivent pour et par les liens qui jalonnent leurs vies. 


Parfois en attente de l'autre pour le premier pas vers le lien, c'est souvent elles qui le protègent et l'entretiennent une fois créé.
Porteuses de différences, riches d'émotions variées, dans un cycle connecté aux fondamentaux, elles garantissent l'équilibre, ingrédient essentiel à la stabilité du lien, d'une relation, d'une famille, d'une entreprise et de la société en général.


Merci à Femmes Alpha pour m'avoir invité à écrire ici.


Très belle journée à toutes et à tous !
Avec chaleur et bienveillance
Ruben

Réviseur:  Josée Goupil

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Naturelle beauté

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Naturelle beauté

La beauté est là où tu es prêt à la voir. Même dans les moments les plus sombres, elle fraie son chemin vers ton cœur. Il faut seulement vouloir la distinguer et la ressentir.

Il y a tellement de beauté dans le monde. Et trop de gens pressés qui n’ont pas le temps de l’admirer.

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L'art en soi

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L'art en soi

L’art part de soi, de notre source de lumière divine. Lorsqu’une œuvre touche les cœurs et les âmes, c’est parce qu’elle a été créée à partir de l’essence et de l’authenticité. Quand on regarde une peinture et qu’elle nous parle, c’est qu’en fait, elle nous parle  vraiment. On réussit à comprendre le message et à ressentir l’intention de son auteur. Ce n’est pas de la magie. C’est seulement de la connexion, avec soi, avec les autres et avec l’univers.

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Live outside the box?

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Live outside the box?

Si je vous dis « tapis rouge », qu’est-ce qui vous vient à l’esprit ? Une soirée de gala ? Des robes ? Des bijoux ?

Si je vous dis que le tapis rouge est rond, qu’il est source d’inspiration pour des millions de personnes et qu’il rendrait heureuse l’actrice Patricia Arquette ? Intrigué ?

Lors de la dernière cérémonie des Oscars, Patricia Arquette a déploré que les journalistes s’intéressaient seulement à l’apparence des actrices plutôt qu’à leur performance ou à leur capacité. Son argument a résonné dans plusieurs sphères professionnelles où les femmes sont évaluées sur leur apparence.

Voici l’occasion parfaite de changer la situation et de mettre en valeur vos capacités.

Vous avez une idée ou un projet hors du commun ? Vous avez fait une découverte scientifique importante ? Vous avez une innovation incroyable ? Bref, vous êtes de ceux et celles qui pensent en dehors de la boîte (out of the box) et qui ont créé quelque chose de nouveau qui mérite d’être connu.

L’heure est maintenant venue de « vivre en dehors de la boîte » et de mettre votre tête en valeur en partageant votre idée, votre projet ou votre innovation avec la communauté.

Faites comme ces femmes inspirantes qui ont osé proposer une conférence et qui sont montées sur la scène de TEDxQuébec (et sur son tapis rouge):

      Cynthia A Sheehan

      Stéphanie Deslauriers

      Tina Karr

      Julie Tremblay-Potvin

      Lynne Pion

Vous avez jusqu’à samedi 16 mai minuit pour saisir le destin à deux mains et déposer votre candidature et proposer une conférence  (http://tedxquebec.com/presenterBon succès!

P.-S. Pour ceux qui se posent la question, les propositions de conférence sont caviardées avant d’être transmises au comité de sélection (si, si, caviarder est un vrai mot. Ça signifie que le nom, le sexe et tout ce qui permet de vous identifier sont retirés du document. Ainsi, seules l’idée et la proposition de conférence sont évaluées)

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La date où je suis devenu un HOMME

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La date où je suis devenu un HOMME

1er mai 2015 : date à laquelle je suis devenu un homme

Dans plusieurs sociétés ancestrales, il y avait un rituel de passage de l’adolescence au monde adulte. Celles-ci y voyaient là un geste important pour amener le jeune homme à une maturité émotionnelle plus grande et lui confirmer qu’il est maintenant prêt à faire face à la vie par lui-même.

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Faire péter la boite - Le road test

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Faire péter la boite - Le road test

“Don’t think outside of the box. Just find another box!” Assez choquant, n’est-ce pas? À une époque où l’on ne cesse de nous dire de penser différemment et de sortir du main stream, Shapiro lui, venait de me dire qu’il ne fallait pas que “je sorte de la boîte”, mais plutôt que “je me trouve une autre boîte”... 

