Ne pas savoir ce qui m’attend est à la fois une source de motivation et a déjà été une paralysie totale. On perd trop souvent notre temps à se demander ce que notre futur nous réserve: Si mon entraînement est intense aujourd’hui, est-ce que j’aurai des résultats demain? Sinon quand?
Ces choix peuvent parfois changer une vie, ou bien ne changer qu'un petit aspect de celle-ci. En effet, nous nous contraignons souvent par crainte de «ne pas prendre la bonne décision». Face à ces contraintes de décision constante vient nécessairement s'installer un climat d'incertitude duquel il semble difficile de se départir. Et parfois, cette incertitude peut avoir des répercussions notables sur notre désir de réussir quelque chose: ce que les normes sociales appellent l'ambition.
À moins de pouvoir prédire l’avenir, l’incertitude va toujours faire partie de notre vie. C'est inévitable, tous les jours, on doit y faire face. Certaines personnes ont de la difficulté à vivre avec et d'autres l'accepte plus facilement (moi, depuis quelques années). Avec le temps, je ne perçois plus l'incertitude comme étant quelque chose de négatif. Et c'est grâce à toutes ces questions sans réponses que j'ai réussit à me rendre là où je suis présentement ...
J’ai un chum que je connais depuis toujours … et je l’aime… non, plutôt, je l’aime bien ou, pour être vraiment précise, je dirai que c’est confortable de l’avoir à mes côtés. Il est super gentil, il me connaît parfaitement (même un peu trop), mais c’est aussi un peu un boulet pour moi : il me dissuade subtilement de faire des choses, car il est pas mal peureux et m’empêche parfois de m’exprimer librement, car il tient à ce que je garde une bonne image. Mais, en amour, j’ai appris qu’il fallait accepter l’autre comme il était et à faire des concessions. Et puis, il a le défaut de ses qualités : il est tellement prévisible que cela me rassure.
Je ne crois pas connaître de personnes dont l’histoire a un début, un milieu ou une fin certaine. La vie, en elle-même, consiste en le fait de ne pas savoir, de devoir s’adapter et de vivre le moment présent en essayant de faire du mieux que l’on peut de cet instant, malgré ce sentiment d’incertitude. Mais n’est-ce pas là la beauté de la chose ?
J'ai fini mon année 2014 en me souvenant de la résolution que je m'avais donnée à la fin 2013 : me surprendre. À la place je me suis dis que pour 2015, je voulais : affronter mes peurs. Et j'ai fais plus que juste écrire sur une feuille "En 2015, j'affronte mes peurs", j'en ai fait la liste.
8 h 20 : je conduis vers le bureau d’un client et en cinq petites minutes, quatre automobilistes me coupent dangereusement la route sans même annoncer leur changement de voie. 8 h 45 : je fais la file au café pour un latté et je me fais délibérément dépasser. 12 h 30 : je dis bonjour à la caissière de la pharmacie avant de payer mes achats. Aucune salutation de retour et aucun sourire. 17 h 50 : une dame accroche mon panier d’épicerie avec une force incroyable sans même s’excuser [...].
Je ne suis pas une fille qui doute beaucoup.
Quelle affirmation choquante. En fait, depuis plusieurs jours, je retourne tout ça dans ma tête et je me demande comment je vais bien pouvoir le présenter tellement c’est off beat. #Bonçayestjedoute.
J’assistais à une conférence de Matthieu Ricard, ancien scientifique converti au bouddhisme et auteur de plusieurs livres dont Plaidoyer pour l’altruisme, qui portait sur l’état politique et environnemental du monde actuel et sur une piste de solution inspirée des principes du bouddhisme. À un moment donné, il nous a proposé de guider une méditation pour nous pratiquer à la compassion, l’empathie et l’altruisme. J’ai fermé les yeux, totalement offerte aux enseignements de cet érudit, c’est que ça confortait mon esprit critique en tabarnouche un scientifique qui me parle de spiritualité.
De quoi ai-je peur? Du refus. De l’échec. De me faire dire NON à un devis. Qu’un client n’aime pas mes idées. D’échapper une fôte dans un texte. J’ai peur de ne pas trouver la ligne, l’idée avant mon deadline. De perdre un client. De ne plus aimer ce que je fais. Je pense que je redoute aussi le succès. Je sais, c’est paradoxal.