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La persistance de l'écrivain

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La persistance de l'écrivain

L’auteur se nourrit d’espoir. Il a le courage de mettre ses tripes sur la table. Même s’il se fera juger. Il est une force tranquille car il sait que les bons mots sont puissants. Mais qu’ils sont longs à trouver. Il faut être acharné. Écrire et réécrire.

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Hillary : une Femme Alpha à la tête des États-Unis?

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Hillary : une Femme Alpha à la tête des États-Unis?

J’écris ces mots sur l’inspiration du moment par un bel après-midi d’avril, calé dans un fauteuil au Presse Café, un grand moka à la main. L’endroit est plein à craquer d’étudiants et d’étudiantes se faisant aller la matière grise plutôt que le popotin, comme il n’était pas rare de voir en ce même endroit le week-end à l’époque du défunt Palladium. 

Il fait actuellement 9 degrés Celsius à l’extérieur et un ciel bleu parfait couvre Québec. Je pourrais très bien être en train de faire mon premier jogging extérieur de la saison, de me remettre en forme, de travailler ma shape de plage. Non.

#HillaryBigAnnouncement

Non, car, comme des milliers (millions?) de personnes, j’attends avec impatience l’annonce de Hillary Clinton qui, à 67 ans, doit lancer officiellement sa campagne pour l'investiture démocrate en vue de la présidentielle de 2016, depuis Brooklyn, New York, sur les réseaux sociaux.

Non pas car je suis friand, ou même connaisseur de politique américaine, mais bien car c’est l’histoire avec un grand H que tente d’écrire Hillary avec cette annonce du dimanche 12 avril 2015.

Toutefois, bien que placée au 2e rang de la liste des femmes les plus puissantes au monde selon Forbes en 2011 et en 2012, et au 6e en 2014, l’ex-Sénatrice de l’état de New York (2001-2009) et Démocrate ne fait pas l’unanimité. Tout comme ce cher Barack fut le premier homme noir à devenir Président des États-Unis il y a quelques années, une infinité de barrières seraient renversées si une femme accédait au pouvoir le 8 novembre de l’an 2016, jour d’élections. Des barrières qui, tristement, sécurisent l’Américain moyen.

Sur les Internets, les opinions s’enflamment, Twitter surchauffe, les hashtags se multiplient et les médias capotent; l’horloge indique presque 15 h 00 alors que c’est toujours silence radio du côté de Brooklyn pour l’annonce prévue à midi tapant de celle qui fut First Lady de 1993 à 2001 et Secrétaire d’État de 2009 à 2013.

Sans prendre position quant au futur programme de Mme Clinton, ou encore par rapport à ses actions posées de par le passé, en lien avec Bill ou non, une Présidente pour succéder à M. Obama serait sans contredit un pas de géant (ou de géante!) pour la gente féminine.

Une femme à la tête des États-Unis, ce serait plutôt Alpha, non?


[Photo : Twitter de Mme Clinton @HillaryClinton]

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Vivre avec son senti

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Vivre avec son senti

Bien trop de gens ont coupé le lien de la tête vers le cœur. Pour certains, c’est dangereux de retourner vers le cœur, surtout quand il est en miettes. Pourtant, ce chemin de croix est essentiel pour ceux qui désirent avoir accès à la Vérité et cette Vérité est propre à chacun. Nous ne sommes pas faits pour être conformistes dans notre Être.

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L'audace du ti-cul

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L'audace du ti-cul

L’audace, c’est avoir 14 ans et inviter une fille à danser quand elle vient de revirer de bord deux gars avant toi. C’est dévaler la rue en tricycle à toute vitesse. C’est partir en voyage seul avec son sac à dos. C’est se lancer dans une aventure sans en maitriser tous les éléments.

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La prostitution émotive

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La prostitution émotive

La prostitution sexuelle est comme vous le savez sûrement le plus vieux métier du monde, mais peut-être pas!? Le mot « prostitution » est pesant, voir agressant. Je ne connais aucune personne qui désire être associé à ce mot, et pourtant!

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