J’ai envie d’écrire un témoignage personnel pour vous parler des derniers mois qui ont été un point tournant dans ma vie professionnelle. Je tiens tout d’abord à préciser que j’ai toujours travaillé à temps plein depuis que je suis entrée à l’Université, il y a dix ans. Je suis la reine des remplacements de congés de maternité : je passe les six premiers mois à m’habituer à de nouvelles tâches et les six derniers, à me trouver un autre poste.
Assise à la table de ma cuisine, j’ai raccroché et fixé la fenêtre pendant une heure sans même regarder le paysage. J’avais beau avoir le coeur confiant, j’étais terrorisée. Cette affirmation officielle avait insidieusement invité tous les doutes et les incertitudes à venir faire le party dans ma tête. Par chance, ma petite poulette qui venait tout juste d’avoir un an s’est alors réveillée de sa sieste, ce qui a mis fin à ma torpeur. Temporairement, on s’entend.
Depuis un mois, j’ai le syndrome de la page blanche. Je commence un texte et je l’abandonne par manque d’idée ou d’intérêt… Le mois de janvier ça me donne les blues!
Et voilà qu’en rentrant chez moi jeudi dernier, avec la bonne odeur de citron qui planait dans l’air, le plancher qui brillait et la porte patio plus éclatante que jamais, j’ai eu l’idée de parler de ma femme de ménage.
Suivant le rythme des journées plus courtes, mon corps s’est laissé envahir par une grande fatigue alors qu’un brouillard dense s’est mis à tapisser mes pensées. Je suis entrée en hibernation. Habituellement, cet état ne dure que quelques jours et j’arrive à remonter la pente après m’être reposée, mais pas cette fois. Je me suis fait peur.
J’en suis donc venue à réaliser que réussir pouvait avoir autant de définitions qu’il y a de gens. Je sais, c’est simple comme constat, limite simpliste. Mais n’est-ce pas alors un peu surprenant de voir autant de gens encore malheureux dans leur vie puisqu’ils ont simplement accepté une définition de la réussite qui ne colle pas du tout à qui ils sont vraiment?
Parfois, ce «Big Bang» ancré en nous a besoin d’être réveillé, d’être encouragé, voire même d’être créé. D’ailleurs, dans son sens imagé, ce phénomène peut se produire plus d’une fois durant notre parcours. Chaque nouveau commencement est en quelque sorte un «Big Bang», la naissance de quelque chose de nouveau. Enfin, il est avant tout est une expérience qui peut être vécue à tout moment dans notre cheminement.
Il y a quelques jours, j’ai appris comme nombre de personnes à travers le monde, l’outrage porté à l’encontre de la liberté d’expression. Aujourd’hui plus que n’importe quel autre, Charlie Hebdo se fait le symbole de la liberté de la presse, du droit inviolable et fondamental d’ouvrir sa bouche.
Quelles sont les raisons qui font en sorte que les femmes soient encore aujourd’hui sous-représentées au sein de postes décisionnels? Les réponses classiques nous viennent rapidement en tête. Classiques mais également un peu clichées, voire démodées. Toutes ces idées préconçues ne représentent (heureusement) plus une vérité absolue. Certaines femmes font le choix de passer davantage de temps à la maison mais en 2015, c’est (j’espère) maintenant un choix. Les portes sont ouvertes et le plafond de verre est de moins en moins pesant sur nos têtes.
Dans la vie, il y a de ces femmes qui sont nées avec le courage au ventre, la ténacité et une vision d’athlète qui leur permet de relever tout défi, une étape à la fois. Ricaneuse, positive et débordante d’énergie et de projets, Geneviève Hallé incarne pleinement l’aura d’une grande femme alpha.
[...] Or, les femmes du Québec tardent encore à prendre leur place dans certains milieux, en politique et dans les postes de haute direction. Personnellement, je me dis simplement ‘’qu’est-ce qu’on attend les filles?’’, mais je sais que le sujet est bien plus complexe. Heureusement, que nous avons des femmes comme Julie Miville-Dechêne qui nous invite à la réflexion quant au chemin qu’il reste à faire pour que nous les femmes du Québec puissions rayonner pleinement professionnellement et continuer d’ouvrir des portes pour les générations futures. [...]